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TERMINOLOGIE, NOTIONS BOUDDHIQUES

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Philosophie bouddhiste. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Philosophie bouddhiste

Le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants comme philosophie plutôt que religion. Ainsi, en Occident, Jean-François Revel estime t-il « qu'il s'agit d'une philosophie comportant une dimension métaphysique particulièrement importante, qui reste cependant une métaphysique s'inscrivant dans la philosophie, et ne relevant pas de la révélation[1] ».

Vocabulaire et concepts du bouddhisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vocabulaire et concepts du bouddhisme

La plus grande partie du vocabulaire et des concepts du bouddhisme est difficilement traduisible en français, sans perdre le sens et la portée des termes originaux. Cet article liste quelques concepts bouddhiques parmi les plus importants, une courte définition et une traduction dans les langages où ils existent. Les langages et les écoles listées recouvrent : Les Deux Vérités. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Deux Vérités

Les Deux Vérités ou Les Deux Réalités, l'une relative et l'autre ultime, est une notion fondamentale du bouddhisme. Dans le bouddhisme la réalité est interprétée sous deux perspectives appelées Les Deux Vérités ou Les Deux Réalités. I. La réalité relative. Philippe Cornu déclare : « La réalité relative ou réalité d'enveloppement, réalité de surface, ou réalité conventionnelle se rapporte au mode d'apparence des phénomènes et de l'existence.

II. Ālayavijñāna : conscience fondamentale, l'inconscient. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ālayavijñāna : conscience fondamentale, l'inconscient

L'ālayavijñāna (sanskrit), désigne dans le bouddhisme la "conscience fondamentale". Introduction[modifier | modifier le code] La conscience fondamentale, ou "base de tout", est le réceptacle des traces karmiques (ālaya signifie "réserve", comme dans Himalaya, la "réserve de neige"). Amalavijñāna : la conscience pure. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Amalavijñāna : la conscience pure

Amalavijñāna, « conscience pure », désigne, dans l'enseignement du bouddhisme de l'école Cittamātra, la conscience débarrassée de toute semence impure. Neuvième conscience[modifier | modifier le code] Toutes les écoles bouddhiques reconnaissent l'existence de six consciences, vijñāna : cinq consciences sensorielles et une « conscience mentale », manovijñāna. Le Cittamātra ajoute à cela deux consciences : la conscience souillée, et l’ālayavijñāna, conscience fondamentale, réceptacle des traces karmiques. Le maître indien Paramārtha considère une neuvième conscience : amalavijñāna. Prajna : sagesse transcendante. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Prajñā en sanskrit (Devanāgarī : प्रज्ञा ; pa : paññā; ti : shes rab ; ch : 般若, bōrĕ/bānruò), souvent traduit par « sagesse transcendante », ou même « gnose », est une notion fondamentale du bouddhisme. Le terme signifie à l’origine « capacité cognitive » ou « savoir-faire ».

Il désigne dans le bouddhisme la capacité de percevoir le phénomène de coproduction conditionnée, ainsi que l’absence de soi propre (anatta) et le vide (sunyata) de toute chose. C’est une perception aiguë qui permet d’atteindre la « sagesse transcendantale » (jñāna), qui comme son nom l’indique transcende l'esprit propre (moi individuel, personnalité) dans ce qu'il a de fragmenté et d'étriqué pour permettre une compréhension nouménale du phénoménal. Śūnyatā : la vacuité des êtres et des choses. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Śūnyatā : la vacuité des êtres et des choses

Tentative d'approche[modifier | modifier le code] La vacuité est un terme qui peut être mal interprété. Ainsi, Ringou Tulkou Rimpotché en parle en ces termes[réf. souhaitée] : Tathatā : la vraie nature de la réalité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tathatā : la vraie nature de la réalité

Le terme tathatā (sanskrit, pali तथता tathatā; chinois 眞如 pr.: zhēnrú /chen-ju; tib. de bzhin nyid; kor. 진여, jinyeo; jap. 真如, shinnyo; viet. chân or chơn như) est généralement traduit par « ainsité ». Il exprime la vraie nature de la réalité à un moment donné.

