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Comment le cerveau élimine ses synapses. Le cerveau ressemble à un vaste jardin. Celui du jeune enfant est un buisson où les branches poussent en toutes directions. Il faut un jardinier pour éliminer certains rameaux, afin que des branches maîtresses puissent se développer. Certaines cellules semblent jouer ce rôle : les cellules microgliales. La « taille » des arbres qui a lieu dans le cerveau se nomme élagage synaptique. Dès l’âge de trois ans, le nombre de connexions entre neurones (les synapses), diminue à un rythme de trois millions par seconde environ. Les cellules microgliales sont très nombreuses, même si elles ne participent pas directement au traitement de l’information nerveuse. Ce qui détruit certaines synapses profite alors aux autres : les neurobiologistes ont réduit artificiellement (par des mutations génétiques) le nombre de cellules microgliales dans le cerveau de souris. Comment s’effectue le tri entre les « bonnes » et les « mauvaises » synapses ?

Une interprétation neurobiologique de l'expérience esthétique du sublime? Olivier Faugeras : the call of neurosciences. Ancien polytechnicien, mathématicien, spécialiste des neurosciences, membre de l’Académie des Sciences, Olivier Faugeras est Directeur de Recherche à l'INRIA (Unité de Recherche de Sophia Antipolis) et dirige NEUROMATHCOMP, un projet de recherche tourné vers la modélisation mathématique des neurones et des ensembles de neurones. Il s’intéresse plus particulièrement à la reconstruction 3D de l'activité du cerveau humain, à la vision par ordinateur, à l’analyse d’images en vue de comprendre la perception visuelle, à la neuroscience computationnelle (qui essaye de comprendre les relations entre la structure et la fonction du cerveau et du système nerveux), à l’analyse du mouvement et de la stéréoscopie… Il est professeur à l’Ecole Normale Supérieure.

Il nous parle ici des liens entre mathématiques et neurosciences. (Propos recueillis à l'occasion de Maths A Venir 2009.) Comment est venu votre intérêt pour les neurosciences ? Quels sont les problèmes posés en analyse d’images ? Les neurosciences vont-elles confirmer la psychanalyse ? Edito : Les neurosciences vont-elles confirmer la psychanalyse ? Longtemps les neurosciences et les sciences cognitives, grisées par les avancées incontestables dans la connaissance des mécanismes biochimiques et moléculaires qui caractérisent notre cerveau et sous-tendent notre pensée, notre mémoire et notre conscience, se sont appuyées sur la métaphore informatique pour rendre compte du prodigieux fonctionnement de notre esprit et des remarquables facultés cognitives de l'espèce humaine. Cette conception scientifique et philosophique dominante dans les sciences cognitives connut son apogée avec des ouvrages qui eurent un grand succès, comme "homme neuronal" de Jean-Pierre Changeux, en 1983, le "Cerveau-machine", de Marc Jeannerod, en 1991 ou encore "La biologie des passions", de Jean-Didier Vincent, en 1999.

Dans son essai, Pommier montre que la conscience du monde qui nous entoure ne peut prendre sens que par la "médiation du symbole". René TRÉGOUËT Sénateur Honoraire Noter cet article : La « médecine cogniticienne », un enjeu pour le 21ème siècle. On ne le répétera jamais assez, la médecine occidentale est technicienne. Les méthodes thérapeutiques utilisées reposent toutes sur le principe opératoire de la technique. La science occidentale elle aussi est axée sur la technique expérimentale avec laquelle elle s’identifie presque. La conséquence, c’est que la biologie moderne connaît très bien la vie en tant qu’assemblages d’éléments pouvant se prêter à la manipulation technique mais elle ignore presque tout de la logique (de l’onto-logique) du vivant.

La médecine soigne avec efficacité en ignorant l’essence de la vie. La science produit des diagrammes mécaniques d’une complexité inouïe, assemblages protéiques, régulations, génétique, épigénétique, mais elle ne sait pas comment fonctionne le vivant. Brièvement, la substance technique a comme principe de fonctionnement la transmission d’une efficience à travers une interface pour une prise sur la cible. Le concept et le télos : où je vais, ce que je deviens et comment je fais.

