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Chapitre 3

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Dessine moi l'éco - 3' pour comprendre l’actualité économique. La flexibilité du marché du travail a-t-elle des vertus ? La mobilité sociale en France. 11 avril 2013 - La moitié des fils de cadres supérieurs deviennent cadres supérieurs, contre un dixième des fils d’ouvriers. Les chances d’accès aux positions sociales sont loin d’être équivalentes. Les chances d’accès aux positions sociales sont loin d’être équivalentes. 52 % des hommes âgés de 40 à 59 ans fils de cadres supérieurs étaient eux-mêmes cadres supérieurs alors que seuls 10 % des fils d’ouvriers du même âge occupaient le statut de cadre en 2003 selon les dernières données disponibles de l’Insee [1].

En revanche, 46 % des fils d’ouvriers étaient eux-mêmes ouvriers, contre 10 % des fils de cadres supérieurs. La mobilité se fait plus facilement entre catégories proches : un tiers des hommes dont le père avait une profession intermédiaire sont devenus cadres, alors qu’avec un père employé, il est moins fréquent de devenir cadre (22 %) mais davantage de devenir profession intermédiaire (28 %). Pour comprendre la mobilité sociale, il faut bien distinguer deux phénomènes. L’état des lieux des inégalités de salaires en France. 29 janvier 2013 - Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 403 euros par mois, les 10 % les mieux rémunérés touchent au minimum 2 967 euros. Etat des lieux en équivalent temps complets Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 675 euros [1] en équivalent temps plein (données 2010). Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 142 euros, contre 3 317 euros pour les 10 % des plus hauts salaires...

Un écart de salaire de 2 175 euros, soit au minimum 2,9 fois plus. Tout en haut de l’échelle, les 1 % les mieux rémunérés perçoivent au minimum un salaire de 7 654 euros, soit 6,7 fois plus élevé que le salaire maximum des 10 % les moins bien payés, pour un écart de 6 512 euros. Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à toucher de hautes rémunérations. Pour vous situer utilisez notre outil en ligne (données 2010) Etat des lieux, tous temps de travail confondus. Emploi d'avenir. Les économies scandinaves résistent… pour l'instant. L'Europe doit-elle suivre le modèle nordique ? De Christoph Mayerl Les Scandinaves montrent qu'il n'est pas exclu de concilier la réussite économique avec un Etat social bien construit.

Qu'entend-on par "modèle scandinave" ? Un tel modèle est-il applicable à l'Europe toute entière ? Bien vivre là où on habite, ainsi pourrait-on adapter le slogan par lequel la plus grande entreprise d'ameublement du monde s'adresse à ses clients allemands. Non seulement Ikea mais aussi l'Etat providence comptent parmi les modèles scandinaves couronnés de succès.Photo: AP Alors, quand viens-tu ?

La Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande ont atteint ce que plus d'un économiste considérait comme impossible : le plein essor économique, et ce malgré une fiscalité élevée et un Etat social bien doté. Les Scandinaves marquent des points dans tous les domaines L'enthousiasme général est compréhensible. Les espérances sont grandes. La Suède constitue le modèle premier En quoi consiste le modèle scandinave ? Réforme précoce de l'Etat social Christoph Mayerl. Pourquoi y a-t-il de plus en plus de travailleurs pauvres en France ? Ils seraient entre 1,9 et 3,3 millions en France, mais les experts peinent à cerner le phénomène croissant des travailleurs pauvres, qu'ils imputent notamment au temps partiel, dans les services à la personne ou la restauration.

"On fait face à une situation récente, sans système d'observation adapté, c'est encore du bricolage", résume l'économiste Denis Clerc, selon lequel "la pauvreté laborieuse concerne plus de deux millions de personnes". Il s'appuie notamment sur le chiffre de l'Insee des "individus pauvres selon leur activité BIT (bureau international du travail)", évalués à plus de 1,9 million en 2010. Pour Pierre Concialdi, de l'Ires, la vérité s'établit entre 2 et 3,3 millions. Premier problème : la définition. Confusion Second obstacle : le croisement de données individuelles (le travail) et d'autres relatives au ménage (les revenus) rend complexe l'interprétation du phénomène.

