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Origine de la peste en Europe : une histoire de climat

Origine de la peste en Europe : une histoire de climat
Par Jacques Henry. Pour une fois l’étude du climat (passé, entendons-nous bien) vient d’éclairer le mécanisme des grandes pandémies de peste qui ravagèrent l’Europe du XIVe au XIXe siècle. Elle explique aussi la raison pour laquelle un réservoir de la bactérie responsable de ce mal (Yersinia pestis) persista aussi longtemps dans cette même Europe défiant toutes les théories épidémiologiques qui prévoient qu’une épidémie s’éteint d’elle-même. L’hypothèse du réservoir de la bactérie de la peste fut pendant longtemps le rat noir ou « rat des villes » comme le nommait Jean de la Fontaine et le vecteur de transmission à l’homme fut reconnu comme étant la puce (Xenopsylla cheopsis) qui se complait aussi bien avec le rat qu’avec l’homme. Ce sont donc de discrètes variations climatiques liées principalement à la mousson d’Asie qui furent la cause première de ces épidémies à répétition qui frappèrent l’Europe pendant 4 siècles. Source et illustrations —Sur le web Related:  Moyen-Âgehistoire des sciences

Les épidémies et les pestes au Moyen Âge. Le fléau des fléaux La liste des épidémies au Moyen âge est impressionnante. L'Angleterre paye son tribut; on cite les pestes de 1198, 1315; 1366, 1407. Les armées ne restent pas indemnes. La dysenterie épidémique décime les Croisés assiégeant Antioche (1098); des affections contagieuses atteignent les troupes de Frédéric Barberousse, marchant sur Rome (1167). (1384), de Charles VIII (1496) éprouvent de ce fait de grandes pertes. Saint Louis et les pestiférés de Carthage, par Lethière. On le voit, toutes ces maladies épidémiques, contagieuses et infectieuses ne correspondent pas toujours à la peste proprement dite. Le feu sacré.En 945, 983, 1039, 1041 et à d'autres périodes du XIe siècle, une maladie terrible, dont les contemporains retracent l'effrayant tableau, visite la Lorraine, la France, l'Italie. Sous une peau livide, ce mal ronge les chairs; les patients, sont d'abord enveloppés d'un froid glacial que rien ne peut combattre, puis surviennent des chaleurs intolérables. , Tartarie .

Faut-il repenser la théorie de l'évolution? Charles DarwinFaut-il repenser la théorie de l’évolution ? Deux pavés sont jetés dans la mare de ce débat qui sent toujours le soufre tant il se lie à des questions philosophiques touchant aux croyances et aux idéologies, jusqu’à l’intérieur de la communauté scientifique. C’est, hier matin dans la revue Nature, la proposition d’un groupe de huit biologistes dont le chef de file est Kevin Laland, professeur de biologie comportementale et évolutionniste à l’université de Saint-Andrews (Royaume-Uni). Elle s’exprime par un article qui incite à extraire la théorie du «génocentrisme» —le gène au centre des processus évolutifs. Immédiatement contré par une autre tribune, dans les mêmes pages, d’un groupe de biologistes dirigé par Gregory Wray (Duke University, Etats-Unis). Le socle théorique de la biologie évolutionniste Tout manuel universitaire de biologie expose aux étudiants la «théorie synthétique de l’évolution». Depuis, les approches évolutionnistes tournent autour du gène. Sur le blog:

Peste noire 1347-1352 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La peste noire est une pandémie de peste bubonique[1],[2], causée par la bactérie Yersinia pestis[3], qui a touché la population européenne entre 1347 et 1352. Elle n'est ni la première ni la dernière épidémie de ce type, mais elle est la seule à porter ce nom. On estime que la peste noire a tué entre 30 et 50 % de la population européenne en cinq ans, faisant environ vingt-cinq millions de victimes[4]. Les épidémies précédentes[modifier | modifier le code] Le Moyen Âge fut traversé par de nombreuses épidémies. Chronologie[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] La peste bubonique sévissait de façon endémique en Asie centrale, et ce sont probablement les guerres entre Mongols et Chinois qui provoquèrent les conditions sanitaires permettant le déclenchement de l'épidémie. Diffusion[modifier | modifier le code] Carte de diffusion de la peste noire Conséquences[modifier | modifier le code]

