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Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter

Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter
L’abstention est trop souvent prise comme une régression individualiste, sans que l’on prenne la peine d’en considérer les causes. Plutôt que de rendre obligatoire le vote, il serait plus utile d’entendre les raisons de la défiance. Par Thomas Amadieu et Nicolas Framont La moitié des électeurs se sont abstenus lors du premier tour des élections départementales le 22 mars. Nous pensons qu’une telle proposition est le résultat d’une réflexion insuffisante sur les causes de l’abstention et signe une incapacité de la part de la classe politique à se remettre en question, tant elle est repliée sur elle-même. Ces propositions présupposent que l’abstention est une anomalie de la vie sociale, une pathologie individualiste et le signe d’une désintégration sociale. Le sociologue Raymond Boudon expliquait que l’on devait s’efforcer, pour comprendre les actions humaines, de rejeter les explications irrationalistes. La grande homogénéité sociale des élus républicains suscite également la suspicion. Related:  Ressources complémentairesMEDIAS

Huit raisons de ne pas désespérer de la France Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Solène Cordier et Samuel Laurent N'en déplaise à la presse anglo-saxonne et à certains « déclinologues » français, la France, cinquième puissance économique mondiale en termes de PIB, dispose d'un certain nombre d'atouts. Si toutes les critiques sur un pays à l'Etat trop gourmand, trop dépensier, à la législation trop contraignante, etc., ne sont pas infondées, tant s'en faut, elles tendent depuis quelques mois à devenir systématiques. Les Français, champions de l'autodénigrement, ont les premiers tendance à l'oublier, mais l'attractivité de l'Hexagone, le taux de natalité et de productivité de ses habitants, sont autant d'indicateurs à rappeler aux tenants du « french-bashing ». 1/ Un pays qui attire toujours les investisseurs étrangers Si la France perd de son attractivité ces dernières années, particulièrement depuis la crise de 2008, elle reste une cible d'implantation importante. 2/ Un pays qui investit toujours à l'étranger 7/ Un art de vivre reconnu

« Voter ne sert à rien » : les abstentionnistes expliquent leur choix Programmes non tenus, non-renouvellement des élus… des lecteurs ont expliqué au « Monde » pourquoi ils refusent désormais de se rendre à l’isoloir. Vous avez été nombreux, très nombreux, à répondre à notre appel sur les raisons qui vous ont poussé (es) à renoncer au vote lors du premier tour des régionales, dimanche 6 décembre, ou avant. Si, bien entendu, la masse de vos témoignages n’a pas de valeur statistique, elle donne le sentiment que cette absence d’expression dans les urnes a besoin d’être justifiée, revendiquée et, finalement, fortement exprimée. Nous sommes par ailleurs conscients que la grande majorité des réponses obtenues ne représente la parole que d’une partie des non-votants, les plus politisés, ceux qui ont fait de l’abstention un acte militant, et non ceux qui s’abstiennent par manque d’intérêt ou d’information, ou parce qu’ils sont mal inscrits sur les listes. « Vote bafoué » en 2005 Dire « Not in my name » « Ne plus voter est une torture » D'ici là, que faire ?

Notre République est-elle démocratique? Ce dimanche 11 juin 2017, seuls 20 millions d’électeurs, soit 48,71 % du corps électoral, se sont déplacés pour voter lors de ce premier tour des élections législatives. Ce niveau de participation historiquement faible dans l’histoire de la Ve République révèle une fois de plus que ce système est entré en crise. Cette dernière devrait logiquement profiter au président Macron, qui pourrait obtenir 70% des sièges à l’Assemblée nationale, alors que seulement 15,7 % des électeurs ont voté pour lui (32,32 % des suffrages exprimés), et se retrouver sans opposition crédible. Cette situation problématique pour une démocratie semble inscrite dans l’ADN de la Ve République et dans l’hyper-représentativité qu’elle porte. La démocratie, ou étymologiquement «le pouvoir du peuple», se caractérise par la participation des citoyens à la vie politique. Quelques siècles plus tard, Jean-Jacques Rousseau faisait un constat similaire. Comment la Ve République a généré sa propre crise

