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Contre la théorie du complot, la pédagogie s'impose

Contre la théorie du complot, la pédagogie s'impose
Conspiracy Watch Observatoire du conspirationnisme et des théories du complot Recherche Contact conspiracywatch@gmail.com Pour bien commencer... Pour les novices, quelques conseils de choses à lire, à voir, à écouter autour du conspirationnisme. Foire aux questions Qu’est-ce que le conspirationnisme ? 11 septembre ahmadinejad alain soral alex jones al-qaïda antisémitisme ben laden bilderberg bush cia complot juif complot maçonnique complot sioniste conspirationnisme dieudonné etats-unis extreme droite extrême droite extrême gauche franc-maçonnerie front national grande-bretagne hamas hezbollah hitler hugo chavez illuminati internet iran islamisme israël jfk loose change lyndon larouche meyssan mossad nazi négationnisme nouvel ordre mondial obama palestine pentagone protocoles des sages de sion racisme reopen911 réseau voltaire robert faurisson rumeurs russie syrie taguieff terrorisme Dernières notes Charlie Hebdo : Docteur Tariq et Mister Ramadan Les attentats ? Un "deuxième Israël" en Ukraine ? Related:  Démarches et outils pour combattre les théories du complotL'info en ligne: mesurer sa fiabilité

"Combattre les théories du complot par l'humour" Corentin Durand est depuis avril 2014 le président de l'Union nationale lycéenne. Il présente à L'Express le site Internet de lutte contre les théories du complot que son organisation s'apprête à mettre en ligne, avec la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), et le Syndicat général des lycéens (SGL). Comment est née cette idée de créer un site Internet pour lutter contre la propagation des théories du complot chez les plus jeunes? Avec la FIDL et le SGL, nous nous sommes retrouvés à la suite de notre rendez-vous avec la ministre de l'Education nationale, le 12 janvier, dans le cadre de la "Mobilisation pour les valeurs de la République". Quelles informations vont figurer sur ce site Internet fait par des jeunes, pour des jeunes? Il ne s'agit pas de faire du "fact-checking" ou d'expliquer aux gens qu'ils ne doivent pas penser ce qu'ils pensent. Il me semble un peu exagéré.

Le fact-checking, ou journalisme de vérification - CLEMI Ressources Ce mode de traitement journalistique s’est imposé en France depuis une dizaine d’années, suivant son développement aux États-Unis. À l’origine, le terme désignait un processus de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les évolutions du fact-checking Depuis, la pratique du fact-checking s’oriente dans deux directions. Une efficacité contestée Un paradoxe se dessine toutefois : alors que la pratique du fact-checking s’est institutionnalisée, est l’objet de cours dans les écoles de journalisme, et a pris une grande place dans le débat public, son efficacité est régulièrement questionnée. Cédric Mathiot, journaliste, responsable de la rubrique Désintox, Libération

Le complotisme, ce nouvel asile de l’ignorance La théorie du complot répond à l’intérêt que nous avons à connaître la vérité et, à la fois, à tout simplifier. Face à la complexité d'un monde qui nous échappe de plus en plus, il n’est pas étonnant qu’elle trouve tant d’amateurs bien qu’elle soit, malheureusement, le refuge de l’ignorance. Un sondage qui date maintenant de quelques mois nous apprenait qu’un Français sur cinq croit dans l’existence des Illuminati (secte dissoute à la fin du XVIIIe siècle qui a été mise à l’honneur dans le roman Anges et démons de Dan Brown et dont le nom vient certainement des Lumières et se confond souvent avec la Franc-Maçonnerie qui représente, elle, un ensemble d’organisations réelles et plus ou moins discrètes). Les Illuminati sont, selon une croyance répandue, censés régir le monde à notre insu. Evidemment, rien ne le prouve, tout est toujours dans le décryptage – de multiples vidéos en témoignent sur internet. Le complotiste préfère le simple au complexe

