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On a découvert les mécanismes probables de l'addiction, et ce n'est pas ce que vous pensez 

On a découvert les mécanismes probables de l'addiction, et ce n'est pas ce que vous pensez 
Voilà maintenant un siècle que l'on a commencé à interdire certains stupéfiants, et pendant ces cent années de lutte contre la drogue, nos professeurs et nos gouvernements nous ont tous dit la même chose sur l'addiction. Cette histoire est si profondément ancrée dans notre esprit que nous la tenons pour acquise. Elle nous semble évidente, et manifestement vraie. J'y croyais moi aussi, jusqu'à ce que j'entame il y a trois ans et demie un périple de 50 000 kilomètres qui servirait de base à mon nouveau livre, Chasing The Scream: The First And Last Days of the War on Drugs, afin de comprendre ce qui se cachait réellement derrière cette lutte contre la drogue. Or ce que j'ai appris en cours de route, c'est que presque tout ce qu'on nous a dit est faux et qu'une histoire très différente attend d'être racontée, pour peu que nous soyons prêts à l'entendre. C'est une raison toute personnelle qui m'a poussé à chercher ces réponses. J'avoue avoir été sceptique. Il existe une alternative. Related:  geopolitics

La responsable des malheurs du monde : la « end bottom line », par Alain Benajam Suite à mon article sur « Les voies d’une Nouvelle Révolution Française » [1], de nombreux lecteurs m’ont demandé qui pouvaient être désignés responsables de l’impérialisme, impérialisme que je plaçais à la source des malheurs du monde. Beaucoup me sommaient d’y voir la main de quelques communautés ou sectes particulièrement maléfiques qui tireraient les ficelles de cette machinerie impérialiste. Et bien non, il n’y a aucune secte, aucune communauté pour pousser le monde vers le gouffre ou il s’avance à grand pas. Nulles toges, nuls tabliers, nulles kabbales, nulles paroles sibyllines pour présider à l’impérialisme ; le véritable responsable est à chercher ailleurs et voici son nom : la « end bottom line » [2]. La « end bottom line », dans la langue de l’impérialisme, désigne la dernière ligne du bas d’un bilan de société. Ce système d’accumulation du capital est communément appelé capitalisme. Structure d’un bilan de société Que peut-il faire ? 1. 2. 3. 4. 5. 1. la concurrence - 1. - 2.

L’Europe autorise les OGM : la France n’a pas la possibilité de s’y opposer L’Europe autorise les OGM, aucun pays n’est en mesure de pouvoir préserver sa population de cette décision compte tenu du marché de libre échange économique. Les différentes politiques nationales sont donc bien ignorées par Bruxelles : emballez c’est pesé ! L’Europe a donc décidé d’autoriser l’importation et la commercialisation de 19 organismes génétiquement modifiés (OGM). Cette autorisation s’impose. La mesure s’est accélérée « car les Etats ne parvenaient pas à trouver un compromis ». La Commission impose donc de force à tous les pays son autorisation qui prend application immédiatement pour une durée de dix ans. Que faire alors des états membres qui s’opposent aux OGM ? L’Europe laisse de faux espoirs aux pays « anti-OGM » qui ont la possibilité de restreindre ou d’interdire ces biens sur leur territoire. « Très bien » me direz-vous ? Les USA trouvent que la Commission Européenne ne va pas assez loin ! Fabrice Renault Mieux vivre autrement

[Breaking] Julian Assange: They've Won, Mass Surveillance Here To Stay AnonHQ December 11th, 2015 | by CoNN Cyber Security We’ve lost the battle for privacy. We now must learn to live with the consequences, as governments ramp up surveillance worldwide. This was the message Julian Assange, founder of WikiLeaks, conveyed as he spoke at a panel discussion (part of a conference dedicated to RT’s 10th anniversary). For the last three years Assange has been trapped in the Ecuadorian embassy in London, and he spoke via live feed. The topic of the panel discussion was straightforward: Security or Surveillance: Can the right to privacy and effective anti-terror security coexist in the digital age? Assange’s wasn’t in a good mood. It’s not just large Western countries that are being taken over either; he believes that small and medium-sized countries are beginning to watch their citizens too. Privacy “will not be coming back, short of a very regressive economic collapse, which reduces the technological capacity of civilization,” Assange said. Why? Could Assange be right?