untitled Les médias font-ils l’élection? Temps de lecture: 5 min On a longtemps cru que les médias étaient tout-puissants dans les campagnes électorales. Cela venait de croyances relatives à la propagande du début et de la moitié du XXe siècle. Quand les premières études «scientifiques» ont commencé à se développer sous l’impulsion de Paul Lazarsfeld et son équipe (1944), on s’est rendu compte que les médias n’avaient que des effets limités en termes d’influence directe sur le comportement électoral. Paradoxalement, c’est au moment où la propagande nazie donnait à plein qu’on s’est rendu compte que les effets des médias n’étaient que limités dans les démocraties représentatives comme les États-Unis. Effets indirects d’agenda Mais, à partir des années 1970, on a déplacé la question en s’intéressant plus particulièrement aux effets indirects des médias et, plus précisément, à leurs effets cognitifs, c’est-à-dire sur les connaissances et les représentations des électeurs. Poids des sondages et emballement médiatique L’heure du débat

Michéa, c’était tellement mieux avant Michéa, c’était tellement mieux avant l rfs ctgrqmnt ls nvttns tl t n’ccpt ls ntrtns vc l prss crt q’ cmpt-gtts. Jn-Cld Mch, ncn cmmnst pss mîtr dns l crtq d M 68 t d prgrsssm n gnrl, s dpnt vlntrs n prfndr d «systèm» t d l’stblshmnt ntllctl t nvrstr. Sn drnr lvr, Ntr nnm, l cptl, prtnt n crtn ch sn d «systèm» : n d Mnd, mtnl d Frnc Cltr, ntrvw flv dns ls nrcks t, dsrms, dbl pg dns Lb. L’ccl n lbrr st bn, l ss : n ms près s srt, Ntr nnm ft l’bjt d dx rdtns pr ttndr n trg 15 000 xmplrs. Dns l’rbr gnlgq dsrms bn tff d l fmll ds nvx cnsrvtrs vns d gch pr mx l tncr - d Mchl nfry ln Fnklkrt t Pscl Brcknr vc q l sgn n lvr (1) -, Mch rprsnt l brnch ntcptlst, l fbr «n drt n gch». n pplst rvndq, chntr d l «dcnc rdnr» t ds scts trdtnnlls. ntmtrlsm l y n dzn d’nns, ss lvrs mpss dm Smth (2002) l’mpr d mndr ml (2007) sdsnt gch.

Quand protégerons-nous les emplois plutôt que les salariés ? Le sommet social n’a satisfait personne, en plus d’avoir été profondément ennuyeux. Sur la question attendue de la « flexisécurité », cette flexibilité de l’emploi adossée à une protection forte, rien de neuf n’est apparu sous le soleil, ou plutôt la pluie parisienne. La France reste le dernier pays d’Europe engoncé dans des réglementations du travail infernales. C’est sans doute pour cette raison que Laurence Parisot est ressortie inquiète de ces multiples tables rondes. Surtout qu’elles ne font qu’ouvrir un long processus dont personne n’attend grand-chose d’autre que de nouvelles taxes et de nouvelles complications pour les entreprises. Le Medef a proposé un droit conventionnel prenant la forme d’un « accord de mobilité professionnelle individuelle sécurisée ». Tout salarié pourrait abandonner son employeur pour un nouvel emploi, et décider plus tard de revenir vers lui tel l’enfant prodigue. L’argument de la défiance ne tient pas la route.

Comment expliquer la volatilité grandissante des électeurs ? - Le Monde Les citoyens sont de plus en plus indécis. Faut-il y voir de l’incohérence, de la légèreté ou le signe qu’ils sont plus critiques et plus libres ? LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Anne Chemin De plus en plus d’électeurs se montrent déloyaux, inconstants et volages. En 2017 comme lors des scrutins précédents, ces citoyens indécis jonglent avec les fidélités partisanes, hésitent entre les différents candidats, font une incursion en territoire ennemi avant de retourner chez leurs anciens camarades. Depuis les années 1980, de nombreux politologues font de savants calculs pour mesurer cette mobilité qui rend les sondages de plus en plus aléatoires. En 2000, les politologues Nonna Mayer, Daniel Boy et Marc Swyngedouw prennent le relais en comparant, cette fois, les législatives de 1993, la présidentielle de 1995 et les législatives de 1997.

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