background preloader

Et si l'école... Et si... l'école...

Facebook Twitter

Et si l'on apprenait aux professeurs à... enseigner ? François-Xavier Bellamy : "Et si l'école de demain n'était pas finalement celle d'hier ?" "DYSLEXIQUE…VRAIMENT ? Et si l’on soignait l’école" Tout un programme ce titre du livre de Colette Ouzilou qui apporte un vent de fraicheur dans la réflexion sur les causes réelles de l’épidémie de dyslexie qui envahie depuis quelques décennies les statistiques scolaires et les esprits de nombreux élèves et de leurs parents.

"DYSLEXIQUE…VRAIMENT ? Et si l’on soignait l’école"

Colette Ouzilou est une orthophoniste qui en 40 ans d’exercice a reçu des centaines d’enfants "mauvais lecteurs" dans son cabinet. Parmi ces enfants à peine une vingtaine était dyslexique. "En 1968, je rééduquais essentiellement des enfants souffrant de retard de langage, de bégaiement. Mais, au début des années 70, j’ai vu apparaître la première vague de lecteurs défaillants, et, depuis, leur nombre n’a fait qu’augmenter" témoigne-t-elle. L’auteur décrit les processus qui ont conduit l’institution scolaire à abandonner et délégitimer la méthode analytique et imposer la méthode semi-globale d’apprentissage de la lecture depuis les années 70 et offre un éclairage lucide des racines idéologiques de ce phénomène.

Et si l'école proposait des cours utiles à la vie d'un citoyen? Et si l'école... - Mon Bébé Bio et moi. Et si l'école contruisait nos adultes de demain?

Et si l'école... - Mon Bébé Bio et moi

Si elle nous apprenait à nous nourrir correctement, à faire pousser des légumes, à se contenter de peu? Si elle faisait confiance à nos enfants, à leur curiosité, leur désir d'apprendre? Si elle acceptait qu'on soit tous une force, avec chacun nos atouts et nos faiblesses, plutôt que chercher à nous égaliser, et nous confronter... Si elle nous apprenait à avoir confiance en nous, à faire confiance aux autres, à nous comprendre, nous respecter, prendre soin de nous pour prendre soin des autres.

Si elle nous laissait être nous-même, si elle acceptait nos joies et nos déceptions, nos envies et nos manques d'envie, nos différences qui font de nous tous une force. Dans l'école de mes rêves, les enfants sont respectés comme les adultes sont respectés. Les enfants seraient mixés, pour que les "un peu plus grands" s'occupent des "un peu plus petits" et que dans le jeu et la curiosité, ils s'enrichissent l'un l'autre, sans aucune guerre. Et si on réinventait l’école? - Les Versants.

Jean-François Roberge, député de Chambly au sein de la Coalition avenir Québec (CAQ), est le porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'éducation, d'enseignement supérieur, de recherche et de science.

Et si on réinventait l’école? - Les Versants

Crédit photo : courtoisie Un livre de Jean-François Roberge Jean-François Roberge, député de Chambly au sein de la Coalition Avenir Québec (CAQ), est le porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation, d’enseignement supérieur, de recherche et de science. ChanGements pour l’égalité - Et si on confiait l’école au patronat… Notre analyse d’un corpus de discours médiatiques montre combien ce point de vue est largement partagé, tant dans le monde politique que dans les milieux économiques, académiques et syndicaux.

ChanGements pour l’égalité - Et si on confiait l’école au patronat…

Pourtant, on pourrait tout aussi bien penser qu’à priori, l’éducation et le travail doivent au contraire, et par principe, rester éloignés l’un de l’autre. En réalité, si l’idée d’une plus grande symbiose entre l’école et l’entreprise tend à faire son chemin, c’est principalement parce qu’elle est défendue au nom de ce qui constitue sans doute la priorité politique numéro un : la lutte contre le chômage. Selon ses promoteurs, en orientant les élèves vers les filières des métiers dits « à pénuries », en « améliorant la qualité » des formations, en ajustant leurs objectifs et leurs contenus aux « besoins » des entreprises, on mettrait à disposition une main-d’œuvre plus rentable, ce qui inciterait les employeurs à embaucher davantage.

Et si l’école servait à apprendre..., par Sandrine Garcia (Le Monde diplomatique, octobre 2010) Et si, à l’école, on apprenait aussi ? 1Élève 1 mais si i sont tous d’accord ça sert à quoi d’faire un débat ?

Et si, à l’école, on apprenait aussi ?

Un débat c’est pour choisir entre deux choses ou même plusieurs — parce que y en a qui sont qui ont leurs idées qui sont contre pis y en a qui sont pour et ben c’est pour voir qui qui qui a le plus de majorité et ben qui emporte 2Maitre mhm 3Élève 1 (alors) sinon y a pas de débat ça sert à quoi si tout le monde est d’accord de faire un débat 4Élève 2 Un d- euh un débat c’est quand quelqu’un — est pour et quelqu’un est contre sinon ce n’est pas c’est pas un débat […] 5(extrait d’une discussion en classe) 6Comme le souligne avec force le texte de présentation de ce numéro, l’enseignement/apprentissage reste fréquemment objet d’une certaine méfiance de la part des linguistes, comme si le « vrai » développement avait lieu ailleurs. 8Et il importe surtout de s’interroger, d’autre part, sur les finalités du développement langagier et sur ce qui est censé faire l’objet d’une appropriation. 3.1. 27soit pour le soutenir : 3.2.

Et si on aimait enfin l’école ! Ils se sont mis à deux, en cette période où l’on voudrait que l’école ne soit pas absente des débats nationaux, pour nous proposer d’ « aimer enfin l’école » : une ancienne dirigeante syndicale, très engagée dans la réflexion et l’action autour de la petite enfance et l’un des responsables de la revue Alternatives Économiques, que nous sommes nombreux à apprécier.

Et si on aimait enfin l’école !

Pour aimer l’école, sans doute faut-il la rendre plus aimable, mais d’ores et déjà, n’a-t-on pas des motifs de l’aimer telle qu’elle est, semblent nous dire les auteurs. Et s’il y a à changer, transformer, c’est en gardant ce qui, aujourd’hui, reste ses atouts et non en les liquidant ou en se tournant vers le passé. Voilà un des messages forts de ce petit livre, très facile d’accès et qui vise un public large, pour faire contrepoids aux innombrables pamphlets haineux ou accusateurs.

Les auteurs préfèrent manier la nuance et la modération. On appréciera la tonalité positive du livre. Si l'école était importante (11) On sait que l’école est malmenée.

Si l'école était importante (11)

On sait que le budget consacré à l’éducation a été charcuté depuis des années, par les gouvernements péquistes et (surtout) libéraux. On sait que cette approche comptable, depuis des décennies, plombe l’école. On sait que les réinvestissements ne comblent pas le gouffre. On sait que les commissions scolaires et le gouvernement sont bien souvent engagés dans un bras de fer qui ne profite pas aux élèves. On sait que le gouvernement aimerait que la gestion d’une classe soit aussi simple que de faire tomber les blocs à la bonne place dans une partie de Tetris.

On sait que les services aux élèves en difficulté sont l’objet d’un rétrécissement délétère, dont les effets débordent dans les classes « régulières », bousillant la motivation de la plus dévouée des enseignantes. On sait que les syndicats sont parfois un frein à l’innovation et au bon sens, en protégeant les plus nuls et en sacralisant certains acquis.

On sait tout ça. Merci pour tout ça.