Le cas de la psychanalyse. Par Eve Suzanne. La neurobiologie peut-elle expliquer parfaitement le fonctionnement de la vie psychique ? La difficulté sous-jacente est de déterminer qui des deux est la plus apte à fournir une telle explication entre la psychanalyse et la neurobiologie. Cependant, peut-être que cette opposition n’était pas évidente au départ, et peut-être qu’elle ne l’est toujours pas : Sigmund Freud était convaincu qu’un jour la biologie viendrait valider les présupposés sur lesquels repose la psychanalyse et en particulier l’inconscient.

Dualisme et inconscient : André Green, psychanalyste et anciennement lacanien (de 1955 à 1967) se montre particulièrement virulent envers certaines prétentions des neurosciences. Ainsi il s’oppose à un aspect fondamental de leur démarche qui place au même niveau activité cérébrale et vie psychique et fait que la compréhension du premier doit permettre automatiquement la compréhension du second. En voici un exemple (de H. Un rapprochement possible ? Lire la suite : Neurosciences et anthropologie. Neurosciences, une position réductionniste ? Les Neurosciences, une position réductionniste ? Par Eve Suzanne. Considérer que nos états mentaux (ou âme, dans le vocabulaire cartésien) se réduisent à l’activité de nos neurones, nous contraint-il à endosser une position réductionniste ? De quel réductionnisme s’agit-il ? Remarque : le problème ne se pose pas au sujet de la dépendance du fait psychologique au fait biologique.

En effet il est établit aujourd’hui par tous que dès que l’on ressent une émotion par exemple, il y a au niveau neuronal des réactions chimiques qui permettent cette émotion. Cependant la difficulté intervient lorsqu’on considère que cette émotion n’est rien d’autre que ces réactions chimiques et que celles-ci la déterminent entièrement. Dualisme et réductionnisme neurobiologique : Selon les neurosciences, l’ensemble de nos états mentaux est réductible à l’activité de nos neurones c’est-à-dire, à des réactions chimiques.

Le philosophe J.R. Changeux et le concept de plasticité cérébrale : Lire la suite : Perspectives. Neuroscience et liberté. Autour de l’ouvrage de Joëlle Proust, La nature de la volonté (Paris, Gallimard, 2005). Dans le cadre de leur séminaire intitulé « Neuroscience et liberté », qui a pour but d’exposer la manière dont les connaissances actuelles sur le fonctionnement cérébral nous invitent à nous interroger sur l’opposition entre liberté et déterminisme, Eric Charmetant et François Euvé organisaient le 7 mai dernier une séance consacrée à l’ouvrage de Joëlle Proust, La nature de la volonté . Regroupant une présentation introductive d’Eric Charmetant ainsi qu’une intervention de Joëlle Proust, il s’agissait lors de cette journée d’examiner la question du lien entre le résultat d’une délibération et l’exécution de l’action correspondante, c’est-à-dire l’articulation entre les états mentaux que constituent nos intentions d’agir, et la réalisation effective de ces intentions.

John Searle, quant à lui, fonde sa théorie de l’action sur la notion d’intention. Le libre-arbitre existe-t-il. Nous avons coutume de penser que nous sommes libres de décider et de choisir nos actes. Et pourtant, une série d’expériences de neurosciences jettent un doute sur ce qu’on a l’habitude d’appeler notre libre-arbitre. Même si elles sont largement débattues, tant du point de vue de leurs résultats scientifiques que de l’interprétation philosophique qui en est donnée, ces expériences sont pour le moins…troublantes ! Aujourd’hui au menu : neurologie, sciences sociales et philosophie ! Libre arbitre et activité neurologique Nous avons tous une notion intuitive de ce qu’est le libre-arbitre.

Le schéma ci-contre (extrait de [1]) montre un des chemins possibles, dans lequel le cortex moteur (M1) est activé par une région appelée aire motrice supplémentaire, (ou SMA en anglais) qui reçoit elle-même des signaux d’autres parties du cerveau. 1983 : L’expérience fondatrice de Benjamin Libet 2008 : Une nouvelle expérience vraiment troublante Quelle conclusion raisonnable tirer de ces expériences ? [1] P. Les neurosciences cognitives et le libre arbitre. Cerveau et expérience spirituelle. Je suis toujours à l’affût des recherches faites au sujet de la conscience et du cerveau. J’ai regardé le film d’Isabelle Raynauld, Le cerveau mystique. Mario Beauregard (doctorat en neurosciences) et son équipe de l’Université de Montréal ont fait une recherche sur la neuroscience de la conscience.

