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Syriza, Podemos: l'ambition hégémonique des nouvelles gauches européennes

Syriza, Podemos: l'ambition hégémonique des nouvelles gauches européennes
Crédité de 36% des voix et 149 sièges sur 300, selon des résultats quasi-définitifs, Syriza est en voie d'accéder au pouvoir en Grèce. Une performance qu'espère imiter son homologue espagnol Podemos lors des législatives prévues pour la fin de l'année. Ces partis appartiennent tous les deux à la famille bien connue de la gauche radicale, mais sont aussi en train de la changer profondément, sur un plan stratégique notamment. Dans l’une de ses récentes interventions consacrées à la stratégie dont doit se doter Podemos, son leader Pablo Iglesias explique très clairement qu’il ne s’agit pas de constituer une gauche de la gauche capable de drainer 15% des voix sur une ligne qui serait marquée par la pureté doctrinale. Pour lui, il s’agit de capter plus de 50% des voix. La responsabilité du militant, explique-t-il, n’est pas devant la gauche, mais devant son «peuple» et devant son pays. Fin du cycle ouvert dans les années 70 La page des alliances semble tournée Pablo Iglesias, leader de Podemos Related:  Espagne

Le jeu politique espagnol se complexifie autour de quatre partis Le bipartisme espagnol n'en finit pas d'éclater. Après l'émergence de Podemos, le parti issu du mouvement anti-austérité des Indignados (« indignés ») à l'automne dernier, voici que surgit un quatrième larron, le parti de la citoyenneté, appelé en espagnol « Citoyens » (Ciudadanos ou « C's »). L'enquête Metroscopia pour El Pais parue le 8 mars laisse ainsi présager d'un paysage politique très fragmenté. Podemos reste ainsi en tête, comme depuis novembre, mais est en recul avec 22,5 % des intentions de vote (contre 27,7 % lors de la dernière enquête de février). Il est suivi par le parti socialiste PSOE avec 20,2 % des intentions de vote contre 18,3 % en février. Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy recule, lui, avec seulement 18,6 % des intentions de vote (contre 20,9 % en février). La fin du bipartisme Au-delà de son résultat, cette enquête permet d'ores et déjà de tirer plusieurs enseignements généraux. La crise des institutions Pourquoi cet effondrement du bipartisme ?

Espagne : Podemos réussit sa percée en Andalousie Podemos, le mouvement issu des Indignés, confirme sa percée dans le paysage politique espagnol. Ce dimanche 22 mars, les premières estimations réalisées par la télévision locale Canal Sur, ce parti aurait obtenu entre 19 et 22 des 111 sièges du parlement de la plus peuplée des communautés autonomes espagnoles et près de 17,5 % des voix. C'est un peu mieux même que ce que promettaient les derniers sondages qui prédisaient plutôt entre 14 % et 15 % des voix au parti de Pablo Iglesias. Cette percée, dans cette place forte de la gauche espagnole est un succès notable qui confirme, à six mois des élections générales du 20 novembre qu'il faudra compter avec Podemos dans l'avenir. Chute des partis traditionnels Parallèlement, le parti socialiste PSOE redevient le premier parti de la région avec 33 % des voix et entre 41 et 44 sièges, même si, par rapport au scrutin de 2012, il perdrait près de 6,5 points et au moins 5 sièges. Ciudadanos réussit son émergence

Espagne : de l’indignation à l’organisation Focalisées sur le personnage de Pablo Iglesias, les analyses du mouvement espagnol Podemos dénoncent souvent son « populisme » [1]. La success story de Podemos tient indubitablement aux capacités médiatiques de son leader, qui revendique de fait un populisme positif imprégné de références sud-américaines. Mais ce succès doit aussi être replacé dans son propre contexte : celui de l’intense mobilisation sociale qui a suivi le mouvement des Indignés en Espagne. Cet essai a pour objectif d’analyser le moment politique actuel en Espagne en s’interrogeant sur le lien entre Podemos et les autres processus politiques participatifs qui se sont constitués dans le sillage des Indignés. Comprendre la nature de ce lien implique de revenir sur le développement de ces mobilisations entre 2011 et 2015, et de s’interroger sur la permanence et la transformation de leurs acteurs, de leur langage et de leur répertoire d’action à chaque étape. Des Indignés aux « marées » sociales