6 outils pour vérifier les images qui circulent lors des crises Pas facile de faire la part des choses quand l’actualité s’emballe et que les chaines d’info en continu mais surtout les réseaux sociaux démultiplient à l’infini la diffusion des informations et des images. Une image puissante est à elle seule une histoire qui peut se propager à une vitesse phénoménale. L’occasion en cette période sombre de rappeler quelques principes de base que l’on apprend (ou que l’on devrait apprendre) dans toutes les écoles de journalisme avant de diffuser ou reprendre une image: Établir qui en est l’auteur. Corroborer l’endroit, la date et l’heure approximative à laquelle l’image a été prise. Pas si évident pour monsieur tout le monde, voici quand même quelques outils simples pour éviter d’être manipulé par des images non vérifiées. TinEye et Google Reverse Image Search sont deux outils assez connus qui permettent de chercher des images similaires à l’image à vérifier. Liens : TinEye et Google Reverse Image Search Fotoforensics et Findexif. Sur le même thème

Désinformations NIVEAU / DUREE / CADRE : 6e ou 5e / 2 séances de 2 heures / CDI + une salle Dans le cadre de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) et à l'occasion de la Semaine de la Presse, une séquence est proposée aux élèves de 6e ou 5e afin de prendre du recul par rapport à ce qu'ils entendent, lisent et voient quotidiennement via les médias. Cette séquence répond à un besoin d'aiguiser l'esprit critique des élèves face au crédit qu'ils accordent à de nombreuses publications sur le web et contribue ainsi au parcours citoyen de chacun. Objectifs généraux Développer l’esprit critique face à l'information et son traitement. Objectifs documentaires Évaluer l'information Crédibilité d'une source Notions Média Information/Désinformation Objectivité/Subjectivité Séance 1 En classe entière : - Présentation de la séquence et de ses objectifs - Brainstorming sur les notions abordés : média, information/désinformation/mésinformation. En demi-groupe : Sujet 1 : 5mn37 à 7mn09 Sujet 2 : 7mn21 à 8mn36 Séance 2

Théories du complot ou la désacralisation de la presse d'information Face au succès toujours croissant des théories du complot, le gouvernement annonce vouloir donner davantage de moyens à l'Éducation Nationale afin de former les élèves aux médias. Une initiative de bon sens à laquelle les grands médias d'information devraient être associés. Un partenariat qui permettrait non seulement d'avoir une information précise et de qualité sur l'analyse des différents médias et leurs contenus. Ces rencontres pourraient être également l'occasion pour le secteur de la presse d'une remise en perspective de ses métiers. Junk-food médiatique En tant que lecteur, nous aimons avoir peur. Paresse intellectuelle On observe ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins et on s'adapte aux nouvelles demandes, aux nouveaux usages. Tyrannie du clic La tyrannie du clic plonge la presse web dans une crise morale en plus de la crise économique qu'elle subit depuis des années. Découvrez d'autres articles santé, alimentation, tendances et sexualité dans notre rubrique C'est la vie

Comment répondre aux théories du complot? | Daniel Makonnen RÉSEAUX SOCIAUX - Depuis Charlie, on a beaucoup parlé des théories du complot et de leur potentiel de nocivité. Un consensus s'est rapidement dégagé : ceux qui les répandent sont malveillants, ceux qui y croient sont stupides, et pour les contrer il suffit d'y opposer "les faits" et "la force de la raison". Cela semble un peu court face à la complexité des phénomènes conspirationnistes et à leur puissance d'impact. Il est inutile d'essayer de tarir à la source les théories du complot Les théories du complot se portent très bien, car elles naissent des grandes peurs de la nature humaine et se nourrissent des infinis rebondissements et miroitements de l'actualité du monde digital. Que dit le récit conspirationniste? Dans la première partie du récit, on retrouve la peur immémoriale de l'aliénation et de la disparition. Comment répondre aux conspirationnistes? Sur internet et les réseaux sociaux, il faut ridiculiser les théories du complot, les parodier, les multiplier de façon artificielle.

