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Enseignement supérieur

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Europe

Doctorat : ce que change le nouvel arrêté. En 2015, le gouvernement a reporté le projet d’un nouvel arrêté à la suite des protestations des différentes organisations intéressées.

Doctorat : ce que change le nouvel arrêté

Un an plus tard, le texte publié le 27 mai au Journal officiel et applicable dès la rentrée 2016 essaie de prendre en compte les diverses situations des doctorants mais la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) est toujours insatisfaite. Elle déplore que le texte ne considère toujours pas le doctorat comme une expérience professionnelle, contrairement à la loi de 2013 dont il est issu. Six ans au maximum Même si, en pratique, la durée de la thèse se rapprochait de plus en plus d’une standardisation autour de trois à cinq ans, les textes officiels ne fixaient, jusqu’ici, qu’une durée générale des thèses à trois ans.

Le nouveau texte précise que ces trois ans sont "en équivalent temps plein consacré à la recherche". Grande évolution : le seuil maximum de six ans. La loi République numérique : le text & data mining fait toujours débat. Dans le projet de loi République numérique, adopté mardi 3 mai au Sénat, députés et sénateurs se divisent toujours sur le text & data mining.

La loi République numérique : le text & data mining fait toujours débat

Les chercheurs souhaitent utiliser cette technique pour fouiller des textes de façon automatique, tant en bio-informatique qu'en linguistique, par exemple. Mais ils font face à une insécurité juridique : peuvent-ils utiliser un outil d'analyse de masse sur des textes qu'ils ont le droit de lire ? Alors que le gouvernement refusait d'entendre parler de cette problématique et préférait que ce sujet soit abordé par la seule Commission européenne, lors de leur vote, les députés ont introduit l'autorisation, pour les chercheurs, d'utiliser cette technique de fouille automatique de textes.

Le Sénat a abordé le sujet sous un autre angle, ne voulant surtout pas faire du droit au text & data mining une exception au droit d'auteur. Les deux chambres devront donc trouver un consensus lors de commission mixte paritaire.

IDEX

Innovation pédagogique. Pedagogie numérique. L'université en demande de "tiers lieux" Les "tiers lieux" sont-ils en train de s'installer dans les universités ?

L'université en demande de "tiers lieux"

Les universités utilisent rarement ce terme, mais nous avons effectivement besoin d'espaces de collaboration, qui ne soient ni spécifiquement dédiés aux études, ni à la recherche. Ces endroits de partage, de restauration, de rencontres vont favoriser le lien entre la recherche et les étudiants, ainsi que l'interdisciplinarité. C'est un réel besoin des universités, pourtant, les contraintes budgétaires et les freins culturels gênent le développement de ces lieux d'innovation et de ces nouvelles pratiques. Les locaux de l'université sont-ils appropriés à l'innovation pédagogique ? De plus en plus. Il y également iLumens, notre département de simulation en santé, qui permet aux étudiants en médecine de s'entraîner directement sur des robots-patients et des simulateurs physiques et numériques.

Comment repensez-vous la réorganisation de l'espace à l'université Paris-Descartes ? STRANES bibliographie rapport 461129. Combien y aura-t-il d'étudiants en 2023 ? Universities compared. Your way. Optimiser l'enseignement, l'information et la recherche. University_of_the_future_2012.pdf. CPU - Conférence des présidents d'université. Renforcer les synergies entre les acteurs et accentuer l’attractivité internationale des sites : tels sont les objectifs des regroupements universitaires, et en particulier des Communautés d’universités et établissements (ComUES), créées par l’article 38 de la loi du 22 juillet 2013.

CPU - Conférence des présidents d'université

Le paysage de l’enseignement supérieur s’en trouve profondément réorganisé et de nouvelles formes de coordination territoriale sont mises en place. C’est le fruit d’une longue réflexion sur la visibilité des établissements d’enseignement supérieur. Les regroupements universitaires s’inscrivent dans une volonté de donner aux établissements davantage d’autonomie dans la définition de leurs orientations stratégiques et dans la gestion de leurs moyens et de leurs personnels. Depuis la loi de programme pour la recherche de 2006, qui a donné la possibilité aux établissements de créer un établissement public de coopération scientifique (EPCS), le mouvement d’autonomisation des universités est en marche.