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«Une hausse serait plus grave que l'annulation du trimestre» Zoé Burns-Garcia, élève en arts dramatiques au cégep de Saint-Laurent, sait que le temps presse et que certains cégeps ou universités annonceront peut-être bientôt l'annulation du trimestre. «Ça ne me dérangerait pas de perdre mon trimestre parce que nous avons réussi à mobiliser tellement de gens et à nous tenir debout. Ça me rend fière», a-t-elle dit. Au Collège de Valleyfield, la direction a annoncé, il y a une dizaine de jours, qu'elle annulait les cours d'été en raison de la grève qui perdure. Malgré tout, Constance Lafleur, une élève de cet établissement, ne craint pas que l'administration annonce l'annulation du trimestre en cours. «La pression est sur les épaules du gouvernement.

«Une hausse des droits de scolarité serait plus grave que l'annulation d'un trimestre», a ajouté l'élève en sciences humaines. «Printemps québécois» Plusieurs organisations syndicales, communautaires et écologistes se sont jointes au rassemblement organisé par la CLASSE. Et si on arrêtait tout? – Mouvements sociaux – Marc-André Cyr. 9 avril 2012 10h44 · Marc-André Cyr L’utopie est bien mal en point, tous en conviennent. Seule la noire utopie libérale semble avoir survécu à l’appétit sans fin des hyènes affamées du libéralisme. Le simple qualificatif d’ « utopiste » sert désormais à discréditer les idées « irréalistes et les « rêveries enfantines ». Pire encore, certains considèrent que ce sont les utopies qui seraient responsables des dérives totalitaires qui ont peuplé le 20ème siècle : fascisme, nazisme, stalinisme… Les idées abstraites, mêmes les plus généreuses, porteraient en germe la violence extrême de la dictature et du terrorisme.

Dès qu’elles auraient le malheur de quitter les cerveaux des quelques illuminés penseurs, elles se transformeraient inévitablement en violence et en dictature. Ce refus de l’utopie est ainsi résumé par les mots d’Emmanuel Kant : « L’homme a été taillé dans un bois si tordu qu’il est douteux qu’on en puisse jamais tirer quelque chose de tout à fait droit » [1] Utopie critique. Les étudiants veulent intensifier la pression. MONTRÉAL – Les leaders étudiants se disent confiants de voir la grève se poursuivre malgré la menace d’annulation de la session, et entendent maintenir la pression par une autre grande manifestation à Montréal samedi prochain, le 14 avril, pour souligner le 9e anniversaire de l’élection des libéraux de Jean Charest.

Les étudiants veulent intensifier la pression par une autre grande manifestation. Les leaders étudiants se disent confiants de voir la grève se poursuivre malgré la menace d'annulation de la session, et entendent maintenir la pression par une autre grande manifestation à Montréal samedi prochain, le 14 avril, pour souligner le 9e anniversaire de l'élection des libéraux de Jean Charest. "Les gens se disent qu'il y a déjà des impacts en ce moment sur leur session, alors, tant qu'à être en grève, on va le faire jusqu'au bout pour qu'on ait des résultats, pour qu'on ait une grève gagnante", a expliqué aujourd'hui le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin. "On est confiants qu'en ce moment ce que l'on fait, c'est une mobilisation non seulement pour nous mais qui va également paver la voie pour les mobilisations futures au Québec.

Grève étudiante: pas de front commun malgré les apparences. Vendredi, les têtes d'affiche du mouvement étudiant étaient réunies pour une conférence de presse à Montréal. Une conférence «historique», puisque c'était la première fois que les fédérations étudiantes et la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) marchaient sur leur orgueil et organisaient un événement commun, malgré les tensions qui existent entre elles. Mais quelques dizaines de minutes après le début de la conférence, un communiqué de presse diffusé par les trois grandes organisations étudiantes a dû être retiré de la Toile et des fils de presse.

Pourquoi? L'expression «front commun» contenue dans le titre a fait grincer des dents dans le mouvement. Droits de scolarité : une 9e semaine de grève s'amorce. Les étudiants entament leur 9e semaine de grève contre la hausse des droits de scolarité. Malgré la réduction de la marge de manoeuvre des universités et des cégeps pour sauver la session, environ 179 000 étudiants poursuivent leur grève au Québec.

Quelques centaines de personnes se sont réunies au parc Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal, dans le cadre d'un grand rassemblement populaire intitulé « Vers un printemps québécois », et une douzaine d'autres à la place d'Youville, à Québec. Les étudiants souhaitent que cet événement soit le point de départ d'une mobilisation plus large de la population québécoise pour se faire écouter du gouvernement. La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a annoncé la tenue d'une grande manifestation samedi, le 14 avril, date du 9e anniversaire de la prise de pouvoir du gouvernement Charest.

Session compromise? En entrevue à RDI, M. Selon M. Négociations en vue?