Dr Beauregard et Vincent Paquette, son collègue, ont réussit à convaincre 16 religieuses carmélites de participer à cette étude. Elles ont été choisies car elles avaient en moyenne 50 000 heures de prière à leur actif. Le test Pour l’expérience, Dr Beauregard a demandé aux religieuses de prier pendant des périodes de 20 minutes. Deux types d’appareils ont été utilisés pour les tests : L’électroencéphalogramme (EEG) qui sert à mesurer l’activité électrique du cerveauL’imagerie par résonnance magnétique (FMRI) qui démontre en trois dimensions l’activité du cerveau Les résultats L’interprétation des religieuses The God Helmet Étude sur les états de mort clinique La méditation et le cerveau Références: La méditation, c’est bon. Mangez-en ! On ne compte plus le nombre de livres ou de personnes qui vous vantent les bienfaits de la méditation.

Depuis plusieurs années, une équipe conjointe de l’université de Dalian en Chine et de l’université d’Oregon aux USA tente de mettre en évidence, de manière scientifiquement rigoureuse, les bienfaits de la méditation . Alors pour se faire une idée sur la question, voici un petit tour d’horizon de quatre de leurs papiers les plus importants, qu’on peut penser plutôt sérieux car tous publiés dans la prestigieuse revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Science). Comment évaluer rigoureusement les impacts de la méditation ?

A priori, réaliser une étude scientifique sur les éventuels bienfaits de la méditation n’est pas chose facile. Comme dans les évaluations de médicaments, pour faire une bonne étude de ce genre il faut comparer un "groupe test" (ceux qui méditent) et un "groupe de contrôle" (ceux qui ne méditent pas). La méditation IBMT Les impacts sur le comportement [1] Y. [2] Y. Vers des neurosciences à deux corps… Chaque fois que nous interagissons avec quelqu'un, notre cerveau est mis à contribution. Mais il serait réducteur de croire qu'il est le seul en cause. Les neurosciences modernes nous ont certes fait accomplir de grands progrès en se basant sur la métaphore du cerveau-ordinateur mais celle-ci a également contribué à mettre en second plan l'inscription du cerveau dans le corps et celle du corps dans l'environnement.

Couverture du film « Phi » - Crédits : Guillaume Dumas et Luc Halard. Les interactions sociales : nouveau champ d’étude en neuroscience Lors d'une interaction sociale, l'environnement est d'autant plus important qu'il comprend les « autres ». Depuis plus de trente ans, c'est sous cet angle que la cognition sociale est majoritairement étudiée en neuroscience. Sur le plan pratique tout d'abord, il faut noter que l'enregistrement de l'activité cérébrale d'une personne isolée coûte cher. Découvrez le film « Phi » de Guillaume Dumas et Luc Halard, La synchronie à toutes les échelles.

Et si les neurosciences pouvaient aider le changement ? #neuroscience par @ceciledemailly. 01net. le 20/08/12 à 10h15 © © 2009 SanFranAnnie, Flickr Cet été, je déjeune en terrasse avec une amie, l’une des gourous 2.0 d’une multinationale française, et nous parlons conduite du changement (oui, oui, même en terrasse l’été). La question qui nous préoccupe est de savoir comment aborder les freins et les résistances au changement à un niveau d’ensemble et de manière efficace. Au niveau individuel, il est possible assez simplement de cibler et d’apporter à chaque personne l’aide spécifique qu’il lui faut. Si l’on prend comme exemple la transformation de l’entreprise vers plus de collaboratif et d’intelligence collective, le besoin varie d’une personne à l’autre, allant de la simple information – pour quelqu’un déjà bien impliqué dans les réseaux sociaux – à une formation poussée sur les outils accompagnée d'un dialogue constructif sur le bénéfice attendu par l’entreprise ainsi que par les équipes et les individus, en passant par les écueils et les meilleures pratiques.

Cécile Demailly.