Cosmologie bouddhiste

Nāmarūpa : l'illusion d'exister comme individu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nāmarūpa : l'illusion d'exister comme individu

Nāmarūpa (en sanskrit IAST, pāli) signifie « le nom et la forme ». Dans le bouddhisme, Il s'agit de l'illusion d'exister comme individu. Cette illusion est la quatrième cause de la souffrance dans la chaîne des causes de la souffrance (pratītyasamutpāda) qui en comporte douze[1]. Définitions de nāmarūpa[modifier | modifier le code] Nāmarūpa et les agrégats[modifier | modifier le code]

A propos de l'ego :bouddhisme ses agrégats constitutifs de l'ego

Coproduction conditionnée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Coproduction conditionnée

La coproduction conditionnée (pratîtyasamutpada en sanskrit, prononcer « prətī:tyə səmŭtpα:də », paticcasamuppāda en pāḷi) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. D'après Christian Maës, une traduction plus correcte en français devrait être : « coproduction conditionnelle », mais le terme « coproduction conditionnée » reste majoritairement utilisé. Duḥkha : souffrance créée l'emprisonnement dans le conditionné. Anitya : l'impermanence. Pleine conscience. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pleine conscience

La pleine conscience (parfois également appelée attention juste, samma-sati en pali, samyak-smriti en sanskrit[1], ou présence attentive) est une expression dérivée de l’enseignement de Siddhartha Gautama et désignant la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations. Elle joue un rôle primordial dans le bouddhisme où il est affirmé que la pleine conscience est un facteur essentiel pour la libération (Bodhi ou éveil spirituel).

Il s’agit du septième membre du noble sentier octuple. En Occident, la pleine conscience est utilisée comme une thérapie ayant pour but la réduction du stress et la prévention de rechutes dépressives. Les principes de la pleine conscience[modifier | modifier le code] Cette pleine conscience n’est pas limitée à la pratique de la méditation, mais elle consiste simplement à observer les objets physiques et mentaux qui se présentent à l'esprit. Saṃsāra : cycle des existences conditionnées. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Peinture tibétaine traditionnelle ou tanka montrant la roue de vie et les rayons de la saṃsāra Le saṃsāra (संसार terme sanskrit signifiant « ensemble de ce qui circule », d'où « transmigration » ; en tibétain khor ba, ou Khorwa འཁོར་བ། ) signifie « transition » mais aussi « transmigration », « courant des renaissances successives »[1].

Punarbhava : re-naissance. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Punarbhava (sanskrit, pāli : punabbhava), terme bouddhique, est généralement traduit par "re-naissance". Re-naissance et transmigration des âmes[modifier | modifier le code] Dans l' hindouisme, le Jivatman s'incarne dans plusieurs corps. La transmigration est le voyage d'une âme de vie en vie, avec réincarnation dans un autre corps humain ou métempsycose dans un corps humain ou animal ou végétal ou autre. Le bouddhisme, quant à lui, enseigne l'impermanence : tout phénomène conditionné est éphémère (anicca).

Enseignements du bouddhisme hinayāna[modifier | modifier le code] Bodhicitta : 'aspiration et l'engagement à atteindre l'Éveil. Nirodha : La cessation de Dukkha. Anātman : l'impersonnalité. Nirvana : l'état libéré. Bodhisattva : celui qui a formé le vœu de suivre le chemin indiqué par le Bouddha Shākyamuni. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il existe cinquante-deux niveaux de Bodhisattvas : dix degrés de la foi, dix degrés de la demeure, dix degrés de la pratique, dix degrés du transfert de mérites, dix terres, éveil correct et équivalent, et éveil merveilleux. Au début se trouvent les novices qui apprennent les théories en les mettant en pratique, ils doivent s'entraîner pendant trois grands kalpas d'après le Mahāyāna pour devenir Bouddhas, et au bout du chemin se situent les très grands Bodhisattvas tels qu'Avalokiteshvara et Manjushri qui, ayant déjà été Bouddhas dans le passé, reviennent dans notre monde en jouant le rôle de Bodhisattva pour faciliter le progrès et l'éveil de ceux qui les veulent de leur plein gré.

Le Bodhisattva Manjusri (bronze japonais du XVIIe-XIXe siècle)

Mythologie bouddhique