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Sébastien Foucault | REPORTERS DE GUERRE

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Le théâtre peut-il sauver la mémoire de tragédies oubliées ? Et peut-il nous aider à y trouver un sens ?

Dans Reporters de guerre, pièce documentaire, Sébastien Foucault invite sur scène des acteurs et témoins de l’époque pour questionner ensemble la mémoire des guerres de Croatie et de Bosnie. 26 & 27 Avril 2022 • TANDEM | Théâtre d'Arras. Dossier pédagogique Reporters de guerre. [PODCAST] FRANCE CULTURE // 'Reporters de guerre' sur scène, 25 ans après Sarajevo.

Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Les guerres de Yougoslavie. La Yougoslavie est un État né suite aux traités de paix clôturant la Première Guerre mondiale. Les pays vainqueurs cherchent à régler la question des nationalités dans la région des Balkans. En effet, la ville bosniaque de Sarajevo, où a eu lieu l’assassinat de l’héritier de la couronne austro-hongroise, est l’épicentre du conflit mondial qui a fait plus de 10 millions de morts en quatre ans.

Le traité de Versailles qui redéfinit l’Europe crée une fédération pour regrouper les populations slaves du Sud : la Yougoslavie. En forçant les Serbes, les Croates et les Slovènes à vivre ensemble, les Européens pensent résoudre la conflictualité séculaire dans le Sud-Est européen. À la fin des années 1920, la cohabitation entre ces groupes reste chaotique, les nationalismes résistent à l’idée yougoslave. Le mouvement Oustachi croate fondé par Ante Pavelic en 1929 s’oppose au système de la monarchie autoritaire. Il bâtit un système autoritaire qui étouffe les revendications nationales.

Guerre et vie. Que dit la guerre de la vie ? En 1992, il y a maintenant 29 ans, la guerre éclate en Yougoslavie. Au milieu des massacres et des morts, quelques lueurs d'humanité sont toutefois présentes, et même quelques éclats de joie au milieu des éclats de bombes... Cette guerre est arrivée : nous, les Bosniaques, nous n'étions pas prêts. On ne savait pas ce que c'était, la guerre. Née à Sarajevo, Mediha a vécu en Bosnie jusqu'à l'âge de 28 ans. Quand la guerre a commencé à Sarajevo, elle a vécu l'état de siège par les armées serbes. Elle vivait alors avec son mari et son fils de six ans.

On ne pensait pas alors que c'était la guerre, on pensait que c'était quelque chose comme un rêve. Un matin de mai, elle décide de traverser un pont, sans prendre conscience qu'elle risque sa vie. On était enfermé dans l'immeuble pendant un mois en tant que prisonniers des Serbes. Un jour, son mari et son fils décident de quitter la ville sous les balles. Seule, Mediha ne sait pas comment s'enfuir. Quelles mémoires de la guerre de Bosnie ? Traqué pendant plus de dix ans par l’ancienne procureure de la Cour pénale internationale Carla del Ponte, arrêté en 2011, Ratko Mladic avait été condamné à la prison à vie en 2015 pour le génocide des Bosniaques de Srebrenica, où plus de 8 000 hommes et adolescents musulmans avaient été tués par l’Armée de la République serbe de Bosnie. La découverte des massacres, dans une zone pourtant censée être protégée par l’ONU, avait précipité la fin de la guerre et les accords de Dayton.

Certaines des mères de Srebrenica seront à la Haye, tout à l’heure, pour regarder dans les yeux celui qui était alors commandant des forces serbes de Bosnie, celui qui a donné l’ordre de tuer, et dont les avocats avaient fait appel du jugement de première instance Alors que de nombreux Serbes de Bosnie continuent à défendre Ratko Mladic et à minimiser son rôle dans les crimes, comment construire en Bosnie une mémoire collective et inclusive ? Discours de Biljana Srbljanovic. Requiem pour Srebrenica. Profession reporter de guerre 1. Entre l'annonce de la mort, d'un côté de soldats de l'opération Barkhane tombés pour la France, de l'autre, de chefs djihadistes abattus lors d'une offensive, difficile de savoir ce qui se joue réellement au Sahel, notamment dans cette zone des trois frontières, le Liptako Gourma aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Une zone où se propagent le terrorisme, les violences inter-ethniques attisées par les groupes armés, les fausses logiques d'attaques et de représailles, les actions commandos contre les forces militaires, l'impuissance de la Minusma, mission des Nations Unies au Mali. Personne n'oubliera jamais Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués à la sortie de Kidal, le 2 novembre 2013. Ces journalistes de Radio France Internationale étaient ici en reportage dans une région qu'ils connaissaient bien. Et rares sont ceux qui se sont aventurés au Sahel depuis sans être "embedded" par l'armée.

Une indépendance mise à mal, à laquelle s'ajoute une forme de bénévolat. Profession reporter de guerre 2. CLEMI. Préparer une interview Il s’agit toujours d’une rencontre personnelle. Se préparer, c’est se renseigner sur le sujet abordé et la personne contactée ; c’est avoir un projet et des questions, mais c’est aussi se préparer à vivre l’aventure d’une rencontre. Les élèves identifieront ce qu’ils savent déjà de la personne et du sujet, ce qu’ils voudraient savoir de plus, ce qu’ils peuvent découvrir par des recherches documentaires et ce que seul l’entretien pourra révéler.En groupe (comité de rédaction), ils définiront ce qu’ils attendent de l’interlocuteur, ce qu’ils aimeraient entendre, et prépareront quatre ou cinq questions.Amener les élèves à prendre eux-mêmes contact avec leur interlocuteur et à définir avec lui les conditions de l’entretien, sa durée et son objectif.

Ce premier entretien téléphonique permettra de préciser les attentes et de dissiper de possibles malentendus. Pendant l’entretien Transcrire, réécrire et mettre en scène. Dossier de création. Fiche de diffusion du spectacle. [PODCAST] FRANCE CULTURE // Yougoslavie, la guerre au cœur de l’Europe. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. [PODCAST] FRANCE CULTURE // Paul Marchand à Sarajevo : histoire d'un homme et d'une époque qui basculent.

Le film Sympathie pour le diable sorti la semaine dernière sur les écrans nous ramène voici presque 30 ans en arrière, au siège de Sarajevo par les armées serbes, un épisode qui plus qu’un autre peut-être symbolisa dans la première moitié des années 90, ce que représentaient les guerres des Balkans qui ravageaient le cœur de l’Europe alors même que le continent comme le reste de la planète croyait célébrer la fin de l’Histoire et la victoire universelle de la démocratie. Mais le film est aussi le portrait de l’auteur du livre dont il s’inspire, le journaliste français Paul Marchand.

Journaliste atypique, furieusement indépendant, aussi courageux qu’individualiste, et provocateur, Marchand fut l’un des premiers journalistes occidentaux à arriver à Sarajevo comme free-lance. Le film Sympathie pour le diable nous donne l’occasion de revenir à la fois sur cette personnalité audacieuse et opaque et sur une époque dont nous payons sans doute encore aujourd’hui les ambiguités.