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Développement humain et durable

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Weak versus strong sustainability : un clivage fort ou faible ? Session 20 Date : Jeudi 17 février 2011 Intervenant : Franck-Dominique Vivien (Maître de Conférence – Économie - Laboratoire « Organisations marchandes et institutions » - Université de Reims Champagne Ardenne) L’opposition entre modèle de « soutenabilité faible » et modèle de « soutenabilité forte » structure le débat économique relatif au développement soutenable depuis la fin des années 1980.

Weak versus strong sustainability : un clivage fort ou faible ?

Cette opposition repose pour l’essentiel sur les propriétés de substituabilité plus ou moins fortes que l’on prête au « capital naturel » relativement aux autres formes de capitaux. Du point de vue des stratégies de développement soutenable à mettre en œuvre, cette distinction débouche sur la reconnaissance, pour les uns, de l’importance du progrès technique et des politiques susceptibles de le dynamiser et, pour les autres, de l’importance du « capital naturel critique » et des politiques aptes à permettre sa transmission aux générations futures. 1972 - 2012 : l'Odyssée du développement durable. La comptabilisation du capital naturel. En bref Depuis longtemps, les pays surveillent de près leur comptabilité nationale afin d’évaluer leurs résultats économiques et l’efficacité de leurs politiques de développement.

La comptabilisation du capital naturel

Pourtant, les indicateurs traditionnels, fondés sur des mesures du revenu national tels que le PIB (produit intérieur brut), ne renseignent nullement sur la viabilité économique, sociale ou environnementale des modèles de croissance actuels. La Banque mondiale a pris l’initiative d’un partenariat destiné à aider les pays à comptabiliser leurs richesses naturelles et à valoriser les services écosystémiques afin d’aller au-delà de la mesure traditionnelle du PIB et de commencer à intégrer à leur comptabilité nationale leur capital naturel.

Que peut-on apprendre de l’économie écologique ? Alors que l’Europe s’enfonce dans une crise des dettes souveraines, l’écologie semble très bas dans la hiérarchie des priorités.

Que peut-on apprendre de l’économie écologique ?

La lutte opposant rigueur néolibérale et keynésianisme tend à faire perdre de vue que la situation actuelle n’est pas étrangère aux crises environnementales. Dans un monde plein, il est vain de vouloir réitérer les performances économiques des Trente glorieuses. Le défi est désormais de tirer le meilleur parti, en termes de prospérité, des ressources limitées dont nous disposons.

Human Development Trends, 2005.