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Les filles peuvent réussir aussi bien que les garçons, mais...

Les filles peuvent réussir aussi bien que les garçons, mais...
Papa scientifique, maman littéraire ? Dans une étude publiée le 5 mars, l'OCDE dévoile les écarts de performance entre filles et garçons et tente d'en comprendre les mécanismes. Car les filles peuvent être aussi bonnes en sciences que les garçons. Les garçons apprennent à devenir aussi bons en compréhension de l'écrit que les filles. Pourtant le destin des unes et des autres est tracé par le poids des stéréotypes qui, au final, piègent les filles. L'Ecole peut lutter contre les stéréotypes de genre. Les écarts de compétences entre filles et garçons ne sont pas innés En anglais, l'étude s'appelle "Les ABC de l'égalité". Filles et garçons peuvent échapper aux stéréotypes de genre. De forts écarts de scolarité Pourtant les scolarités des filles et des garçons sont bien différentes. Le numérique joue un rôle éclairant dans cette situation. Au final, " les garçons semblent mieux préparés que les filles pour l’entrée dans la vie active ou la recherche d’un emploi. Que peut faire l'Ecole ? Related:  oprincipalo

Peut-on toucher aux disciplines ? Qu'est ce qui est au coeur de l'identité enseignante et qui parait immuable ? La discipline scolaire. Dans un article de la revue Administration & éducation (n°4), Alain Boissinot remet en question l'ordre disciplinaire. Pour lui il empêche l'Ecole de s'adapter à l'évolution des besoins éducatifs et conduit à l'inflation des horaires. Pourquoi remettre en cause les disciplines ? Dans le débat éducatif on est souvent sommé de choisir entre l'éducation et l'instruction, les connaissances et les compétences, pour ou contre les disciplines. On peut distinguer deux défauts. Le second reproche que l'on peut faire aux disciplines c'est qu'elles ne correspondent pas entre elles. Mais le système éducatif multiplie encore les disciplines avec par exemple l'ECJS, l'Histoire des arts, une discipline non universitaire, l'informatique bientôt l'enseignement moral et civique (EMC) et le coding. Il faut s'interroger. Des disciplines doivent disparaitre ? Certaines tendent à disparaitre. Je l'espère.

Les diplômes restent plus importants que les compétences "Les diplômes sont plus reconnus que les compétences : l’élévation du niveau de formation a un impact positif plus fort sur les revenus du travail que l’élévation du niveau de compétence en littératie", constate l'Ocde dans un nouveau numéro des Indicateurs de l'éducation. L'OCDE se penche aussi sur l'inflation de diplômes et ses effets. Selon l'OCDE le niveau de formation paye d'autant plus que les diplômés sont rares. "L’augmentation du nombre de diplômés de l’enseignement tertiaire ne semble pas avoir entraîné de phénomène d’« inflation » susceptible d’éroder la valeur de ce diplôme sur le marché du travail",affirme l'OCDE. Pourtant ses propres données établissent que les diplômés de l’enseignement supérieur "bénéficient de l’avantage le plus élevé en termes de revenus du travail relatifs lorsqu’ils vivent dans un pays où les diplômés de ce niveau d’enseignement sont peu nombreux". L'étude

Une nouvelle étude invite à réduire le nombre d'élèves par classe "Les politiciens devraient peser soigneusement l'efficacité d'une réduction du nombre d'élèves par classe". Une nouvelle étude, la troisième en un an, vient à nouveau démontrer l'efficacité de la réduction du nombre d'élèves par classe. Sa particularité est de venir d'un pays où on rend les enseignants seuls responsables de l'échec scolaire : les Etats-Unis. Son efficacité vient aussi du fait qu'elle est la 3ème en un an. Intéressée à la lutte contre les inégalités scolaires, l'éducation nationale peut-elle continuer à faire la sourde oreille ? Une synthèse de travaux convergents Publiée par le National Education Policy Center, Université du Colorado, l'étude de Diane Whitmore Schanznbach pourrait bien inverser la tendance aux Etats-Unis. DW Schanznbach s'appuie sur une revue quasi exhaustive de la littérature en langue anglaise pour démontrer et expliquer l'efficacité de la réduction de la taille des classes. Des études françaises vont dans le même sens Contre la pensée dominante

Bruno Robbes : Malentendus à propos de l’autorité à l’école "En insistant sur l'exigence de respect et de politesse des élèves à l'égard du maître, nos responsables politiques semblent nous dire que le respect de l'enseignant serait un dû, du fait même de son statut... En affirmant que « tout comportement mettant en cause les valeurs de la République ou l'autorité du maître ou du professeur fera l'objet d'un signalement au chef d'établissement », qu' « aucun incident ne sera laissé sans suite » et qu'il faudrait développer le recours aux mesures de responsabilisation, nos responsables politiques semblent d'une part, réduire l'autorité à l'exercice de la force et d'autre part, externaliser son traitement hors de la classe voire hors de l'établissement." Maitre de conférences à l'Éspé de l'académie de Versailles, Bruno Robbes démonte le discours gouvernemental sur l'autorité. Pour lui il ne suffira pas d'un enseignement de la morale civique pour que les élèves intègrent les valeurs républicaines. Verbatim Deux questions pour poursuivre

