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Thom Mayne est loin d'être un si mauvais garçon. "L'oeuvre de Thom Mayne transporte l'architecture du XXème au XXIème siècle, avec son utilisation des technologies d'aujourd'hui, pour créer un style dynamique s'adaptant aux besoins actuels", a commenté l'un des jurés du prix, la critique, Ada Louise Huxtable.

Thom Mayne est loin d'être un si mauvais garçon

Une autre juré, Karen Stein, parle elle de sa capacité à "pousser les éléments à leur limite physique". En France il est question d'un architecte "rebelle". Les Américains eux parlent plutôt de sa réputation de "bad boy" (mauvais garçon) ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Une réputation qui lui fut acquise le jour où il a attrapé un client par le col et l'a soulevé du sol. Ce qui, selon lui, n'est que le reflet de son "intense détermination à réaliser ses visions" ainsi qu'il l'explique dans les pages du Chicago Tribune. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si c'est justement dans le Chicago Tribune qu'il a accepté de se confier (un peu). Son père travaillait pour U.S. Encore faut-il se poser les bonnes questions. Avec Paul Virilio, prenons le temps de penser à la vitesse.

Paul Virilio serait-il devenu à la mode ?

Avec Paul Virilio, prenons le temps de penser à la vitesse

C’est beaucoup dire. Mais sa théorie selon laquelle le progrès technique nous mène à notre perte, développée depuis des décennies par ce philosophe et urbaniste assez méconnu, rencontre un écho tout particulier avec l’actualité de la crise financière mondialisée. N’est-il pas temps de ralentir ? , nous interroge cette Thema d’Arte. Les flux incontrôlés de la finance ont mis en péril nos économies bien réelles, l’ouragan Katrina a mis à genoux une frange du pays le plus riche... et à chaque instant, un virus informatique peut paralyser un Etat, voire la planète entière. Si nous avons finalement échappé au bug de l’an 2000, personne ne peut prédire à quoi nous mène l’accélération de tous les flux. « Le progrès, c’est merveilleux, sa propagande, c’est inquiétant », martèle le philosophe de 76 ans, à l’œil très vif et malicieux.

Frank O. Gehry: "Je cherche à humaniser la modernité" Voilà plus de cinquante ans que vous exercez le métier d'architecte.

Frank O. Gehry: "Je cherche à humaniser la modernité"

Votre passion est-elle toujours intacte ? Oui ! Il n'y a aucun doute. Je me réveille chaque matin avec l'envie d'inventer et de voir les choses avancer. L'architecture s'apparente à un monde que l'on se crée soi-même et qui englobe la littérature, l'art, la musique et... la vie. On vous qualifie souvent de sculpteur. Je suis un architecte. Mais la contrainte ne nourrit-elle pas la création ? En architecture, la liberté totale, il est vrai, n'a jamais rien donné de bon. Justement, d'où vient votre fascination pour la déconstruction et le mouvement ? Quand on regarde mon travail, cela ressemble à de la déconstruction, mais ce n'est pas le cas. Comment faites-vous ? Grâce à l'informatique. Les architectes sont souvent jugés mégalos, déconnectés des réalités sociales et proches des politiques. Je ne me sens pas mégalomane. Vous êtes né Ephraïm Owen Goldberg. Et comment devient-on Frank O. Alors là...