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04-10

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Grève étudiante: la «date butoir» en cinq questions. Grève: possible recours collectif pour un retour en classe. > Question du jour: Que devraient faire les étudiants? L'idée circulait depuis un moment déjà dans les réseaux sociaux, mais le Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec (MESRQ), qui représente les étudiants opposés à la grève, affirme qu'il y travaille sérieusement. «On ne peut pas dévoiler trop de détails en ce moment, car nous en sommes encore à l'ébauche. Mais il y a assurément des gens lésés, et le recours collectif vise à réparer cette injustice», a déclaré le porte-parole du MESRQ, Simon Talbot, en entrevue à La Presse. Certains étudiants en ont contre les organisations étudiantes qui les privent de leurs cours, explique M. Les étudiants en lettres et sciences humaines poursuivent la grève.

(Sherbrooke) Alors que la grève a atteint un seuil critique dans la province, les étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke ont reconduit la grève générale jusqu'à lundi prochain, moment où ils devront retourner en assemblée générale.

Les étudiants en lettres et sciences humaines poursuivent la grève

L'assemblée s'est déroulée sur fond d'inquiétudes, mardi, alors que plusieurs étudiants ont dit craindre pour leur session et pour le déroulement de leur stage. Les étudiants ont voté à 63 % en faveur de la reconduction de la grève. Sur les quelque 842 votants, 529 personnes ont voté pour la reconduction de la grève, tandis que 296 se sont prononcées contre et 17 personnes se sont abstenues. Le vote s'est déroulé à mains levées, et un recomptage a été demandé. À première vue, il était difficile de deviner l'issue du vote. Selon la proposition adoptée mardi, les étudiants pourraient retourner en assemblée générale «dans les 48 h ouvrables» à la suite d'une proposition de la ministre de l'Éducation. Les étudiants au MDDEP: «Aujourd'hui, on a haussé le ton» Des étudiants ont bloqué deux entrées du Port de Montréal. Environ 200 étudiants se sont réunis au métro Préfontaine pour se diriger vers la station Langelier, où ils sont arrivés vers 10h.

Des étudiants ont bloqué deux entrées du Port de Montréal

Ils ont ensuite pris le boulevard Langelier à contresens vers le sud, puis la rue Haig, où ils ont fait un court jogging. Arrivé à la rue Notre-Dame, le groupe s'est scindé. Une partie des manifestants sont allés bloquer l'entrée de la rue Bossuet, côté ouest, et l'autre groupe, plus important, a empêché l'accès de la rue de Boucherville. Des dizaines de camionneurs ont donc été empêchés de pénétrer dans la zone portuaire. Certains, payés au voyage et non à l'heure, appuyaient les étudiants même si cette action leur faisait perdre de l'argent.

Un pilote qui devait se rendre au port pour prendre les commandes d'un navire a déploré le retard que prendrait le bateau. Les droits de scolarité ne sont pas un enjeu électoral, dit Charest. M.

Les droits de scolarité ne sont pas un enjeu électoral, dit Charest

Charest a dit regretter que d'autres, qu'il n'a pas identifiés, considèrent que cette question pourrait être débattue dans le cadre d'une campagne électorale. «On l'a jamais, nous, abordé de cette façon-là et on ne l'aborde pas de cette façon-là», a-t-il dit lors d'un point de presse. Radio Canada Mobile. Mouvement étudiant La journée de mardi a été marquée par d'autres manifestations et coups d'éclat des étudiants opposés à la hausse des droits de scolarité, notamment à Montréal, où le port et les bureaux du ministère de l'Éducation ont été pris pour cibles. Une centaine d'étudiants en grève membres de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ont occupé symboliquement le terrain devant les bureaux du ministère de l'Éducation, rue Fullum.

Par ce geste, les étudiants ont dit vouloir inciter la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, à négocier avec eux. Ils disent avoir des propositions à faire à la ministre pour améliorer le financement des universités sans hausser les droits de scolarité. Des professeurs du cégep s’opposent à la marchandisation de l’éducation. Des enseignants du cégep de Saint-Jérôme ont lancé la semaine dernière une pétition demandant au gouvernement du Québec un moratoire sur la hausse des frais de scolarité et la tenue d'États généraux sur l'éducation supérieure.

Des professeurs du cégep s’opposent à la marchandisation de l’éducation

Depuis sa mise en ligne, près de 10 000 personnes l'ont signée. Nathalie Prud'homme et Alexis Vaillancourt sont les professeurs à l'origine de cette pétition. Pour eux, comme pour les milliers d'étudiants en grève, il est important de réfléchir à une autre vision de l'école d'aujourd'hui. Ce qu'ils souhaitent, c'est entre autres une lutte contre la marchandisation du savoir dont fait partie la hausse des droits de scolarité. « À la suite du manifeste publié par les professeurs contre la hausse, nous nous sommes dits qu'il fallait poursuivre en provoquant autres choses, en allant au-delà de la hausse des frais de scolarité, soutient M. Jouer au réaliste.