Socle commun : Un socle qui fixe de grands principes sans LPC Le nouveau socle commun rédigé par le Conseil supérieur des programmes (CSP) est-il susceptible de relever le niveau éducatif des jeunes français ? La réponse ne se trouve pas dans le socle, publié le 18 février, qui pose des principes généraux mais ne définit pas précisément les connaissances et compétences précises à acquérir. Le socle ne fixe pas plus les outils d'évaluation même s'il précise des conditions dévaluation. Cinq domaines croisant les disciplines "Le socle, qui définit un cahier des charges pour les grands attendus de fin de scolarité obligatoire, doit toujours être appréhendé en relation avec les programmes de cycle, qui l’opérationnalisent". L'aspect le plus innovant du socle c'est de délimiter 5 domaines de la culture scolaire qui dépassent les disciplines scolaires classiques. 1- Les langages pour penser et communiquer 2- Les méthodes et outils pour apprendre 3- La formation de la personne et du citoyen 4- Les systèmes naturels et les systèmes techniques François Jarraud

Pour une nouvelle classe inversée "Comment rendre la rencontre entre l'élève et l'enseignant possible, sans rien abandonner sur le niveau ou sur les objectifs ? Comment changer ce qui ne fonctionne plus ?" Alain Taurisson n'est certainement pas le seul professeur à se poser cette question. Il propose, dans un petit livre accompagné de fiches pratiques et d'exemples, écrit avec une enseignante de lettres, Claire Herviou, d'inverser l'école, c'est à dire de mettre vraiment les activités des élèves au centre de la classe à la place du monologue du maitre en direct ou en différé à la maison. Car pour Alain Taurisson la "classe inversée" qui connait une certaine mode actuellement ne peut pas convenir à la plupart des élèves. Pour cela il faut une prise de conscience par l'élève de son apprentissage. Alain Taurisson, Claire Herviou, Pédagogie de l'activité : pour une nouvelle classe inversée. Alain Taurisson : " Le travail avec les autres c'est transgressif" Je ne crois pas. Vous parlez de collaboration entre les élèves.

Préjugés, stéréotypes, discriminations sexistes : Comprendre pour agir Comment faire face concrètement, aujourd'hui, aux préjugés sexistes, au collège et au lycée ? Dans un climat tendu, où les propos des enseignants font l'objet d'un examen suspicieux, pas facile de trouver le ton juste, sans heurter les convictions ni se limiter aux images anecdotiques. Pour les professeurs qui doivent à la fois assurer leur enseignement, faire face à des situations concrètes qui demandent une réponse rapide et efficace, et rendre compte des présupposés de leurs propos, trouver l'attitude adaptée relève de la gageure. Hugues Demoulin, docteur en psychologie sociale, chargé de mission pour l'égalité entre filles et garçons dans l'académie de Rouen, propose, dans un ouvrage remarquablement éclairant, quelques outils pour mieux comprendre comment mener une éducation à l'égalité filles-garçons dans le cadre scolaire, par une démarche de fond qui dépasse l'action occasionnelle. Droits de la personne vs habitudes sociales Quelle pédagogie pour l'égalité ? Jeanne-Claire Fumet

Collège : Louis Maurin et Jacques Fournier dans le débat Louis Maurin annonce l'échec de la réforme de l'éducation nationale et dénonce le conservatisme enseignant. "Bien des raisons expliquent le soutien à ce conservatisme scolaire de classe. L’une des principales est le mépris social porté envers ceux qui constituent la graisse du « mammouth », les enseignants. Non par les parents en général, mais par les élites politiques, médiatiques et l’institution elle-même. De la même façon qu’une partie des ouvriers se tourne vers le Front national pour exprimer leur colère, nombre d’enseignants se radicalisent faute d’être entendus et soutenus au quotidien", écrit-il. Inversement, Jacques Fournier, ancien secrétaire général du gouvernement Mauroy, auteur de "Politique de l'éducation", intervient en soutien à la réforme. " La priorité à l’éducation est l’une des bien rares promesses de la campagne présidentielle qui aura été tenue. Louis Maurin Jacques Fournier

