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Suicide au travail

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Suicides en série à l’AP-HP. Le suicide d'un salarié reconnu comme une "faute inexcusable" de Renault.

Apports juridiques

Suicide d'un salarié de La Poste dans l'Aisne. C'est le quatrième suicide à La Poste en un peu plus d'un an. Un salarié de l'entreprise a mis fin à ses jours sur son lieu de travail, mercredi, à La Fère dans l'Aisne. Agé de 55 ans, Francis s'est pendu à l'heure de sa pause déjeuner dans son bureau, selon Régis Blanchot, membre SUD-PTT du conseil d'administration de La Poste. Une information confirmée par Bernard Dupin, administrateur CGT de l'entreprise. Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) doit se réunir ce vendredi à Amiens (Somme).

Le salarié était, semble-t-il, en conflit avec l'un de ses supérieurs qui lui reprochait notamment de ne pas être assez productif et faisait l'objet d'une procédure disciplinaire. Sa hiérarchie voulait l'affecter à un poste d' «agent volant», pour des remplacements dans tout le département. La cellule de soutien «n'est qu'une façade», écrit dans un dernier mail le postier La direction de La Poste restait jeudi injoignable pour commenter ces informations. Souffrance au travail : deux morts à La Réunion. Un salarié du Conseil général des Landes se suicide sur son lieu de travail. Chargé de l'entretien de la voierie au Conseil général des Landes, l'homme âgé de 51 ans, a été retrouvé pendu jeudi sur son lieu de travail à Labenne.

Il aurait laissé une lettre mettent en cause ses conditions de travail. "Un événement particulièrement dramatique, le décès par pendaison d'un agent du conseil général des Landes, s'est produit jeudi dans les locaux du centre d'exploitation de Labenne", chargé de l'entretien de la voirie, indique dans un communiqué le Conseil général, présidé par le socialiste Henri Emmanuelli. Selon le quotidien Sud Ouest, l'homme a été retrouvé par des collègues sur son lieu de travail. Une "cellule de soutien psychologique a été immédiatement mise en place au centre d’exploitation pour soutenir les collègues de la victime profondément affectés", précise le communiqué, selon lequel "le choc est d'autant plus brutal que rien ne laissait supposer un tel geste".

Lire aussi : Nouveau suicide à la Poste : les syndicats appellent le gouvernement à intervenir. Suicide d'un cadre de la Poste à Trégunc: l'enquête est ré-ouverte. Société L'enquête sur le suicide de Bruno Peuziat sur son lieu de travail va être ré-ouverte. Sa femme a déposé une nouvelle plainte pour harcèlement moral. Par Stéphane Grammont Publié le 02/08/2013 | 12:29, mis à jour le 02/08/2013 | 12:29 © France3 Bruno Peuziat, cadre de la Poste à Trégunc Une troisième plainte pour harcèlement moral a été déposée par la veuve de Bruno Peuziat, ce cadre de la poste de Trégunc qui s'est donné la mort en mars dernier sur son lieu de travail. Elle s'est constituée partie civile.

Bruno Peuziat, cadre responsable de la plate-forme courrier, âgé alors de 42 ans, marié et père de deux enfants, était en arrêt de travail au moment des faits. Il est retourné sur son lieu de travail pour accomplir son geste dramatique. Une procédure similaire est engagée à Rennes après la défenestration, en février 2012 d'un autre cadre de La Poste. Suicide d'un cadre en burn-out. Après le suicide d’une jeune postière de Haute-Loire, le 15 février 2013, le Conseil d’administration de La Poste vient de confirmer un nouveau drame. Un cadre de l’entreprise, âgé de 51 ans, s’est donné la mort, le 25 février dernier. Si la direction a présenté cet acte comme « personnel », relate Bernard Dupin, de la CGT, le syndicat affirme que cet homme « a subi un burn-out, il n’a pas résisté à la charge de travail.

Il faut changer la stratégie de La Poste ». Le 28 février, l’entreprise a présenté son bilan 2012 qui affiche un résultat d’exploitation de 816 millions d’euros. Un chiffre en hausse qui, assurent les dirigeants, est le reflet d’une « bonne stabilité financière pour l’ensemble du groupe ». Or, comme le soulignent les administrateurs CGT de La Poste, dans un communiqué, cette « stabilité » résulte de plusieurs facteurs comme les 139 millions d’euros de fusions/acquisition, mais aussi les 200 millions de cessions du patrimoine de La Poste.