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MISSION SERVICE PUBLIC - PRÉSENTATION DE LA SÉRIE. Les chercheurs sont prisonniers d'une course à la publication. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Marchman Andersen, Xavier Landes et Morten Ebbe Juul Nielsen, chercheurs à l'Université de Copenhague (CESEM) Les bénéfices sociaux attendus du monde académique peuvent être classés en trois catégories : recherche, éducation et contribution à la société. Dès lors, si l'on évalue la situation en sciences humaines et sociales à l'aune de ces critères, un phénomène se fait jour, en Europe comme en Amérique du Nord.

Une pression accrue pour publier des articles (dans des journaux à évaluation anonyme par des pairs) est en train de créer un déséquilibre en direction de la première dimension. Ce déséquilibre n'est pas sans effet sur la détérioration de la situation des enseignants-chercheurs dont les heures travaillées explosent dans un contexte de pression budgétaire et de précarisation des conditions matérielles. Où est le mal ? Une telle situation n'est-elle pas source d'une saine émulation entre chercheurs ? Deux remarques s'imposent. De l’Etat-providence à l’Etat manager, par Laurent Bonelli et Willy Pelletier. « Nous vivons une drôle d’époque... On a l’impression d’une espèce de vague qui nous surplombe, nous écrase et qui est en train de déferler. » Le politiste Bernard Lacroix pourrait ainsi résumer le désarroi de syndicalistes, d’intellectuels, d’élus ou de citoyens confrontés aux restructurations de l’Etat.

Les réformes se succèdent apparemment en ordre dispersé ; la technicité les rend opaques ; leurs effets ne sont perçus qu’après coup, lorsque, les décrets d’application adoptés, arrive leur mise en pratique. Et pourtant, derrière ce brouillard, une mobilisation sans précédent est à l’œuvre pour fabriquer un Etat réduit dans sa surface et renforcé dans ses structures de commandement. La compression du format de ce dernier s’exprime de manière particulièrement radicale dans la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Dans la dénégation, par étapes ou par contournement Aucun ministère, d’ailleurs, ne prend le risque de demeurer hors jeu. Taille de l’article complet : 4 612 mots. Mon contrôleur RATP : « Merci pour votre merci » Dans le métro parisien (angeloangelo/Flickr). Il est 21 heures, jeudi 11 novembre. Au détour de la correspondance à Odéon, entre la ligne 4 et la ligne 10, sept contrôleurs RATP. Avec mon ticket tarif réduit, mais sans ma carte de réduction, je ne vais pas pouvoir échapper à l’amende de 25 euros -50 euros si je la paye le lendemain. Le contrôleur qui vient vers moi est courtois. Je règle, il me rend mon ticket de Carte bleue. Je tente un : « Je ne devrais pas vous remercier de me faire payer, mais merci, sachant que vous devez vous faire menacer voire insulter à longueur de journée. » En effet, deux de ses collègues, à nos côtés, se font prendre à partie.

. « Merci pour votre merci. L’étudiant en sociologie que je suis -université Dauphine, Paris-, se dit que ce début de dialogue pourrait être poursuivi pour mieux connaître cette profession, sur laquelle, comme nombre d’entre nous, j’ai foule de préjugés - « prénotions » dirait Durkheim. César Armand : C’est courant ces agressions ? Les 29 et 30 janvier 2011 à Orly, les Etats généraux du Service public, une démarche offensive et porteuse d’avenir | Les États Généraux du Service Public.