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Après le web 2.0 : l’informatique omniprésente. Par Hubert Guillaud le 23/06/08 | 9 commentaires | 8,375 lectures | Impression L’informatique omniprésente (dite aussi informatique ubiquitaire ou UbiComp, c’est-à-dire, l’informatique des capteurs) sera l’étape qui succédera au web 2.0, prédit Tim O’Reilly. Pour entériner cette intuition, il évoque deux histoires récentes. La première, évoquée par le New York Times, est assez classique de l’informatique omniprésente. C’est celle d’une nouvelle génération d’écrans électroniques publics, équipés de caméra, qui observent qui les regarde pour adapter leurs contenus à leur public, comme le propose la société française Quividi. La seconde évoque la publicité contextuelle mise en place par Like.com dans Facebook : selon les images qui sont présentes sur votre page de profil, Like.com propose des publicités adaptées, proposant des lunettes par exemple, proche de celles que vous portez sur votre photo. Pour Tim O’Reilly il est alors important de :

Vers le web 3.0 ? ? InternetActu.net. Par Hubert Guillaud le 21/11/06 | 27 commentaires | 28,068 lectures | Impression “Le web 2.0, qui décrit la capacité de relier sans couture des applications (comme la cartographie) et des services (comme le partage de photographies) via l’internet, est devenu ces derniers mois le centre d’attention de toutes les sociétés de la Silicon Valley.

Pour autant, l’intérêt commercial pour le Web 3.0 – ou “le web sémantique” – émerge seulement maintenant. L’exemple classique de l’ère du Web 2.0 est le mashup – par exemple, un site web de location de vacances relié aux cartes de Google pour créer un service nouveau et plus utile qui montre rapidement, sur une carte, la liste des locations disponibles. Le Saint Graal des promoteurs du web sémantique consiste en un système capable de donner une réponse raisonnable et complète à une question simple du type : “Je recherche un endroit chaud pour les vacances. J’ai un budget de 3 000 dollars. Ah, et nous avons un enfant de 11 ans.” Le Web à la puissance 2 : le Web 2.0 cinq ans plus tard. On ne présente plus vraiment Tim O’Reilly et John Battelle. Tim O’Reilly, des éditions O’Reilly, est devenu l’un des gourous incontournables du web. Initiateur – et promoteur – de la notion de Web 2.0 (voir notre traduction), il demeure l’un des plus fins observateurs du changement technologique.

John Battelle, journaliste, auteur de La révolution Google est quant à lui l’un des spécialistes des moteurs de recherche. Ils ont commis, à l’entrée de l’été, un texte important, essayant de définir, 5 ans après l’apparition de la notion de Web 2.0, l’émergence d’un nouveau paradigme, entre le Web 2.0 (celui des plates-formes sociales) et le Web 3.0 (le web sémantique), comme l’explique très bien Frédéric Cavazza. Il y a cinq ans, nous lancions une conférence sur une idée simple, qui est devenue un mouvement. Dans notre programme initial, nous nous demandions pourquoi certaines entreprises avaient survécu à cette bulle, tandis que d’autres avaient échoué si lamentablement.

Appel à exemples ! Vers un web 3.0 ? A peine le web 2.0 et ses concepts disruptifs commence-t-il à révéler son réel potentiel que l’on commence déjà à parler de la prochaine itération : le web 3.0. Ce mystérieux web 3.0 est-il une réalité aujourd’hui ? Non, pas du tout. Est-il opportun d’en parler dès maintenant ? Oui, car les fondements d’une ère nouvelle pour les services en ligne sont en train d’être façonnés. Pour mieux comprendre et appréhender les enjeux de cet (hypothétique) web 3.0, il me semble important de revenir sur les anciens modèles, de les comparer avec les modèles actuels et de se projeter dans un avenir proche.

Web 1.0 : une expérience intégrée La première version moderne du web, celle que nous avons connu à la fin des années 90 (je fais abstraction des débuts laborieux de l’internet), correspond schématiquement à une expérience intégrée de bout en bout par de gros acteurs. Web 2.0 : une expérience collaborative et déstructurée Web 3.0 : une expérience immersive et étendue Et le web sémantique ? Web Squared, transition vers le web 3.0 ou nouveau paradigme ? Voilà maintenant près de 5 ans que l’on parle du web 2.0 (ce terme a pour la première fois été utilisé en 2004 lors du Web 2.0 Summit) et depuis le grand jeu a été de savoir quand arrivera la prochaine itération. Pour faire simple disons que le web 2 .0 était le terme utilisé dans les années 2006/2007 pour décrire un changement majeur dans les usages de l’internet (voir ma dernière définition en date). Ce dernier repose sur deux notions fondamentales: l’intelligence collective, le web comme une plateforme (pour les utilisateurs et les services).

Maintenant ce terme est passé de mode et l’on emploie plus volontiers celui de médias sociaux qui sonne moins “informatique” à l’oreille. J’ai également eu l’occasion de faire un panorama des différents services associés aux médias sociaux ainsi que de donner une définition. Web 1.0 = plateforme pour les documentsWeb 2.0 = plateforme pour les individusWeb 3.0 = plateforme pour les données Web² = Web 2.0 + World Pourquoi parler du Web Squared ? Vers un web granulaire. Par Hubert Guillaud le 15/02/07 | 9 commentaires | 7,785 lectures | Impression La conception web peut-elle devenir plus granulaire ? Par granulaire, on entend la possibilité de composer des sites web complexes à partir de “pièces détachées”, de fonctions unitaires externalisées auprès d’autres acteurs.

Ainsi, on peut de plus en plus imaginer l’externalisation de processus tels que l’authentification d’un utilisateur (OpenId), la mise en place d’un système de réputation (RapLeaf), le stockage (Amazon S3) ou le traitement de données (Amazon EC2), la vérification des e-mails (Undisposable) de vos visiteurs, etc. Autant de bases de données et de fonctions qui, connectées les unes aux autres, finissent par constituer l’infrastructure même de services riches et complexes. Cela induit deux avantages majeurs explique Emre Sokullu pour Read/Write web : diminuer le coût et le temps de développement, et profiter à la demande de solutions puissantes et massives.

Hubert Guillaud. Vers le web implicite. Par Hubert Guillaud le 06/07/07 | 7 commentaires | 7,057 lectures | Impression “Le concept du web implicite est simple”, explique Alex Iskold de Read/Write Web. “Quand nous touchons l’information, nous votons pour elle. Quand nous venons sur un billet depuis un article qu’on a apprécié, nous passons du temps à le lire.

Quand on aime un film, nous le recommandons à nos amis et à notre famille. Et si un morceau de musique résonne en nous, nous l’écoutons en boucle encore et encore. Nous le faisons automatiquement, implicitement. Le web nous donne justement l’occasion de capturer ce sur quoi nous portons de l’attention. Le lien hypertexte a-t-il encore du sens ? Nos liens vont devenir instables. Le lien hypertexte ne disparaîtra pas, car c’est lui qui rend ce web implicite possible, c’est lui qui en est l’armature, c’est parce que l’on fait des liens que les données prennent du sens comme le montre le PageRank de Google. Hubert Guillaud.