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Démocratisation culturelle

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Incultures, Franck Lepage. - Une playlist. De l’éducation populaire à la domestication par la « culture », par Franck Lepage. En France, quand on prononce le mot « culture », chacun comprend « art » et plus précisément « art contemporain ».

De l’éducation populaire à la domestication par la « culture », par Franck Lepage

Le mot Culture, avec son singulier et sa majuscule, suscite une religiosité appuyée sur ce nouveau sacré, l’art, essence supérieure incarnée par quelques individus eux-mêmes touchés par une grâce — les « vrais » artistes. La population, elle, est invitée à contempler le mystère. Entamée dès les années 1960 sous l’égide du ministère des affaires culturelles, la réduction de la culture à l’art représente une catastrophe intellectuelle pour tout homme ou toute femme de progrès. Si « culture » ne veut plus dire qu’« art », alors ni l’action syndicale, ni les luttes des minorités, ni le féminisme, ni l’histoire, ni les métiers, ni la paysannerie, ni l’explication économique, etc., ne font plus partie de la culture. Entre cette dernière et la politique s’instaure un rapport d’exclusion. En 1944, un paquebot fait route tous feux éteints vers la France.

Politique culturelle française. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Politique culturelle française

La politique culturelle française regroupe les actions gouvernementales, administratives et territoriales, orientées vers un enjeu culturel. Le constat d'une exception française[modifier | modifier le code] Siège du Ministère de la Culture, au Palais-Royal, symbole du volontarisme culturel de l'État Selon Jean-Michel Djian, « la politique culturelle est une invention française », née « d'une préoccupation constante des pouvoirs monarchiques, impériaux ou républicains de s'accaparer, au nom d'une mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et par extension d'encourager ce qui le deviendra »[1]. La politique culturelle française se distingue en effet par sa longue histoire, la forte présence de l'État, et la continuité des institutions au fil des siècles. « Ni la volonté politique, ni les moyens financiers, ni l'armature administrative », souligne Jacques Rigaud, n'atteignent un tel niveau dans aucun autre pays[2].

871.pdf - Fourni par Google Documents. Partie_4 - Fourni par Google Documents. Les-pratiques-culturelles-des-francais.pdf - Fourni par Google Documents. Les pratiques culturelles des Français. L’inculture pour tous. La nouvelle utopie des politiques culturelles « Option Culture. Avec son dernier ouvrage, c’est à une critique âpre et sans concession que se livre Serge Chaumier, en passant par une généalogie des politiques culturelles et de démocratisation de la culture, aboutissant au constat d’un décentrement plus ou moins assumé de l’impératif culturel au profit d’une extension problématique de la notion de culture et du surgissement irrépressible des industries culturelles.

L’inculture pour tous. La nouvelle utopie des politiques culturelles « Option Culture

Son propos est le suivant : « Comment la culture peut-elle être à tous les étages et en même temps les inégalités demeurer réelles et persistantes ? » (p. 13). Pour appuyer sa démonstration, l’auteur livre un grand nombre de citations ainsi qu’une bibliographie particulièrement fournie. Voici quelques phrases du livre de Serge Chaumier, L’inculture pour tous. La nouvelle utopie des politiques culturelles, pour donner envie d’aller y voir de plus près : Aux responsables professionnels, administratifs et politiques de s’en saisir d’urgence… Pour consulter le blog de Serge Chaumier :

Observatoire des inégalités. 12 janvier 2010 - Depuis sa création, une des principales missions du ministère français de la culture est de promouvoir un meilleur accès à la culture.

Observatoire des inégalités

Selon Olivier Donnat, sociologue et auteur du rapport sur les pratiques culturelles des Français, cet objectif de démocratisation a été peu à peu oublié sans que celui-ci soit atteint. Article extrait de Culture et société : un lien à reconstruire, sous la direction de Jean-Pierre Saez, Editions de l’Attribut, 2008. Le ministère français des affaires culturelles, quand il fut créé en 1959, s’est vu confier comme principale mission de « rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France », ce qui plaçait d’emblée la question du public au cœur de la politique culturelle.

Je pense au contraire que la « question du public » reste pleinement d’actualité. Oublier ou refonder l’exigence démocratique ? Dès lors, l’alternative est claire. En finir « vraiment » avec la démocratisation.