Discours de Jean Jaurès à la jeunesse au Lycée d'Albi (1903) Retrouvez le discours de Jean Jaurès à la jeunesse au Lycée d'Albi, prononcé le 30 juillet 1903. En 1903, Jaurès est vice-président de la chambre des députés. Il est invité à parler au lycée Lapérouse d’Albi, où il fut enseignant entre 1881 et 1883. Cette allocution, devenue célèbre comme « discours à la jeunesse », et sans doute le plus cité des discours de Jaurès. Il y dévoile sa vision de la République : « un grand acte de confiance, un grand acte d’audace », basé sur la foi en l’homme, en la raison de chacun. « La République a vaincu parce qu’elle est dans la direction des hauteurs, et que l’homme ne peut s’élever sans monter vers elle, » affirme-t-il. Etant le seul intervenant invité à parler aux élèves du lycée d’Albi, il limite la teneur politique de son discours, mais ne résiste pas à mentionner « cette haute espérance socialiste qui est la lumière de [sa] vie. » Visionnaire, son socialisme réformiste fait déjà écho au dialogue social que l’on tente encore de mettre en place :

Les stages de 3ème revus par le CNEE Les stages de 3ème doivent évoluer, affirme une étude demandant une "nouvelle donne dans les relations école entreprise" publiée le 14 octobre par le Conseil national éducation économie. Le CNEE entend utiliser et la mise en place des EPI et celle du Parcours Avenir pour faire rebondir les relations entre les établissements secondaires et le monde économique. Au centre de cette nouvelle donne proposée à la ministre, la découverte du monde économique et l'esprit d'entreprendre. Tous les collégiens et lycéens devront avoir rencontré un acteur du monde de l'entreprise, effectué un sage en entreprise et participé à un projet entrepreneurial dans le cadre scolaire. Créé par Vincent Peillon en 2013, le CNEE est chargé d'une réflexion sur l'articulation entre le système éducatif et les besoins du monde économique. La refonte du stage de 3ème Le CNEE veut relancer le stage de 3ème pour en faire une vraie opportunité de découverte du monde professionnel et non une étape d'orientation.

Orientation : Le "libre choix des parents" porte préjudice aux élèves Laisser les parents libres de décider de l'orientation de leur enfant à la fin de la troisième est-il une bonne chose ? Après un premier rapport d'étape déjà fort critique en décembre 2014, le rapport de suivi de l'Inspection générale, dirigé par Aziz Jellab, publié le 10 janvier tranche négativement. "Le libre choix sans accompagnement et sans évolution dans les pratiques, notamment pour ce qui est de la liaison collège - lycée, risque de porter préjudice aux élèves moyens ou fragiles scolairement et de créer de la déception chez les parents". Un bilan sans appel qui va peser sur la survie de l'expérimentation. Et qui interroge globalement les réformes... A l'origine de l'expérimentation du "dernier mot laissé aux parents" pour l'orientation en fin de 3ème, une décision d'un Comité interministériel de la Jeunesse en février 2013. L'expérimentation Normalement, "en cas de désaccord, un entretien est proposé à la famille par le chef d'établissement. Une occasion de faire des économies ?

L'échec des programmes de réussite éducative La France est-elle incapable d'aider les enfants les plus fragiles ? Un nouveau rapport réalisé par l'Institut des politiques publiques, Ecole d'économie de Paris, sous la direction de Pascal Bressoux, Marc Gurgand, Nina Guyon, Marion Monnet et Julie Pernaudet, démontre l'inefficacité des programmes de réussite éducative. "Il n’existe pas, dans nos données, d’indice permettant de démontrer que les Programmes de Réussite Educative (PRE) ont, en moyenne, fait progresser, sur le plan cognitif et non-cognitif, les enfants bénéficiaires davantage que des enfants non-bénéficiaires aux difficultés de départ très comparables", affirme cette étude. Lancés en 2005, les PRE touchent 100 000 jeunes et coûtent près de 100 millions. Apparemment en pure perte. 100 000 enfants concernés Janvier 2005, le gouvernement Raffarin lance un grand "Plan de cohésion sociale" censé remédier à la montée des inégalités et de renouer le contact avec les familles les plus fragiles et souvent les plus délaissées.

Le chef d'établissement pédagogue ? Qu'est ce qui définit le chef d'établissement aujourd'hui ? D'où vient sa légitimité ? Quel est son rôle ? Comment le métier évolue-t-il ? "Réfléchir à l'identité professionnelle des chefs d'établissement aujourd'hui conduit immanquablement à interroger le couple pédagogue / manager". Pourquoi pédagogue ? En gros l'ouvrage comprend deux parties. Pourquoi avoir choisi le terme de pédagogue ? Pourtant JY Langanay ne renie rien d'un engagement pour une évolution de l'école et un pilotage hardi. Un chef d'établissement diplomate ? L'ouvrage évoque la dotation horaire, les différents conseils (administration conseil de classe, conseils d'enseignement) que le chef d'établissement utilise pour faire passer ses choix pédagogique. "Pédagogues mais aussi diplomates", écrit-il après avoir mentionné la révolte contre la réforme du collège. François Jarraud Jean-Yves Langany, Le chef d'établissement pédagogue, Canopé, ISBN 978-2-240-03637-7. J'ai hésité en effet. L'autonomie devrait aller jusqu'où ?

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