Syndicat National des Journalistes | Premier syndicat français de journalistes Cette version de la charte fondatrice du SNJ a été remaniée en 1938 et est restée en vigueur jusqu’en mars 2011, date de sa dernière actualisation Un journaliste, digne de ce nom, prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes ; tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ; ne reconnaît que la juridiction de ses pairs, souveraine en matière d’honneur professionnel ; n’accepte que des missions compatibles avec la dignité professionnelle ; s’interdit d’invoquer un titre ou une qualité imaginaires, d’user de moyens déloyaux pour obtenir une information ou surprendre la bonne foi de quiconque ; ne touche pas d’argent dans un service public ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ; ne signe pas de son nom des articles de réclame commerciale ou financière ; garde le secret professionnel ;

Le mythe de l’islamisation Et si les attentats de janvier dernier pouvaient s’expliquer par une islamisation de la société ? Cette question serait pertinente si cette hypothétique islamisation était avérée. Dans le cas contraire, il faudra nécessairement envisager d’autres pistes d’analyse . Raphael Liogier, politiste, décortique et réfute de manière implacable l’hypothèse de l’islamisation dans son dernier ouvrage : le mythe de l’islamisation – essai sur une obsession collective paru au Seuil en 2012 dont voici la description par l’éditeur. Depuis le milieu des années 2000, un mot s’est immiscé dans le débat : islamisation. La démonstration de Raphaël Liogier est synthétisée dans l’article « Le mythe de l’invasion arabo-musulmane » publié dans Le Monde diplomatique en mai 2014 (disponible ici). Le 15 février 2013, il fut l’invité de l’ancienne émission de France Inter (aujourd’hui exclusivement en ligne) Là-bas si j’y suis. Télécharger le fichier Certaines racines de ce mythe ne datent pas d’hier.

Info ou intox sur le web, comment faire la différence ? « Un jeune sur cinq croit à la théorie du complot », déclare notre ministre de l’Éducation Nationale. Il est grand temps d'agir de remédier à ce constat et de donner quelques indices essentiels aux élèves pour se retrouver dans le dédale de la toile. C’est l’objet de cette séquence. Un projet, ventilé sur huit séances, que je mets en pratique dans une classe de CM2 à Taninges en mars et avril, période choisie pour participer à la Semaine de la Presse et des Médias dans l'Ecole, qui se déroule cette année du 23 au 28 mars. Pour reconnaître une « fausse information », il faut d’abord comprendre ce qu’est une « vraie » info. Comment elle est traitée, mis en page, diffusée. Alors, infos ou intox, comment faire la différence? Pour se faire une idée sur la fiabilité d’une information, les élèves découvriront l’importance des sources. Ils apprendront aussi à décrypter les images. Rose-Marie Farinella Enseignante à l’école primaire de Taninges et ex-journaliste Découvrir la progression

Pourquoi certains nient les résultats de la science DANS sa dernière chronique (payante) publiée dans Le Monde et consacrée au concept de post-vérité dans les sciences de l'environnement, mon confrère Stéphane Foucart rappelle notamment qu'on trouve, parmi les grandes figures du climatoscepticisme, de véritables scientifiques – en général non issus des sciences du climat. La question souvent posée à leur sujet est la suivante : comment se fait-il que des chercheurs rompus à la méthodologie scientifique et capables de lire les publications dans les revues spécialisées refusent d'accepter les résultats et éléments de preuve écrasants rassemblés par leurs collègues climatologues ? La question ne se cantonne pas à ces quelques réfractaires – dont certains aiment aussi à se mettre dans la posture d'un Galilée seul contre tous – mais s'étend à tous ceux que la science ne parvient pas à convaincre. Pour chacun des deux graphiques, plus on va vers la droite, plus la culture scientifique des participants au sondage est élevée. Lire aussi :

Faux, rumeurs et desinformation dans cyberespace L’évidence du complot : un défi à l’argumentation. Douter de tout pour ne plus douter du tout 1Dans le prolongement des travaux menés en collaboration avec Emmanuelle Danblon (Danblon & Nicolas 2010, 2012), cet article se propose d’analyser certains mécanismes langagiers et argumentatifs saillants à l’œuvre dans ce qu’on appelle, par habitude, les « théories du complot ». Grands récits ou historiettes, ces « théories » traduisent (et bien souvent trahissent) une certaine tournure de l’esprit qui, tout en affichant son objectivité absolue, s’attache à mettre en cohérence des événements épars prélevés çà et là dans la réalité observable. Elles intègrent ces événements à l’intérieur d’une trame narrative déterministe (mais non assumée comme telle) capable de leur donner du sens et de l’épaisseur ; capable, en somme, de les faire parler. 2En d’autres termes, les théories en question pointent et dévoilent les supposées raisons cachées qui justifient qu’on présente les faits collectés en un seul geste discursif, d’un seul trait. 26(1) « À qui profite le crime ?

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