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Le désir et l'amour. La passion peut-elle ne pas contredire la raison ?

Le désir et l'amour

Platon : folie du désir déraisonnable... <<-Parmi les plaisirs et les désirs non nécessaires, certains me semblent illégitimes ; ils sont probablement innés en chacun de nous mais réprimés par les lois et les désirs meilleurs, avec l'aide de la raison, ils peuvent, chez quelques uns, être totalement extirpés ou ne rester qu'en petit nombre et affaiblis, tandis que chez les autres, ils subsistent plus forts et nombreux.

-Mais de quels désirs parles-tu ? Le désir et la volonté. Le désir et la volonté sont deux termes proches.

Le désir et la volonté

Spinoza fait du désir la fin éthique de l'existence : rendre le désir complet, accroître sa puissance. La volonté est promue par Schopenhauer, le maître de l'absurde, qui la distingue comme faculté première, chez l'homme, mais aussi dans l'univers. La volonté renvoie à l'idée selon laquelle existe une faculté de persistance et de survivance dans l'univers, qui préexiste et excède de loin la conscience. Schopenhauer est un kantien particulier, qui ne retient de la Critique de la raison pure que la Première partie. Kant, en progressant dans son texte le plus théorique, s'enfonce dans le verbiage et suit une méthode édictant des catégories mentales par décret de sa raison. Schopenhauer entend résoudre l'aporie kantienne, qui ne répondra jamais au défi qu'il se pose de clarifier le fonctionnement de l'esprit humain et d'énoncer son lien avec le réel.

» Désir et volonté. On dit communément qu'il est possible de désirer ce que l'on ne veut pas ou de vouloir ce que l'on ne désire pas.

» Désir et volonté

Malgré les abus de langage (les hommes disent souvent « je veux » là où en réalité il faudrait dire « je désire ») le désir est donc une chose, la volonté une autre Pas absolument cependant. Car même si elle ne s'y limite pas, la volonté s'étaie sur le désir. Si la princesse de Clèves n'avait pas le désir d'être fidèle à une certaine idée d'elle-même, voudrait-elle résister à son amour pour le duc de Nemours ? Si l'on n'avait pas le désir de guérir, voudrait-on subir un traitement éprouvant qu'à l'évidence on ne désire pas ? Mais il y a une grande différence car « le désir est un attrait que l'on subit, la volonté un pouvoir que l'on exerce ».

Définition : La volonté est un pouvoir de se déterminer à agir en fonction de motifs ou de raisons. De la volonté. Joëlle Proust, autour de La nature de la volonté. Entretien et notes réalisés par Krystèle Appourchaux Première partie : La théorie volitionniste de l’action.

Joëlle Proust, autour de La nature de la volonté

Dikè : Vous développez une théorie volitionniste de l’action, dans le cadre d’une philosophie dite « naturaliste ». Pourriez-vous, tout d’abord, nous expliquer les raisons qui vous ont amenée à adopter cette démarche naturaliste? Joëlle Proust : La première raison est philosophique. Le travail de Quine sur l’organisation du savoir, dans lequel il montrait qu’il n’y avait pas de distinction de principe entre vérité conceptuelle et vérité empirique, oblige à revoir la conduite de la recherche philosophique : la thèse de Quine a des conséquences sur l’architecture entière du savoir, et oblige à repenser la place de la philosophie dans son rapport aux autres sciences. Neuroscience et liberté, autour de La nature de la volonté. Compte-rendu du séminaire « Neuroscience et liberté » du 7 mai 2011 au Centre Sèvres, organisé par Eric Charmetant et François Euvé.

Neuroscience et liberté, autour de La nature de la volonté

Par Krystèle Appourchaux Autour de l’ouvrage de Joëlle Proust, La nature de la volonté (Paris, Gallimard, 2005) Dans le cadre de leur séminaire intitulé « Neuroscience et liberté », qui a pour but d’exposer la manière dont les connaissances actuelles sur le fonctionnement cérébral nous invitent à nous interroger sur l’opposition entre liberté et déterminisme, Eric Charmetant et François Euvé organisaient le 7 mai dernier une séance consacrée à l’ouvrage de Joëlle Proust, La nature de la volonté.

Afin de situer le débat au sein duquel s’insère l’ouvrage de Joëlle Proust, Eric Charmetant est revenu sur un texte fondamental de Malebranche, issu de De la recherche de la vérité. John Searle, quant à lui, fonde sa théorie de l’action sur la notion d’intention. . [1] Chisholm, R. (1966), “Freedom and Action”, in K. Une philosophie de la volonté. Du désir. Le désir.

Si le désir d’avoir est quelque peu animal et le désir de savoir comme désir d’infini quelque trop divin, alors il ne reste au désir de pouvoir de n’être qu’humain, rien qu’humain. Que désire-t-on vraiment dans le pouvoir pour qu’il soit le désir d’humanité ? Avec Hegel, nous comprendrons que la vérité du pouvoir est le valoir ; avec R. Le désir. Commençons par une définition de mots croisés : prototype du mot valise, en cinq lettres, dans lequel chacun peut ranger, de manière plus ou moins ordonnée, le matériel dont il aura besoin pour s'animer, et le rester.

Le désir

Ou encore, cette autre ci, empruntée à Laplanche et Pontalis : « (…) notion trop fondamentale pour pouvoir être cernée ». Quelques synonymes aussi, afin de nous aider à résoudre cette énigme pour ainsi dire sphinxéenne (Œdipe n'étant pas très loin) : envie, appétit (Spinoza), ambition, espoir, goût, démangeaison, pulsion, Eros, ça... pouvant être métonymie ou métaphore (1), n'en déplaise à Lacan, par exemple : « tu le sens mon … ! ». Puissance du désir et réciprocité. Puissance du désir et réciprocité.

Puissance du désir et réciprocité.

Beaucoup de philosophes ont tenu à propos du désir un discours négatif, en faisant de sa puissance incontrôlée, l’ubris, la cause du malheur des hommes. Le désir serait par nature déraisonnable, tourné vers le seul plaisir égoïste de l’individu, à l’exclusion de toute relation de respect et de solidarité vis-à-vis des autres. Il serait par définition violent et dominateur, ne considérant les autres que comme des obstacles à ou des moyens de la satisfaction qu’il vise. Pour être altruiste il faudrait donc limiter, voire renoncer autant que faire ce peut, à l’expression du désir comme puissance mauvaise en la subordonnant, de l’extérieur, à des règles de raison bonnes et altruistes en soi. Je voudrais montrer que cette analyse est au moins partiale, car à la prendre en toute rigueur,. elle condamne l’amour et le désir réciproque sans appel et les hommes à la pratique angélique (et donc inhumaine) de la vertu et du sacrifice de soi. Le mystère du désir. (Sur le même thème, un texte plus récent : Le désir - lien - ) Puisque il est d'usage d'ouvrir le débat sur une question, ouvrons le de suite par l'énoncée du sujet sous forme interrogative.

Le mystère du désir

Autrement dit, en quoi le désir serait-il mystérieux? A priori, est mystérieux ce que nous ignorons, tout ou partie. Or, s'il est une chose dont par nature nous nous emparons en totalité, voir qui s'empare de nous, c'est bien le désir. Ici, le sentiment à moitié plein ou à moitié vide n'existe pas.