Espagne: miracle ou mirage ? Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Alexandre Mirlicourtois Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV XerfiCanal TVet vousÉclairez-nous sur vos habitudes et attentes Par quel(s) moyen(s) préférez-vous suivre Xerfi Canal TV ? Abonnez-vous à la newsletter Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables

Podemos peut-il conquérir l'Espagne ? Ce texte est la traduction d'un article de Omar G. Encarnación, professeur de sciences politiques, paru dans la revue Foreign Affairs au début du mois de février. Il n'est donc pas immédiatement à jour. Il ne tient notamment pas compte des élections ayant eu lieu en Andalousie dimanche 21 mars. Il demeure un bon texte pour appréhender le phénomène Podemos. Après les élections grecques du 25 janvier qui ont porté au pouvoir Syriza, un parti de gauche radicale anti-establishment et anti-austérité, les projecteurs sont désormais braqués sur le parti espagnol Podemos, une organisation sœur de Syriza située dans un pays européen de bien plus grande importance, qui connaîtra bientôt ses propres élections législatives. Mais si la similitude entre Podemos et Syriza semble a priori évidente, Podemos est loin d'être une copie conforme de Syriza et, plus important encore, l'Espagne n'est pas la Grèce. Un phénomène maison En dépit de ces influences, Podemos reste cependant un phénomène spécifique.

L'austérité est-elle à l'origine de la croissance espagnole ? La croissance espagnole est devenue la coqueluche des observateurs économiques européens, en particulier en France. A juste titre, semble-t-il. Jeudi 26 mars, la Banque d'Espagne, la banque centrale du royaume a spectaculairement relevé ses prévisions de croissance du PIB de 2 % à 2,8 % pour 2015 et de 2.6 % à 2,7 % en 2016. En 2014, l'économie espagnole a progressé de 1,4 %. Tout semble aller pour le mieux outre-Pyrénées : l'investissement, la consommation et les exportations progressent. Inévitablement, le cas espagnol donne des arguments aux défenseurs des politiques de « réformes douloureuses qui paient plus tard. » La politique d'austérité initiée par le gouvernement socialiste en 2011 et approfondie durant les deux années suivantes par Mariano Rajoy auraient ainsi permis ce décollage espagnol. La reprise des exportations Rappelons rapidement le but des « politiques d'ajustement » défendues par les autorités espagnoles. Un rythme de croissance des exportations historiquement faible

Podemos, le parti qui bouscule l’Espagne, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, janvier 2015) Madrid, 15 mai 2011. Des milliers, puis des centaines de milliers de manifestants, bientôt rebaptisés « indignés » par la presse, se rassemblent à la Puerta del Sol, au cœur de la capitale espagnole. Ils dénoncent la mainmise des banques sur l’économie et une démocratie qui ne les « représente pas ». Trois ans plus tard, la place de la Puerta del Sol est vide. « On peine à y croire », sourit l’eurodéputé Pablo Echenique lors d’une rencontre organisée par le « cercle » parisien de Podemos en novembre 2014. « Notre parti a été créé en janvier 2014. La création de Podemos naît d’un constat : « A notre avis, le mouvement du 15-Mai s’est enfermé dans une conception mouvementiste de la politique, nous explique le sociologue Jorge Lago, membre du conseil citoyen de Podemos, sa direction élargie. Sur le plan électoral, même déconvenue. « 80 % de la population se disait en accord avec le mouvement, mais les gens ont continué à voter de façon traditionnelle », poursuit Lago. Dès 2003, M.

Elections locales en Espagne : une répétition générale avant le scrutin national Dimanche 24 mai, les électeurs espagnols seront appelés aux urnes pour une répétition générale avant les élections parlementaires du 20 novembre prochain. L'intégralité du corps électoral, soit plus de 34,5 millions d'électeurs, sont appelés à renouveler les 8.116 conseils municipaux. Parallèlement, 19 millions d'électeurs devront renouveler les assemblées de 15 assemblées régionales sur 19. Bref, dimanche soir, on en saura nettement plus sur l'état de la vie politique espagnole, même s'il faudra se garder d'une extrapolation hâtive : les élections parlementaires sont dans six mois et les élections municipales mettent souvent en jeu des listes locales apolitiques qui peuvent brouiller les pistes. Reste que certains points devront être observés de près. La fin du bipartisme intégral Le Parti populaire (PP), conservateur, du président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, devrait subir des reculs importants partout ce dimanche. Que vaut Podemos ? La montée de Ciudadanos

