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Savoir innés savoir aquis

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DE L'ETHOLOGIE : 2. l'inné et l'acquis chez l'Homme - Le blog de cepheides. Dans la première partie de ce sujet (voir inné et acquis chez l’animal), nous avions cherché à définir ce qui, chez l’animal, pouvait relever de l’inné – c'est-à-dire de la génétique – et de l’acquis, essentiellement par apprentissage. Une notion importante semble avoir émergé de notre propos : plus un organisme vivant est neurologiquement complexe, plus ses facultés d’acquisition paraissent développées et donc plus élevées ses possibilités de modérer ce qui relève de l’inné.

L’Homme est certainement le mammifère le mieux loti de ce point de vue : est-ce à dire que chez lui, l’acquis (expérimental, culturel, sociologique, etc.) a gommé toutes traces de comportements instinctifs régis par la transmission génétique ? Ce serait, comme on va le voir, aller un peu vite en besogne… Retour sur les définitions Au préalable, et pour les lecteurs qui n’auraient pas eu la possibilité (ou la patience) de lire la première partie de ce sujet, il convient de bien repréciser ce que nous évoquons : 1. 2.

DE L'ETHOLOGIE : 1. l'inné et l'acquis chez l'animal - Le blog de cepheides. Définir la part de l’inné et de l’acquis chez les êtres vivants : vaste programme aurait sûrement déclaré un personnage politique célèbre ! Il est vrai que le problème divise depuis toujours scientifiques, écrivains, philosophes, politiques, etc. et ce n’est certainement pas ici que l’on trouvera une réponse définitive… s’il en existe une. Ce qui ne doit pas nous empêcher de réfléchir sur la question et chercher à faire un point, même s’il ne peut être que partiel et provisoire… Pour cela, puisque ne se conçoit bien que ce qui s’énonce clairement, il nous faut d’abord définir ce que sont ces deux aspects, apparemment antagonistes mais en réalité complémentaires, de la plupart des formes de vie.

L’inné et l’acquis * l’inné : il s’agit d’un comportement qui se retrouve chez tous les individus d’une même espèce, comportement déterminé génétiquement et ne nécessitant pas d’apprentissage préalable. Quelques exemples de comportements innés 1. la parade nuptiale du canard colvert 3. l’épinoche 7. La part inné-acquis dans les comportements. L'éthologie est l'étude des comportements des animaux, et par extension, des humains, dans la mesure où, pour l'éthologue, l'être humain est un animal comme les autres. Tous les comportements ont pour base une mécanique physiologique: les sens (organes sensoriels), le système nerveux, l'endocrine (les hormones).

Les comportements vont affecter des formes différentes en fonction du milieu, des saisons, des besoins (stimuli internes), de l'âge, des expériences antérieures et de l'état physiologique du sujet. Tous les comportements ont un double déterminisme (on pourrait dire: de doubles causes, en simplifiant): les stimulations internes (ou endogènes), c'est tout ce qui est physiologique comme les hormones ou l'appétit. Les stimulations externes (ou exogènes), c'est tout ce qui vient de l'environnement de l'animal comme les congénères (individus de la même espèce) ou une bonne proie.

Ainsi, le crapaud a un comportement de prédation inné: ce qui bouge est bon à manger, le reste, non. 1ère partie, L’instinct de survie : Le génome, aux sources de nos instincts |... L’homme, un être à part entière ou entièrement à part ? La question « l’homme est-il un animal ou un être à part ? » est un sujet qui a longtemps préoccupé les penseurs et reste d’actualité. De nombreux essais ont été publiés au cours des siècles derniers, afin de démontrer la supériorité de l’Homme sur l’animal, repoussant parfois toute proximité avec la grande famille des animaux. Pourtant, si l’on part du principe que les deux catégories sont bien différentes, il est légitime de se demander si nous sommes réellement si éloignés du monde animal.

Si l’on considère que chaque étape de l’évolution d’une espèce favorise l’acquisition de savoirs spécifiques, nous pouvons alors nous demander ce qu’il en est des acquis de notre vie à l’état sauvage, il y a plusieurs millions d’années ? Parmi les sens majeurs éveillés par la vie au cœur de la nature, l’instinct de survie semble essentiel. Le génome humain : aux sources de l’instinct L’état de stress quotidien n’est plus de l’ordre de la survie. Biologie des comportements innés et acquis. Les comportements innés sont donc déclenchés par des stimuli externes spécifiques stéréotypés, c'est à dire qu'il n'y a pratiquement pas de marge de variation chez l'individu. La part de l'inné dans le comportement d'un animal augmente pour les animaux dit "inférieurs" et s'amenuise pour les animaux dit "supérieurs".

La répartition des espèces animales autour de cet axe "inférieurs-supérieurs" se fait dans une optique évolutionniste. Nous n'allons pas, ici, développer la théorie de l'évolution, sur laquelle repose la phylogenèse du monde vivant. Cela fera ultérieurement l'objet d'un chapitre entièrement consacré à la question. 1. Ce qui intéresse l'éthologue, dans la vision biologique, c'est que tous les comportements s'effectuent à travers le système nerveux central (SNC, chez nous, le cerveau). En fait, le développement des facultés psychiques dépend de deux facteurs: 2. Les facteurs endogènes qui déterminent la motivation d'un individu sont assez variés: 3.