Wallace : père de la biogéographie LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Laurent Brasier Le 7 novembre 1913 disparaissait un des esprits scientifiques les plus brillants de son temps, le naturaliste anglais Alfred Russel Wallace (1823-1913), codécouvreur du principe de la sélection naturelle. Longtemps plongée dans l'ombre de son illustre aîné, Charles Darwin (1809-1882), son oeuvre, d'une exceptionnelle ampleur, commence à être redécouverte, notamment en France, sous l'impulsion des Editions de l'Evolution, qui lui consacrent une collection et ont publié sa première biographie en français (Alfred R. Wallace, l'explorateur de l'évolution, de Peter Raby). Dans un des ouvrages qu'il lui consacra (Island Life, 1880), Wallace énonça en termes très simples l'objet de la biogéographie : expliquer pourquoi des organismes « sont là et d'autres ne sont pas là ». Biogéographe lui-même et professeur à la Western Kentucky University, Charles H. Enquête sur un aventurier de l'esprit .

Construis ta cité médiévale Au Moyen Âge, l'Europe est encore très rurale. Sur les terres du seigneur ou du monastère, de petits villages se regroupent autour d'une église. Pour assurer leur protection, leur seigneur a fait bâtir son château fort. La population se divise en trois groupes où chacun trouve une place et un rôle : les gens du peuple, les nobles et les religieux. Mots clés : Voir aussi : Vidéo Serious game Dossier Que suis-je : la philo bouscule la biologie LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Nicolas Chevassus-au-Louis La « une » de la revue Nature Reviews Immunology d’octobre annonçait un article signé d’un trio improbable : un philosophe, un physicien et un biologiste. « Notre article propose un double formalisme philosophique et mathématique pour des données expérimentales d’immunologie », explique Eric Vivier, directeur du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy et dernier signataire de l’article. A la clé : une nouvelle théorie du fonctionnement du système immunitaire alternative à celle, aujourd’hui hégémonique, du « soi » et du « non-soi ». Cette théorie, formulée dans les années 1940 par le virologue australien Frank Macfarlane Burnet (Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1960), énonce que le système immunitaire protège l’organisme contre les agressions extérieures en distinguant au niveau moléculaire le soi (les cellules de l’organisme) du non-soi. Le système immunitaire peut ainsi attaquer le soi.

Peste noire: plus de 160 personnes hospitalisées au Kirghizstan SCIENCE - Plus de 160 personnes ont été hospitalisées au Kirghizstan après le décès la semaine dernière d'un garçon de peste bubonique, appelée aussi peste noire, extrêmement contagieuse, a annoncé mercredi le ministère de la Santé de cette ex-république soviétique d'Asie centrale. "Au total, 160 personnes ont été en contact" avec le garçon contaminé, Timerbek Issakounov, qui est décédé jeudi dernier dans le district d'Ak-Souou (est), situé non loin du lac Issyk-Koul, une destination très prisée des touristes, a déclaré le ministère dans un communiqué. "Toutes ces personnes sont sous surveillance médicale" et prennent des antibiotiques, indique le communiqué, en précisant que l'état de tous les patients est "satisfaisant". Lire aussi:»Comment la peste a fait son retour »Peurs alimentaires: retour vers le Moyen Âge?»Saint-Martin : un cas de choléra "probable" dans sa partie française Ganglions enflés au niveau du cou et sous les aisselles Close Shutterstock La rage Source : OMS

Darwin et le darwinisme social La Filiation de l'hommeEnfin une traduction fidèle de The Descent of Man, de Charles Darwin. Elle est due à l'équipe d'universitaires réunis par Patrick Tort pour mettre à la disposition du public francophone une édition intégrale des ouvrages du grand biologiste soutenue par une nouvelle traduction respectant la pensée et le détail d'expression de l'inventeur de la théorie de l'évolution des espèces. The Descent of Man, publié en 1871 par Charles Darwin permet à ce dernier d'inclure l'homme dans son étude des variations et de la sélection naturelle chez les animaux. Il n'avait pas osé le faire dans l'Origine des espèces publié en 1859. Voici une interview de Patrick Tort directeur de l'Institut Charles Darwin international et chercheur au Muséum national d'histoire naturelle. Une version courte de cette interview est parue dans Libération vendredi dernier. Pourquoi cette lecture erronée a-t-elle si longtemps prévalu au cours du 20ème siècle ? Charles Darwinprosélytisme décalé.

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