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Organisation spatiotemporelle de l’apprentissage.

Organisation spatiotemporelle de l’apprentissage.
La manière d’apprendre et de se situer dans cet espace dit virtuel et pourtant bien réel est parfaitement illustrée dans ces 2 vidéos : «Famille ; révolution numérique, apprendre», une conférence,animée par Serge Tisseron et Serge Soudoplatoff, et «Les élèves doivent contribuer à produire des connaissances» de François Taddéi. Une nouvelle organisation pour une nouvelle manière d’apprendre. Cette conférence et cette interview rappellent l’importance du collaboratif mais aussi l’immense importance des lieux de savoir qu’ils soient localisés dans des lieux classiques à des heures classiques ou dans des lieux insolites» à des heures tout aussi «insolites». Elles révèlent, aussi, pour l’enseignant, le formateur ou le tuteur cette nouvelle manière d’apprendre. Ces vidéos sont une mise en abime de sa propre manière d’apprendre ou plutôt de la nouvelle manière dont j’apprends aujourd’hui. La nouveauté c’est la porosité des espaces et du temps que je consacre au travail et/ou au loisir. Related:  Théories

5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). Aucun neuroscientifique ne peut affirmer que les apprentissages seront plus profonds et plus durables si un enseignant enseigne exclusivement en fonction du style d’apprentissage. En revanche, il est vrai que nous apprenons tous par différents canaux : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. 2. Les chercheurs en neurosciences n’ont jamais réussi à démontrer qu’une personne pourrait être « plutôt cerveau gauche ou plutôt cerveau droit ». 3. La Brain Gym consiste en des exercices de coordination pour optimiser le développement du cerveau. : Brain Gym® : l’importance du corps pour apprendre. 4. 5. 26 février 2015

Le modèle IMAIP – présentation de M. LEBRUN et C. BATIER sur le mooc Elearn² Au cours de la première semaine du Mooc Elearn², Marcel Lebrun développe son approche IMAIP. C’est simple et drôlement efficace, et ça justifie de s’inscrire au Mooc si il en est encore temps. Comme souvent, Marcel Lebrun nous donne une perspective historique. Le cours magistral est un reste du Moyen-Age, époque à laquelle le livre est rare. Avec les livres, et plus encore avec Internet, le modèle doit évoluer. « La formation peut être regardée comme la mise à disposition du futur formé d’occasions où il puisse apprendre. Marcel Lebrun nous promet un modèle simple, en cinq mots clés… L’enchevêtrement de fils électriques derrière lui, sur la vidéo nous dit pourtant le contraire. Mais avant d’y venir, il nous propose un itinéraire à travers les pédagogues qui l’ont inspiré. Le modèle se construit autour de trois mots clés : Les moteurs entre ces éléments sont la motivation et les interactions que la formation produit. Au cours de la vidéo, le modèle est détaillé. J'aime : J'aime chargement…

4 stades de perturbation de l’apprentissage traditionnel par les TIC Il existe une bonne variété de modèles théoriques pour situer l’enseignant dans son progrès technopédagogique (SAMR, ASPID, Raby, matrice MIT, etc.). En voici un qui s’intéresse aux élèves. Je suis tombée sur cette infographie diffusée sur Twitter par le site américain TeachTought. Elle présente 4 stades d’intégration de la technologie non pas dans l’enseignement, mais dans l’apprentissage. Le modèle interroge le degré de perturbation de l’apprentissage traditionnel apporté par les TIC. En voici une traduction et une adaptation libres : Premier stade : Apprentissage dirigé L’apprenant utilise la technologie de façon dirigée. L’apprenant est dirigé dans le choix et l’utilisation constructiviste de la technologie à des fins d’apprentissage, mais c’est souvent pour accomplir des tâches purement académiques (qui seraient entièrement réalisables sans la technologie). Deuxième stade : Apprentissage encadré Troisième stade : Apprentissage mobile. Quatrième et dernier stade : Apprentissage autodirigé

Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.

