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Tennis & Culture

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Le fascinant Federer et son déclin. Le Suisse, sorti de l’US Open, a tellement marqué son sport qu’il inspire écrivains et philosophes.

Le fascinant Federer et son déclin

Pourquoi nous obsède-t-il ? Imaginent-ils un tennis sans lui ? Roger Federer à New York le 3 septembre 2013 (Clive Brunskill/Getty Images/AFP) La lecture d’une biographie de sportif est souvent un exercice douloureux pour ceux qui ont peur du vide. Sauf s’ils s’intéressent à Roger Federer. Le tennisman, vainqueur de 17 tournois du Grand Chelem, recordman du nombre de semaines passées à la première place mondiale, a tellement marqué l’histoire de son sport qu’il inspire les philosophes et les romanciers. Dans « Je suis une aventure », Arno Bertina raconte le road-movie d’un narrateur qui cherche à explorer le cerveau de son idole, si peu fictive, Rodgeur Fédérère. Cette année, le Suisse de 32 ans, éliminé mardi de l’US Open dès les huitièmes, a exposé au monde les signes de son déclin. Nous avons demandé à ceux qui ont consacré un livre à Federer de nous expliquer pourquoi il les fascine.

En France, la rentrée littéraire offre un fils à McEnroe. En ce week-end final de l’US Open de tennis (finale dame ce dimanche, finale messieurs demain), parlons ici d’un roman dont le pari, hautement tenu, est d’entrelacer tennis, politique française et histoire familiale.

En France, la rentrée littéraire offre un fils à McEnroe

Le tout, principalement, dans les années 1980-1990, celles de McEnroe donc, mais aussi de Lendl, Wilander, Noah, ou encore de Sabrina (« Boys, Boys, Boys », tous les garçons s’en rappellent), de Cock Robin, de toutes ces hits dont on aurait honte peu après, ou encore du triomphe absolu de Mickael Jackson. Celles de l’avènement, de la gloire et du crépuscule d’un de ceux grâce à qui le tennis déborda de son cadre d’origine : John McEnroe. Cet homme au sujet de qui Serge Daney (qu’il nous manque, Daney…) écrivit dans Libération : Borg met la balle là où l‘adversaire n’est pas encore.

McEnroe, lui, la met là où il ne sera jamais Ce roman s’intitule « Le tennis est un sport romantique », c’est un des romans remarquables de cette rentrée littéraire française. Julien a cinq ans. Le Tennis au cinéma - Blow up - ARTE. Tennis - Top 10 des scènes de tennis au cinéma. 1.

Tennis - Top 10 des scènes de tennis au cinéma

La plus écrite: Un éléphant, ça trompe énormément (1976) Etienne Dorsay à Bouly: «C’est marrant ça, t’as jamais su lifter. Je t’ai demandé personnellement de ne pas lober cette semaine.» 2. La plus inconnue: Une grande année (2007) Quand un illustre gladiateur affronte un illustre Inconnu sur terre battue, c’est Russell Crowe et Didier Bourdon filmés par Ridley Scott sur un court provençal. 3. Pas de raquette, pas de balle, de la poésie, une partie mimée pour la scène finale. 4. Règlement de compte en double féminin. 5. Echanges de meurtres, échanges de balles à Forest Hills, des têtes qui tournent dans la foule… sauf une. 6. Un double familial qui tourne mal… Quelques balles suffisent pour dire la déchirure. 7.

Pour Woody Allen, rien de tel qu’un violent smash pour dévoiler la virulence du désir pour son adversaire… Jeux de séduction. 8. Quand Kirsten Dunst, figure de la WTA, conseille Paul Bettany, gloire sur le retour, il y a du fifteen-love dans l’air. Chansons sur le tennis. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Bruno Lesprit Pour accompagner le French Open de tennis qui a débuté dimanche 24 mai, on peut bien sûr se contenter de musique concrète : le bruit des balles écrasant la brique pilée, le timbre alangui de l’arbitre, les applaudissements des spectateurs, les râles de Maria Sharapova… Il est possible aussi pour se mettre dans le bain d’écouter entre deux matchs les rares chansons que ce sport a suscitées.

Chansons sur le tennis

La place du tennis dans la musique populaire est en effet sans commune mesure avec celle que tient le roi football (élément indispensable à tout commentaire social d’un songwriter britannique) ou la boxe - que l’on songe au Battling Joe d’Yves Montand, au Géant Jones de Jacques Higelin ou au Eye of The Tiger, de Survivor. Cette pénurie est d’ailleurs une anomalie. D’abord en raison de l’analogie évidente entre les instruments à cordes, plus d’un gamin ayant rêvé d’être une rockstar, muni d’une raquette de tennis devant un miroir.

(à partir de 11: 44)