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[TRIBUNE] La Libye et le "gentil" racisme occidental - Opinion. "Gentil" racisme occidental : envers qui ? En l'occurrence, envers le monde arabe dans son ensemble. Jusqu'ici on l'avait globalement enfermé dans son Identité, sur laquelle veillaient de bons tyrans qui l'empêchaient de glisser vers l'extrémisme. Mais voilà que ses peuples ont exprimé autre chose que la passion identitaire et l'obsession de se situer face à cet extrémisme. Ils ont formulé l'envie de vivre, et font - ou veulent faire - tomber ces tyrans les uns après les autres. Mais l'un d'eux, Kadhafi, est décidé à suicider son peuple plutôt qu'à céder; soit en le tuant directement soit en le forçant à combattre d'une façon plus qu'inégale où il se fait massacrer.

On a écrit des bibliothèques pour expliquer que si on avait réagi, si on n'avait pas trahi ce combat pour la liberté, si... et si..., alors on aurait été plus dignes, et peut-être plus forts dans le vaste combat antitotalitaire. Daniel Sibony, psychanalyste, écrivain. www.danielsibony.com et www.youtube.com/user/danielsibony. Point de vue de Dominique Moïsi: Protéger le peuple libyen. La Libye peut-elle devenir, pour notre génération, l'équivalent de ce qu'a été, hier, la « Guerre d'Espagne » : une faute politique et un remords moral ? Les circonstances et le contexte sont très différents, mais la question est légitime. Alors que la communauté internationale délibère, la progression des forces loyalistes du colonel Kadhafi s'accélère. Sera-t-il déjà trop tard quand la communauté internationale parviendra enfin à un accord ?

Les risques de l'intervention sont bien réels ; ceux de la non-intervention apparaissent plus grands encore. Les « rebelles libyens » que la France soutient politiquement, dont elle a reconnu la légitimité, appellent au secours. Leur combat est devenu inégal. Sans aviation, sans armes lourdes ni formation militaire, armés de leur seule indignation et de leur courage, les « rebelles » ne pourront pas tenir très longtemps. L'échec brutal de la révolution libyenne marquerait un coup d'arrêt symbolique au « printemps des peuples arabes ». La revue des ressources : Désarmer Kadhafi est-ce possible ?

Dédicace Don’t follow your passion ! 12:57 PM Mar 3rd via web — dernier message de @SL0wZEr ; Tripoli. @TruthSeeker10 do you see the story as I do, I hope those outside are smarter than us and already knew what should be done. — dernier message de @TrablesVoice (second pseudo du même compte) ; Tripoli. 1. there are no tribes in Libya neither a civil war, there are Anti-Gaddafi & Pro-Gaddafi. that’s all. 9:46 AM Mar 3rd via Echofon Retweeted by you, Abukhit, and 53 others 2. 3. thinking .... 5:09 AM Mar 3rd via Echofon 4. 5. 6. . — derniers messages de @Abukhit ; Libya. Pour l’écriture en arabe, la traduction littérale dans Google Translate : "Région de Tripoli entourée des sept bataillons de sécurité et de nombreuses arrestations dans le marché du vendredi et Tajoura". [1] Les messages contenant des liens sur les vidéos et sur la discrétion des traces ont disparu.

Drapeau libyen adopté par le Comité Transitoire National de Benghazi Source Au royaume des aveugles De la controverse Juppé * Sarkozy. Le coup de bluff de Nicolas Sarkozy sur la Libye. - Rebelles libyens, le 9 mars, entre Ras Lanuf et Bin Jawad. REUTERS/Goran Tomasevic - Comme souvent quand les Vingt-sept ne sont pas d’accord, le Conseil européen du vendredi 11 mars consacré à la Libye s’est terminé par un compromis. Nicolas Sarkozy, qui s’était avancé très loin dans l’hostilité à Mouammar Kadhafi et dans le soutien aux insurgés libyens, a dû se contenter d’un communiqué aux formulations suffisamment vagues pour satisfaire tout le monde: les partisans d’une action musclée pour déloger Kadhafi –le président de la République pouvait compter sur le soutien du Premier ministre britannique David Cameron— et les tenants de la prudence, comme la chancelière Angela Merkel qui déclarait: «Il ne faut pas commencer un processus que nous ne saurions pas terminer.» publicité «Je ne me suis pas précipité parce que la situation en Tunisie et en Egypte n’était pas claire.»

Pourquoi ce contraste? La première explication tient dans la nécessité d’un double rattrapage. Daniel Vernet. «Jusqu'à présent, l'UE comptait sur Kadhafi pour maintenir en rétention les migrants» Aider les migrants menacés en Libye. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Collectif - Philippe Fargues, Anna di Bartolomeo, Thibaut Jaulin, Delphine Perrin, Giambattista Salinari du Migration Policy Centre Institut Un million de migrants irréguliers se trouveraient en Libye, auxquels s'ajoutent 360 000 étrangers en situation régulière, principalement originaires des pays voisins ainsi que d'autres pays arabes et africains plus éloignés.

Soumettant de façon persistante sa politique migratoire à une diplomatie versatile, le gouvernement libyen a successivement ouvert ses frontières aux Arabes au nom du panarabisme, puis aux Africains au nom du panafricanisme. Par la suite, dans le but de satisfaire l'Europe, le gouvernement libyen soumit les migrants arabes et africains à l'obligation de visa, faisant passer des milliers d'entre eux dans l'irrégularité.

Durant la dernière décennie, des centaines de milliers d'entre eux furent expulsés sous le prétexte de représenter une menace pour la sécurité. Faut-il intervenir militairement en Libye ? Depuis la chute du régime Ben Ali en Tunisie, une vague de soulèvements submerge le monde arabe, portée par les images de la chaîne Al-Jazira, qui permet à l’opinion de suivre en direct les événements. Du Maroc à Bahreïn, de l’Algérie à l’Irak, les citoyens, le plus souvent désarmés, descendent dans la rue pour demander des réformes politiques et une plus grande justice sociale. Dans la plupart des cas, les autorités hésitent à faire un emploi indiscriminé de la force. En Libye, en revanche, les manifestants se sont heurtés à la répression la plus terrible (Le Monde diplomatique publie dans son prochain numéro, en kiosques le 2 mars, un dossier de huit pages sur « le réveil arabe »).

Les informations provenant de Libye sont contradictoires, partielles, quelquefois non confirmées. Le caractère erratique et dictatorial du colonel Mouammar Kadhafi a été confirmé par son discours illuminé prononcé le 22 février 2011 (lire une traduction en anglais ici). Marc Lynch poursuit : Vente d'armes à la Libye : « C'est avant qu'il faut s'indigner » La forteresse Europe face au drame libyen. Le drame libyen révèle la vision largement paradoxale qu'a l'Europe, union politique cimentée par les droits de l'homme, des migrants d'outre-Méditerranée. Alors que les travailleurs immigrés subsahariens, nombreux dans la Grande Jamahiriya du colonel Kadhafi, figurent, comme tous les étrangers, parmi les cibles de premier plan de la répression sanglante en cours, l'Europe semble d'abord les considérer comme un fardeau, comme de possibles envahisseurs prêts à déferler en masse sur ses côtes.

Certes, il ne serait pas étonnant que les Africains, qui, par milliers, étaient attirés par l'eldorado libyen, cherchent à fuir un pays en proie à une extrême violence. Un pays où, déjà accueillis avec hostilité en temps ordinaire, ils risquent aujourd'hui d'être assimilés, en raison de la couleur de leur peau, aux mercenaires recrutés par le Guide libyen sur tout le continent et qui sont évidemment haïs par la population en rébellion.