La baisse des prix du pétrole renverse l'échiquier géopolitique, par Thierry Meyssan L’année dernière, les patrons des plus grandes compagnies pétrolières du monde occidental plaidaient pour une réduction de l’émission de CO2. Ils espéraient encore obtenir des aides publiques pour développer des sources d’énergie alternatives au pétrole. Mais aujourd’hui le prix du pétrole prive ces investissements de rentabilité. En deux ans, le marché mondial des sources d’énergie a été bouleversé. Le mythe de la pénurie Le ralentissement de l’économie des pays occidentaux et celui de certains pays émergents s’est traduit par une baisse de la demande, tandis que la croissance continue en Asie l’a, au contraire, augmentée. Ce premier constat contredit ce qui était la doxa des milieux scientifiques et professionnels durant les années 2000 : la production mondiale s’approchait de son pic, le monde allait connaître une période de pénurie au cours de laquelle certains États allaient s’effondrer et des guerres de ressources éclater. La fin des prix artificiels

Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale, par Thierry Meyssan Favorable au Brexit, la reine Elizabeth va pouvoir réorienter son pays vers le yuan. Personne ne semble comprendre les conséquences de la décision britannique de quitter l’Union européenne. Les commentateurs, qui interprètent la politique politicienne et ont perdu depuis longtemps la connaissance des enjeux internationaux, se sont focalisés sur les éléments d’une campagne absurde : d’un côté les adversaires d’une immigration sans contrôle et de l’autre des « pères fouettards » menaçant le Royaume-Uni des pires tourments. Or, les enjeux de cette décision n’ont aucun rapport avec ces thèmes. Dans un futur très proche, nous assisterons identiquement à la dissolution de l’Union européenne, puis de l’Otan, et s’ils n’y prennent garde au démantèlement des États-Unis. Quels intérêts derrière le Brexit ? Contrairement aux rodomontades de Nigel Farage, l’UKIP n’est pas à l’origine du référendum qu’il vient de gagner. Nous changeons d’ère. Qu’est-ce-qui va changer ?

En politique comme dans les entreprises, “les médiocres ont pris le pouvoir” - Idées Sous le règne de la médiocratie, la moyenne devient une norme, le compromis domine : idées et hommes deviennent interchangeables. Il faut résister à la révolution anesthésiante, alerte le philosophe Alain Deneault. C'est d'une « révolution anesthésiante » qu'il s'agit. « Il n'y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l'incendie du Reichstag, et l'Aurore n'a encore tiré aucun coup de feu, écrit le philosophe Alain Deneault qui enseigne la pensée critique en science politique à l'Université de Montréal. Qu'entendez-vous par « médiocratie » ? En français, il n'existe pas d'autre mot que celui de « médiocrité » pour désigner ce qui est « moyen ». « Supériorité » renvoie à ce qui est supérieur, « infériorité » à ce qui est inférieur, mais « moyenneté » ne se dit pas. La médiocratie désigne ainsi un régime où la moyenne devient une norme impérieuse qu'il s'agit d'incarner. Quelle est cette injonction ? C'est le versant politique de la genèse de la médiocratie. Non.

«Le système de la globalisation néolibérale craque de toute part» Interview de Natacha Polony accordée à Figarovox A l’occasion de la sortie de l’essai collectif du Comité Orwell, Bienvenue dans le pire des mondes, sa présidente, Natacha Polony a accordé un entretien fleuve au Figarovox. Pour cette éditorialiste et essayiste française, il existe aujourd’hui une forme de totalitarisme soft.Figarovox: Vous publiez avec le Comité Orwell que vous présidez l’essai Bienvenue dans le pire des mondes. Natacha Polony: Les concepts qu’ont mis en place Orwell [«1984»] et Huxley [«Le Meilleur des mondes»] permettent de penser un monde qui en apparence est totalement différent. Quel est ce système dont vous parlez? Nous avons cru être débarrassés des idéologies, mais nous avons aujourd’hui à l’œuvre quelque chose qui se présente sous les habits de l’évidence, parfois de la science économique, en tout cas du pragmatisme, mais qui relève bel et bien de l’idéologie. Le capitalisme est-il forcément prédateur? Et y a-t-il une «novlangue»? Bien sûr!

