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03-17

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03-17

Grève étudiante: le dilemme des futurs médecins. Pour apaiser ses angoisses, elle est allée voir un conseiller financier.

Grève étudiante: le dilemme des futurs médecins

Le bilan, après trois ans de bac en psychologie* et une première année en médecine bien entamée, ne l'a pas rassurée. Jusqu'à maintenant, Virginie a accumulé environ 17 000$ en prêts (et 6500$ en bourses). Avec sa marge de crédit étudiante, sa dette grimpe à 22 000$. Mais il lui reste encore au moins quatre ans avant de terminer son doctorat. Si tout va bien, a estimé son conseiller financier, elle devra rembourser un minimum de 60 000$ au gouvernement et à la banque quand elle prêtera le serment d'Hippocrate. Et ça, c'est si elle continue de rester chez sa mère et de travailler à temps partiel, ce qui n'est pas forcément souhaitable quand on a 25 ans et qu'on étudie dans un programme qui frise le surmenage intellectuel. Mais si Virginie décide de vivre en appartement et d'écarter le boulot pour se concentrer sur ses études, la facture monte à 75 000$.

Pas le choix. Manifestations - Tremblay songe à interdire les masques. Excédé par le grabuge qui marque invariablement les manifestations contre la brutalité policière année après année, le maire Gérald Tremblay a évoqué hier la possibilité de resserrer les règlements municipaux.

Manifestations - Tremblay songe à interdire les masques

Son administration pourrait revenir à la charge avec son projet d'interdire le port de masques et de cagoules lors de rassemblements, a-t-il indiqué. Au lendemain de la manifestation du Collectif opposé à la brutalité policière qui s'est soldée par 226 arrestations, le maire pense qu'il est temps de mettre un terme à ces démonstrations de violence.

«J'ai été et je suis encore dégoûté de la situation. Ma tolérance a atteint ses limites. Il semblerait que ce soit également le cas pour l'ensemble de la population montréalaise», a-t-il expliqué lors d'un point de presse. En 2009, l'administration Tremblay avait songé à modifier sa réglementation pour interdire aux manifestants de se masquer de visage. «On est toujours dans une situation perdante-perdante, estime le maire Tremblay. 03-17 UQTR: les cours recommencent sans l'accord des étudiants. Même si la direction de l'Université prévoit que «toutes les activités académiques reprendront», il n'y aura pas de retour en classe, prévient de son côté l'AGÉUQTR puisque les étudiants ont voté en faveur d'un mandat de grève générale illimitée.

03-17 UQTR: les cours recommencent sans l'accord des étudiants

Des négociations à ce sujet se sont tenues, hier, entre l'AGÉ et la direction de l'Université. Toutefois, les deux parties n'en sont pas venues à un compromis au sujet de la tenue des cours. «On a deux positions qui sont relativement incompatibles», reconnaît le président de l'AGÉUQTR, Hugo Mailhot-Couture. 03-17 Pas de grève au Collège Shawinigan. Les résultats du scrutin de deux jours ont été dévoilés hier matin.

03-17 Pas de grève au Collège Shawinigan

On dénombre 381 étudiants, soit 57 %, qui ont voté contre la grève tandis que 271 (41 %) ont voté en faveur de cette dernière. Il y a eu 12 abstentions et 5 rejets. Pas moins de 58,4 % des étudiants du Collège Shawinigan ont pris part à ce vote que le directeur général de l'établissement, André Gingras, a qualifié hier «d'historique» à cause justement d'un nombre record de participants, soit 669 sur un total de 1146 étudiants ayant le droit de voter.

Le président de l'Association générale des étudiantes et étudiants du Collège Shawinigan, Andrew-Benjamin Vandal, a avoué une certaine déception, hier, face à l'issue du scrutin, «mais je suis très satisfait du taux de participation. Je trouve que c'est remarquable», dit-il. Ce dernier estime «que le message des étudiants est clair. 03-17 10+1 avec Gabriel Nadeau-Dubois. 1 À ce jour, quel bilan faites-vous de vos actions?

03-17 10+1 avec Gabriel Nadeau-Dubois

L'un des mérites de notre grève c'est d'avoir utilisé une pluralité de méthodes (perturbation, rassemblements artistiques, marches silencieuses) pour faire valoir notre point. La deuxième force de notre mouvement, au-delà de savoir si on va perdre ou gagner, c'est d'avoir mis sur la table un débat de société ainsi que les questions de l'accessibilité à l'éducation et du le rôle de nos universités.