L'Union européenne travaille d'ailleurs sur un nouvel indicateur, souligne-t-elle. Bas salaires. La pauvreté en Europe. 16 mai 2014 - Le taux de pauvreté en Europe varie de 5,8 % à 16,9 % selon le seuil utilisé. A 60 % du revenu médian, le taux oscille de 10,1 % en Norvège à 23,1 % en Grèce. A 40 %, de 2,4 % aux Pays-Bas à 10,6 % en Grèce. 16,9 % des Européens, soit 84 millions de personnes selon l’institut Eurostat, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2011 [1], si l’on prend en compte le seuil à 60 % du revenu médian national (voir encadré ci-dessous). La Norvège, les Pays-Bas, (10,1 %) et le Danemark (13,1 %) font partie des pays où la pauvreté est la plus faible. Avec un taux à 14,1 %, le niveau de pauvreté en France est également parmi les plus bas d’Europe et le plus faible des pays les plus peuplés. La Grèce (23,1 %) et l’Espagne (22,2 %) ont les taux de pauvreté les plus élevés. L’Italie n’est pas loin avec 19,4 % mais elle compte davantage de pauvres.

Ces données, qui datent de trois ans, minimisent le niveau de la pauvreté. Quel seuil de pauvreté retenir ? Pour en savoir plus : Dix ans d’évolution des inégalités en France : un bilan. 19 novembre 2013 - L’Observatoire des inégalités scrute les inégalités depuis maintenant dix ans. Où en est-on aujourd’hui en France ? Quels sont les écarts qui ont augmenté ou diminué ? Une synthèse des grandes évolutions. Les dix ans qui se sont écoulés ont été marqués par une très nette hausse des inégalités de revenus [1]. Dès la fondation de l’Observatoire des inégalités en 2003 nous avions mis en évidence la progression des hauts revenus. Mais depuis 2008, un phénomène nouveau apparaît : à l’autre bout de l’échelle, les revenus des plus pauvres, touchés de plein fouet par la crise, diminuent. Les catégories populaires sont les premières victimes de la détérioration de la situation économique : le chômage s’amplifie et concerne de plus en plus les personnes les moins qualifiées, les habitants des zones urbaines sensibles ou les immigrés.

Tout n’est pas négatif pour autant. Les inégalités de revenus entre catégories sociales ne diminuent pas Les riches toujours plus riches. Quelle est la différence entre inégalité sociale et discrimination ? Une inégalité sociale correspond à une différence de situation des individus en raison des ressources qu’ils détiennent (éducation, revenus, capital social, etc.) ou de pratiques (santé, logement, situation d’emploi, etc.) qui peuvent être classées hiérarchiquement. Une discrimination est une différence de traitement fondée sur un critère illégitime et donc prohibé (âge, sexe, handicap, etc.).

Les discriminations produisent des inégalités, mais les inégalités ne sont pas uniquement la conséquence de discriminations. En pratique, il est souvent difficile de démêler ce qui relève de la discrimination entre des individus du fait de certaines de leurs caractéristiques et ce qui relève des inégalités entre leurs milieux sociaux d’origine. Par exemple, si les étrangers sont plus souvent au chômage que les Français, cela tient d’une part à une discrimination à l’embauche mais aussi à une inégalité de niveau de qualification ; le taux de chômage est plus élevé pour les peu diplômés. Je ne veux plus discrimination précarité sociale : à l'hôpital. La fabrique des pauvres - Documentaire ARTE.

Les seuils de pauvreté en France. Sur le même sujet Un million de pauvres de plus en dix ans 6 septembre 2016 La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage. Toujours plus d’allocataires de minima sociaux 13 mai 2016 1,9 million de personnes touchent le RSA, au total quatre millions de personnes sont allocataires de minima sociaux.

Ces chiffres ne cessent d’augmenter. C’est quoi, être pauvre ? 12 février 2016 La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Un million de travailleurs pauvres en France 17 décembre 2015 Un million de travailleurs vivent avec à peine plus de 800 euros par mois notamment du fait du temps partiel contraint. La misère persiste en France, l’un des pays les plus riches au monde La pauvreté selon le type de ménage La pauvreté selon l’activité. Quelles conditions pour percevoir le rSa ? Défendons notre protection sociale ! 20 heures : [émission du 24 Novembre 2008] Présentation de l'Unédic : l'essentiel en 3 minutes.