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Auschwitz, notre devoir de mémoire

Auschwitz, notre devoir de mémoire
Auschwitz, notre devoir de mémoire Comment éviter que le camp de concentration d'Auschwitz ne soit qu'une étape, parmi d'autres, d'un circuit touristique? Toute visite à Auschwitz laisse sa marque. Une profonde douleur, un sentiment de révolte devant une aussi ingénieuse machine à éliminer des humains. Un texte de Raymond Saint-Pierre Je m'y étais rendu il y a 20 ans, avec le réalisateur Georges Amar pour le 50e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Vingt ans plus tard, bien des gens se demandent si on n'est pas en train de dénaturer ce lieu de mémoire. Le journaliste Konstanty Gebert, que j'ai interviewé lors de mon passage en Pologne, en a long à dire sur le sujet. « Tu entres sur les lieux au péril de ton âme. Écoutez les témoignages du journaliste Konstanty Gebert et du père Patrick Desbois Plusieurs, dans ce qui reste de la communauté juive polonaise, débattent de ce qu'il faut faire pour préserver ce lieu, dont les constructions en bois sont usées par le temps. Related:  Judéité

Auschwitz-Birkenau Virtual Tour Auschwitz, mémoire d'un miraculé | Auschwitz, notre devoir de mémoire Le reportage de Jean-François Bélanger Au moment où l'Europe marque le 70e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, Raphaël Esrail, un des rares rescapés encore vivants, témoigne de son voyage au bout de l'horreur et de son incroyable survie. Il parle aussi du devoir de mémoire. Un texte de Jean-François Bélanger Le visage de Raphaël Esrail s'illumine quand on lui demande de raconter son histoire : le récit extraordinaire d'un survivant, d'un Juif revenu vivant, envers et contre tout, de l'enfer des camps de la mort d'Auschwitz et de Birkenau. « J'ai été plusieurs fois miraculé. » — Raphaël Esrail Le témoignage de Raphaël Esrail Cette histoire, il a bien dû la raconter des milliers de fois aux journalistes qui se pressent à sa porte tous les cinq ans à l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. « Préserver la mémoire, c'est une de mes occupations et de mes préoccupations depuis un peu plus de 20 ans. » — Raphaël Esrail

AUSCHWITZ • Le photographe de l'horreur Wilhelm Brasse était le photographe du camp d'Auschwitz. Prisonnier lui aussi, il fut contraint d'immortaliser des visages terrifiés et des expériences médicales sauvages. Il parvint à sauver une partie de ces clichés pour témoigner. Il a été témoin et chroniqueur forcé de la folie exterminatrice allemande. Le Polonais Wilhelm Brasse est arrivé le 31 août 1940 au camp de concentration d'Auschwitz après avoir été arrêté par les Allemands alors qu'il tentait de passer en Hongrie. Il indiqua avoir photographié de 40 000 à 50 000 détenus entre 1940 et 1943, envahi d'une grande honte face à ces gens morts de peur qu'il devait prendre en photo. Brasse devait également graver sur la pellicule les expériences médicales du célèbre Josef Mengele et notamment les stérilisations qu'un médecin juif et des détenus effectuaient sur les femmes. Peu avant la libération, Wilhelm Brasse fut déporté à Mauthausen [en Autriche] où il faillit mourir de faim.

