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Mises en garde contre les dérives d'une telle taxe

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Faire payer Google pour sauver la presse est-ce une bonne idée ? Moteur de recherche Google © Reuters Krishnendu Halder Faire payer Google pour financer la presse française. C'est l'idée qui agite depuis quelques jours le petit monde de l'information en ligne jusqu'au ministère de la Culture. L'idée est la suivante : les grands moteurs de recherche gagnent de l'argent via la publicité grâce aux articles de presse qu'ils référencent et donc il serait logique qu'ils mettent la main au porte-monnaie pour soutenir les médias.

Un projet de loi en ce sens est à l'étude en Allemagne. En France, plusieurs grands journaux dont Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs sont favorable à ce qu'une loi du même genre voit le genre. Au passage, les pouvoirs publics voient l'opportunité de nouvelles ressources qui pourraient se substituer aux actuelles subventions données à la presse dans le cadre des restrictions budgétaires. Numerama.fr estime que ce serait comme taxer la RATP pour financer les lieux touristiques qu'elle dessert. Les fronts se multiplient pour taxer les géants d'Internet. La communauté internet allemande contre un projet de loi anti-Google. La communauté internet allemande, réunie à Hanovre pour le salon spécialisé Cebit, protestait mardi contre un projet de Berlin d'obliger Google mais aussi certains sites d'actualités à rémunérer les grands éditeurs de presse.

La communauté internet allemande contre un projet de loi anti-Google

Un projet "totalement rétrograde" "Ce projet est totalement rétrograde", s'est indigné auprès de l'AFP Bernhard Rohleder, directeur général du Bitkom, fédération allemande des professionnels de l'informatique. "Nous comprenons que les éditeurs cherchent de nouveaux revenus" face au défi de l'internet et de la gratuité, mais cette taxe "ne peut se substituer au développement de vraies stratégies pour l'ère numérique", a-t-il estimé. Le projet de loi, rebaptisé par ses détracteurs "Lex Google" car il vise principalement le service "Google actualités" du géant américain, vient d'être entériné par la coalition constituant le gouvernement d'Angela Merkel, qui réunit les libéraux du FDP et les conservateurs de la CDU/CSU.

Après SOPA et PIPA aux États-Unis, ACTA arrive au Parlement européen. Paris, 23 janvier 2012 – Après l'impressionnant mouvement d'opposition aux draconiens projets de loi anti-partage SOPA et PIPA, en discussion aux États-Unis, le Parlement européen entame ses travaux sur leur équivalent international : ACTA, l'accord commercial anti-contrefaçon.

Après SOPA et PIPA aux États-Unis, ACTA arrive au Parlement européen

Les citoyens de toute l'Europe doivent lutter contre cet accord illégitime, voué à remettre en cause la liberté d'expression en ligne, ainsi que l'accès à la connaissance et l'innovation au niveau mondial. Demain, la commission « développement » du Parlement européen (DEVE) tiendra son premier débat sur le projet de rapport pour avis1 relatif à ACTA, présenté par le rapporteur Jan Zahradil2, un conservateur euro-sceptique de la République Tchèque. Ce désastreux projet de rapport pour avis est trompeur en ce qu'il tente de justifier des mesures répressives extrémistes pour protéger un régime dépassé du droit d'auteur, des brevets et du droit des marques3.