La falsification de l’histoire: un moyen de maintenir le pouvoir impérial Les raisons pour lesquelles la vérité historique est si importante pour le présent par Wolfgang Effenberger* Le 14 juillet 2017, le jour de la Fête nationale française, le président Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump assistaient sous les yeux du monde entier au défilé militaire sur les Champs Elysées à Paris. Les deux présidents commémorèrent également l’entrée en guerre des Etats-Unis du 6 avril 1917 aux côtés de l’Entente, en associant cet important événement historique aux célébrations du 14 juillet.1 Il y a cent ans, le 13 juin 1917, le général américain Pershing entra dans Paris avec son état-major; début juillet, les premiers 14 000 soldats américains se retrouvèrent en France.2 A la fin de la guerre, leur nombre s’élèvera à 2 millions. «Mettre sous pression l’Allemagne et l’Autriche» Dépenses militaires en augmentation Préparations à la guerre aux Etats-Unis Garantir les obligations de guerre accordées aux puissances de l’entente Protestations en Allemagne

Analyse de la crise nucléaire sur la péninsule coréenne Prise de position du Professeur Hans Köchler, président de l’«International Progress Organization» – Vienne, 30 août 2017 L’International Progress Organization salue la déclaration du président du Conseil de sécurité de l’ONU du 29 août 2017, dans laquelle il renforce la position du Conseil de maintenir le concept d’une péninsule coréenne exempte d’armes nucléaires et où il appelle à trouver, par le dialogue, une solution pacifique et globale à la crise.En rappelant la déclaration des organisations non-gouvernementales du 14 juillet 2003, soutenue par l’International Progress Organization, au sujet du conflit de la Corée et le danger de la prolifération nucléaire, nous confirmons notre position que la politique des sanctions économiques poursuivie par le Conseil de sécurité touche avant tout la population civile sans apporter les résultats politiques désirés.

Le crépuscule de la guerre, par Thierry Meyssan Donald Trump et Vladimir Poutine lors du sommet bilatéral d’Helsinki, le 16 juillet 2018. Les guerres mondiales ne se terminent pas simplement par un vainqueur et un vaincu. Leur fin trace les contours d’un nouveau monde. La Première Guerre mondiale s’est conclue par la défaite des empires allemand, russe, austro-hongrois et ottoman. La cessation des hostilités a été marquée par l’élaboration d’une organisation internationale, la Société des nations (SDN) chargée d’abolir la diplomatie secrète et de régler par l’arbitrage les conflits entre les États-membres. La Seconde Guerre mondiale s’est conclue par la victoire de l’Union soviétique sur le Reich nazi et l’Empire nippon du hakkō ichi’u [1] [2], suivie d’une course poursuite entre les Alliés pour occuper les dépouilles de la Coalition vaincue. La Guerre froide n’était pas la Troisième Guerre mondiale. Le plan initial qui prévoyait de dresser le monde musulman contre le monde orthodoxe s’est transformé en cours de route.

Les États-Unis vont-ils se réformer ou se déchirer ?, par Thierry Meyssan 73% des électeurs millénaristes (c’est-à-dire croyant à l’imminence de la fin du monde) condamnent le candidat républicain Donald Trump. 68% d’entre eux considèrent que la candidate démocrate Hillary Clinton est plus apte à défendre les classes moyennes ; 64% qu’elle est meilleure en politique étrangère ; 61% en économie. Au cours de l’année de campagne électorale états-unienne que nous venons de traverser, la rhétorique a profondément changé et un clivage inattendu est apparu entre les deux camps. Si, au départ, les candidats parlaient de sujets proprement politiques (comme la répartition des richesses ou la sécurité nationale), ils traitent aujourd’hui principalement de sexe et d’argent. C’est ce discours et non pas les questions politiques qui a fait exploser le Parti républicain —dont les principaux leaders ont retiré leur soutien à leur candidat— et qui recompose l’échiquier politique, faisant ressurgir un très ancien clivage civilisationnel.

Les Gilets-Jaunes provoquent la restauration de la Constitution Le premier ennemi du peuple c’est un État qui se croit tout permis parce qu’il pense qu’il détient un pouvoir qu’il s’est attribué mais que jamais personne ne lui a donné. Le second ennemi du peuple c’est le même État qui veut faire croire qu’il est innocent. Le troisième ennemi du peuple, c’est l’État qui, se croyant ou se considérant innocent, pense que le peuple ne peut en aucun cas se permettre une incroyance en cette innocence. C’est ainsi qu’il fait passer la conscience d’une volonté démocratique du peuple à la croyance théocratique qui lui liera les mains. Si l’État se fait passer pour innocent, c’est parce qu’il se réfère à un principe supérieur à celui de la souveraineté constituante du peuple : le principe pontificaliste théocratique qui fait de l’État le Pontife de la société laïque. Voilà pourquoi le premier terroriste menaçant le peuple c’est l’État. Une Constitution c’est l’expression de la souveraineté du peuple. Ouvrons cette parenthèse. Fermons la parenthèse.

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