8 façons d'exploiter la puissance du mind mapping au quotidien ! Je ne dirais jamais assez de bien de ce formidable outil qu’est le mind mapping. Pour rappel, une mind map ou carte mentale consiste à exposer visuellement vos idées. On part d’une idée centrale et on en décline les différentes composantes dans des branches tout autour. Le but: avoir un véritable plan visuel de vos idées pour plus de clarté et d’efficacité. Dans cet article, je vais évoquer plusieurs façons d’utiliser le mind mapping pour accomplir une variété de tâches. Leur utilisation n’ayant comme limite que votre imagination, je vous encourage fortement à explorer cet outil et voir comment vous pouvez l’intégrer à votre vie. Si vous voulez aller plus loin et exploiter tout le potentiel des cartes mentales, sachez qu’il existe une excellente formation sur le sujet. Grâce à elle, vous apprendrez notamment à: Pour voir la vidéo de présentation de cette méthode simple et ludique, cliquez sur l’image ci-dessous En attendant, place à l’article ! 1. Le mind mapping en réunion 2. 3. 4. 5. 6. Qui ?

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene

Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l’erreur sera souvent sanctionnée lors d’une évaluation finale. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. L’erreur peut également servir d’indicateurs des processus intellectuels en jeu lors d’un apprentissage. L’enseignant peut avoir ce rôle : il doit situer les erreurs dans leur diversité afin de déterminer les modalités de l’intervention didactique à mettre en œuvre. Pour nous aider, Jean Pierre Astolfi nous propose, à cet effet, une typologie des erreurs en fonction de leurs origines. Typologie des erreurs. L’erreur peut relever de la compréhension des consignes.

Du labo à l'école : Les sciences cognitives vont-elles changer l'École ? Les sciences cognitives vont-elles changer l'école ? Peuvent-elles permettre de définir des méthodes d'apprentissages scientifiques pour faire mieux apprendre les enfants ? Chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli est particulièrement bien armée pour répondre à ces questions. L'ouvrage éclaire les apports des sciences cognitives sur les capacités des enfants. Mais l'ouvrage va plus loin. Loin des nombreux neuromythes qui circulent, Elena Pasquinelli montre le chemin ambitieux d'une véritable prise en compte des découvertes des neurosciences en éducation. Elena Pasquinelli, Du labo à l'école : science et apprentissage, Le Pommier éditeur, ISBN 9-7827-46-506824 E. Votre ouvrage porte sur l'éducation aux sciences. Il y a deux raisons. Dans votre livre vous dites que pour enseigner les sciences, leur connaissance n'est pas suffisante. C'est une remarque qui est vrai pour l'enseignement en général. Mais il y a aussi la vie de la classe.

L-e-c-t-u-r-e. Lecture. Le plaisir de la lecture... pour presque tous. Ceux qui lisent facilement ne réalisent guère à quel point le processus est subtil. Quand on demande à des grands lecteurs quelle est la source de ce qu’ils rapportent, parfois ces derniers ne sont pas en mesure d’affirmer s’ils l’ont lu ou s’ils l’ont vu en vidéo ou même en quelle langue ils l’ont lu. Ce qui illustre à quel point le processus du décodage du signe jusqu’à la création de la pensée ou de l’image dans l’esprit du lecteur est intime. Comment on apprend à lire De nombreuses recherches sur l’apprentissage de la lecture démontrent les multiples stratégies que l’esprit mobilise pour lire de plus en plus vite. On en vient à comprendre que toutes procèdent à l’enrichissement de l’expérience de la lecture. On apprend d’abord à décoder les lettres et des groupes de lettres et on les associe à des sons et rapidement à des significations et des images. o - oh - au - eau / po, pom, pomme 1/4 de seconde On ne lit pas de façon continue mais bien par petits sauts. Aimer lire Références :

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