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SEPTEMBER 2011

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Affaire Karachi : "Elle balance beaucoup apparemment Hélène" 1,5 milliard d’euros de plomberie. Veolia, Suez, la Saur ne paieraient pas pour la remise en état du réseau français d'eau potable.

1,5 milliard d’euros de plomberie

Le député expert sur le sujet propose de faire payer les collectivités locales et les usagers. Rencontre autour d'une facture de 1,5 milliard. Le député le plus impliqué dans les affaires d’approvisionnement en eau, André Flajolet (UMP, Pas-de-Calais), voudrait faire payer les usagers et les collectivités locales pour remettre en état le réseau d’eau potable français. Ses défauts d’entretien laissent s’échapper dans la nature près de 22% d’eau. Le chantier est évalué à 1,5 milliard d’euros. Pour le financer, le parlementaire, rapporteur de la Loi sur l’eau de 2006 et président du Comité national de l’eau, privilégie l’émission de prêts à taux zéro via la Caisse des dépôts et consignation. Entre 3 et 10 milliards d’euros de « négligences » Une pratique rendue illégale par la loi de 2006, dont André Flajolet était rapporteur.

De la buée sur les compteurs FlickR Jonah G.S DaVa2010. « Les riches savent que la situation sociale est explosive » - Du côté des privilèges. Crédit photo : Teddy Mazina Pourquoi un second épisode du Président des riches [1] ?

« Les riches savent que la situation sociale est explosive » - Du côté des privilèges

Monique Pinçon-Charlot : Notre première version du Président des riches s’est terminée le 30 juin 2010. Depuis, il y a eu l’affaire Bettencourt, l’affaire Servier avec le Mediator, l’affaire Wildenstein [2], qui ne demande qu’à s’enflammer, et l’affaire Tapie, qui s’est transformée en affaire Lagarde. Nous avons également assisté à la quasi-suppression de l’impôt sur la fortune (ISF). Nicolas Sarkozy est un peu fondé de pouvoir de tous ceux qui participent à la concentration des richesses dans la France d’aujourd’hui. Ce qui s’est confirmé... Monique Pinçon-Charlot : Quand nous décortiquons le quinquennat de Nicolas Sarkozy avec nos lunettes de sociologues, on s’aperçoit que ce qu’il a réalisé de plus important depuis qu’il a été élu, ce sont des cadeaux aux plus riches sous diverses formes.

Que vous inspire le débat autour de la « règle d’or » budgétaire ? Recueilli par Nadia Djabali. Élections sénatoriales 2011. Instit' depuis 24 ans, je suis venu vous dire que je démissionne. Des paires de ciseaux (Jametiks/Flickr/CC).

Instit' depuis 24 ans, je suis venu vous dire que je démissionne

Un ancien directeur d’école nous a fait parvenir la lettre de démission qu’il vient d’envoyer à l’inspecteur d’académie de l’Essonne. Il y explique ne plus avoir sa place au sein d’un système éducatif qui n’a que faire d’une pédagogie respectueuse de l’enfant Je souhaite par ce courrier, monsieur l’inspecteur, vous présenter ma démission. Depuis la fin des années 80, je n’ai pu qu’assister à la dégradation de la liberté éducative et pédagogique de l’enseignant, et à l’appauvrissement du champ éducatif à l’école. Sous couvert d’un « recentrage » perpétuel vers l’acquisition de « fondamentaux », de socle, l’école primaire s’est appauvrie, s’est repliée sur elle-même ; elle s’est coupée des ressources de son environnement naturel, à la fois urbain, familial et social.

Le temps et le champ de l’enseignement se sont retrouvés de plus en plus quadrillés d’objectifs, d’injonctions et de contrôles. Restriction de la liberté éducative.