Séisme politique en Espagne Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Sur les places publiques de Madrid et Barcelone, des centaines de personnes dansaient de joie dimanche 24 mai. Les élections municipales et régionales en Espagne font figure de véritable séisme politique. Elles marquent la fin du bipartisme qui articule les institutions espagnoles depuis la Transition démocratique (1975-1982). Après quatre ans au pouvoir en Espagne, le Parti populaire (PP, droite, au pouvoir), marqué par la politique d’austérité menée durant la crise et une succession de scandales de corruption, s’effondre. Il perd 40 % des voix par rapport à 2011, permettant au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de remporter la victoire dans de nombreuses régions et mairies, malgré une nouvelle chute de 12,5 % des voix. Les clefs de Barcelone à Podemos Changement « irréversible » L’ampleur de la débâcle du PP se mesurera plus clairement durant les prochains jours ou semaines.

Elections en Espagne : percée historique des « indignés » Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le L'Espagne connait un bouleversement politique dimanche 24 mai, au soir des élections régionales et municipales. Le bipartisme qui organise la vie politique depuis 40 ans se voit ébranlé par la percée de forces politiques nouvelles, Ciudadanos (« Citoyens », centre) et Podemos (« Nous pouvons », gauche radicale). Le Parti populaire (PP, conservateur) du chef du gouvernement, Mariano Rajoy, paie ainsi le prix de quatre années de politique d'austérité et de scandales de corruption, qui touchent aussi le Parti socialiste ouvrier (PSOE). Lire aussi : La corruption empoisonne la politique en Espagne Régionales : « correction » pour la droite au pouvoir Si le PP arrive en tête, juste devant le PSOE, il réalise son pire score depuis 1991 et est en passe de perdre la majorité absolue dans la plupart de ses régions. Le parti conservateur contrôlait 10 régions sur les 13 appelées aux urnes dimanche. Lire aussi : Séisme politique en Espagne

En Espagne, le retour à l’emploi se fait au prix d’un faible salaire et de la précarité Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) L’économie espagnole recrée des emplois. Au deuxième trimestre, elle a enregistré 411 800 créations de postes par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés jeudi 23 juillet par l’Institut national des statistiques (INE). Par rapport au même trimestre de 2014, le nombre d’emplois a augmenté de 513 000 (+ 3 %). Lire aussi : L’Espagne a créé plus de 500 000 emplois en un an Alicia Diego, 27 ans, graphiste à Triodos Bank « Je vais pouvoir ne plus dépendre de ma petite amie et surtout voyager ! « Après avoir travaillé pendant trois ans dans une association de femmes cinéastes où j’étais payée 500 euros par mois, j’ai été licenciée en 2013. Après les vacances, je vais signer un CDI. Fernando, 32 ans, électricien et serveur dans la banlieue madrilène, père de deux enfants. « Je n’ai aucun jour de congé mais il faut profiter de l’été pour gagner de l’argent »

Clima político: intención de voto y valoración de líderes | España suscríbete Recomendar en Facebook 1.079 Twittear 234 Enviar a LinkedIn 0 Enviar a Google + 0 Comentarios 25 Comentar Normas 25 comentarios Para poder comentar debes estar registrado en Eskup y haber iniciado sesión Date de alta:es fácil, gratis y podrás: Comentar las noticiasParticipar en nuestros canales temáticosDialogar con los periodistas y otros lectores Uso de cookies Utilizamos "cookies" propias y de terceros para elaborar información estadística y mostrarle publicidad personalizada a través del análisis de su navegación.

L’Espagne présente un budget de sortie de crise Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) L’Espagne va mieux, et le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy entend faire en sorte que cela se voie dans le budget 2016, présenté mardi 4 août au Parlement par le ministre des finances Cristobal Montoro. Véritable outil de propagande électoral, alors que des élections législatives se tiendront à l’automne, il comprend des baisses d’impôts sur le revenu et les sociétés, déjà avancées au 1er juillet dernier, et qui se reproduiront « à mesure qu’augmentera notre capacité budgétaire », a promis M. Montoro. Coup de pouce aux fonctionnaires Il prévoit, pour la première fois depuis 2009, une légère revalorisation du salaire des fonctionnaires, de 1 %. Avec une croissance du PIB prévue de 3,3 % en 2015 et de 3 % en 2016, selon les chiffres du gouvernement, soutenue par une forte reprise de la demande interne, le gouvernement espagnol a vu augmenter considérablement ses recettes fiscales. Discours politique

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