La libération du camp d'Auschwitz-Birkenau Résumé Le camp d'Auschwitz-Birkenau est libéré par l'offensive de l'Armée rouge le 27 janvier 1945. Un million de juifs sont morts dans les chambres à gaz. Catholiques, résistants, opposants, tziganes, homosexuels ont aussi été enfermés. Si vous rencontrez des problèmes pour visionner la vidéo, cliquez ici Cursus - 1re générale / Histoire - 3e / Histoire Les deux albums d'Auschwitz Chefs de projet Cyril Roy et Dominique Trimbur Chef de projet web Olivier Martzloff Un webdocumentaire écrit par Olivier Martzloff, Cyril Roy, David Tessier Conception Olivier Martzloff, Cyril Roy, Vianney Sicard, David Tessier Développement Olivier Martzloff, Vianney Sicard Création graphique David Tessier Sound Design David Tessier Infographie Aurélie Jaumouille Montage vidéo et encodage Bernard Taillat Analyses des photos Album d’Auschwitz : Marcello Pezzetti, Sabine Zeitoun (sauf photos 26 : Alexandre Bande) Sur les photographies présentées ici, des personnes ont pu être identifiées grâce aux chercheurs de l’Institut Yad Vashem de Jérusalem. Album de Höcker : USHMM, traduction Peggy Frankston, Cyril Roy. Notices historiques et fiches pédagogiques Alexandre Bande, Gilles Gaudin, Emmanuelle Hamon, Danielle Simon Voix Hélène Archereau Interview Lili Jacob Les interviews de Lili (Jacob) Meier (1996) sont issues des archives de l’USC Shoah Foundation. Ce site respecte le droit d'auteur.

Commémoration de l'Holocauste2015 19h30 Jusqu’au dernier, la destruction des Juifs d’Europe, une série documentaire de William Karel et Blanche Finger En partenatiat avec France 2 Une série produite par Pawel Rozenberg, Céline Nusse, coproduite par Zadig Productions et Looks Film Textes lus par Yvan Attal, Lambert Wilson et Rut El Yuvi. « Jusqu'au dernier, la destruction des Juifs d'Europe » revient, soixante-dix ans après la libération du camp d’Auschwitz Birkenau par l'armée rouge, sur les étapes de la Shoah entre 1933 et 1945. Projection de deux épisodes, 2 x 52’, version française. 19heures - Concert de l’Orchestre symphonique de Jérusalem Sous la direction de Frédéric Chaslin Ode à la Paix, de Frédéric ChaslinSymphonie no 13 en si bémol mineur (op. 113, Babi Yar), de Dmitri Chostakovitch, sur la base de poèmes de Evgueni Evtouchenkouite yiddish, de Norbert Glanzberg 14h 45 - « Vie, liberté et héritage des rescapés de la Shoah » Table ronde - « Culture, mémoire et transmission » Avec la participation de : 19h30-21 heures

Eric Schwab, photographing the unspeakable By Yves Gacon A prisoner dying of dysentery at Buchenwald concentation camp, as it was liberated in April 1945 (AFP Photo / Eric Schwab) PARIS, February 13, 2015 - It comes down to a few dozen pictures by Eric Schwab, preserved in the Agence France-Presse archives. One of the first photographers to work for the modern-day AFP, founded in 1944 as France was freed from Nazi occupation, Eric Schwab was among the very first witnesses to the boundless horror that Allied forces uncovered as they advanced into Germany, liberating the death camps one after the other. Schwab formed a partnership with the American writer and journalist Meyer Levin, travelling together into the darkness on board their jeep “Spirit of Alpena”. The gate of Buchenwald camp, with the words 'Jedem das seine' (To each what he deserves) (AFP Photo / Eric Schwab) “We had known. Inmates of Block 61 at Buchenwald death camp (AFP Photo / Eric Schwab) Little is known about that time in his life. (AFP Photo / Eric Schwab)

70 ans plus tard, Auschwitz porte encore les traces de l'horreur Le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz constitue un passage difficile, mais un chemin obligé pour qui ne veut pas oublier l'abomination de l'Holocauste. Visite d'Auschwitz I et de Birkenau, deux des principales sections du camp de la mort. Un photoreportage de Melanie Julien Bien que l'on soit tous au courant de ces horreurs, ce n'est que sur place qu'on peut en mesurer l'ampleur. Melanie Julien « Le travail rend libre », peut-on lire sur cette enseigne à l'entrée du camp, par où arrivaient les déportés. Melanie Julien La baraque de la mort abritait les prisonnières sélectionnées par les SS.

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