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Tarasque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Légende[modifier | modifier le code] Elle est décrite de la façon suivante par Jacques de Voragine dans la Légende dorée qu'il écrivit dans les années 1261 - 1266 : :« Il y avait, à cette époque, sur les rives du Rhône, dans un marais entre Arles et Avignon, un dragon, moitié animal, moitié poisson, plus épais qu'un bœuf, plus long qu'un cheval, avec des dents semblables à des épées et grosses comme des cornes; il se cachait dans le fleuve d'où il ôtait la vie à tous les passants et submergeait les navires. »[4] Plusieurs versions existent pour expliquer la fin du monstre. Un jour, une jeune fille originaire de Béthanie, Sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida de braver la bête. Avec toute la compassion que lui procurait sa foi chrétienne, elle obtint la soumission de la créature qui se laissa mener en laisse : Sainte Marthe avait ligoté à jamais ce symbole du paganisme.

Étymologie[modifier | modifier le code] Ogre. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un ogre (du latin orcus, « enfer », fém. ogresse) est un personnage de contes et traditions populaires, sorte de géant se nourrissant de chair fraîche et dévorant les petits enfants. Étymologie[modifier | modifier le code] L'étymologie est incertaine. L'attestation la plus ancienne du terme remonte à la fin du XIIe siècle et se trouve dans l'œuvre de Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, où le terme apparaît en ces vers : « et s'est escrit que il est encore que toz li reaumes de Logres, qui ja dis fu la terre as ogres, ert destruite par cele lance » (Et il est écrit que viendra le jour où tout le royaume de Logres, qui fut jadis la terre des ogres, sera détruit par cette lance).

C'est à partir de 1697, année où il paraît dans Les Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault, que le terme se popularise en langue française. Folklore, contes et mythologie[modifier | modifier le code] Portrait d'ogres[modifier | modifier le code] Moin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Interjection[modifier | modifier le code] Le second moin dérive -quant à lui- de Morn, signifiant jour en frison. Des formes similaires peuvent être observées en bas-saxon avec mooien Dag, mooien Abend, mooien Mor(g)en. Toutefois, la forme dupliquée relève de nos jour davantage d'un objectif emphatique du locuteur que d'une altération de Morgen, ce qui implique que Moin, et a fortiori Moin moin, peuvent être utilisés à n'importe quel moment de la journée et pas uniquement le matin. L'expression fut popularisée par le personnage de bande dessinée Werner, qui utilise régulièrement cette forme de salut lors de ses aventures, dans la mesure où il s'exprime généralement en utilisant le dialecte bas-allemand.

Mythologie[modifier | modifier le code] Dans la mythologie nordique, le Moin, comme Nidhogg, est un dragon s'ingéniant à détruire le frêne Yggdrasil. Changeling (folklore) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Changeling Deux trolls avec leur changeling. John Bauer, 1913. Créature Origines Dans le folklore européen, un changeling ou changelin est un leurre laissé par les fées, trolls, elfes (ou autres créatures du Petit peuple) à la place d'un nouveau-né humain qu'elles enlèvent. Terminologie et étymologie[modifier | modifier le code] En français, les termes modernes utilisés sont « changeling » Écouter[1] emprunté à l'anglais ou bien « changelin » Écouter un anglicisme inventé par les folkloristes.

Le terme anglais changeling Écouter est attesté dès le XVIe siècle. Anciennement, en vieil anglais le changeling était désignée par le terme oaf (pluriel oaves) aussi écrit auf, auph, oph, ouphe, aulf. Les plus anciennes mentions d'enfants « changés » dateraient du début XIe siècle. Présentation[modifier | modifier le code] On trouve l'évocation des changelins chez à peu près toutes les nations. Scandinavie[modifier | modifier le code] Bisclavret. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Résumé du Lai de Bisclavret, de Marie de France[modifier | modifier le code] Bisclavret était un bon seigneur, ami du roi. Tout allait bien dans son royaume, mais sa femme craignait qu'il ne fût infidèle car il s'absentait de temps à autre, deux à trois jours. Fatalement, elle l'interroge et celui-ci finit par céder et lui révéler qu'il enlevait ses vêtements tous les soirs de pleine lune, les cachait et devenait un loup-garou.

Sous l'insistance de son épouse, Bisclavret lui révéla aussi la cachette de ses vêtements. À peine était-il parti qu'elle appela un jeune chevalier dont elle avait toujours repoussé les faveurs et lui révéla tout. Elle promit de l'épouser à condition qu'il vole les vêtements de son mari. Un an après, le roi chasse avec ses gens sur les terres de Bisclavret et voit le loup-garou, il lui donne la chasse. Ce roi magnanime organise donc une réunion avec ses seigneurs. Le roi repart chasser sur les terres de Bisclavret. Ankou. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Ankou (an Ankoù) est la personnification de la mort en Basse-Bretagne, c'est un personnage revenant souvent dans la tradition orale et les contes bretons[1].

Origine[modifier | modifier le code] L'Ankou semble être un héritage de la mythologie celtique, et plus précisément du Dieu-père dont la fonction est la perpétuation des cycles vitaux, comme la naissance et la mort, les saisons ou le cycle jour nuit. Bien qu'on lui attribue désormais la faux ou la pique, son arme canonique est le mell benniget ((br) maillet béni). Tout indique sa proximité avec le dieu gaulois Sucellos et le dieu irlandais Eochaid Ollathair, ou Dagda, qui tuent et donnent la vie avec leur arme, maillet ou massue. Description[modifier | modifier le code] Il ne représente pas la mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes des défunts récents.

Anguipède. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Géant anguipède. Statuette romaine en bronze, fin 2e siècle Colonne gallo-romaine de Jupiter à l'anguipède, à Arlon (Belgique) Anguipède est une créature légendaire dont le corps finit en queue de serpent[1]. Équivalent du démon Abrasax, ce personnage symbolise les formes du mal issues de la Terre. Le cavalier à l'anguipède représente un groupe sculptural de l'époque gallo-romaine, typique du panthéon gaulois, figurant un étrange guerrier divin, dressé sur son cheval cabré qui foule sous ses sabots un géant difforme dont les jambes, atrophiées, se finissent en queue de poisson ou de serpent !

Toutes les statues, plus ou moins mutilées, qui nous sont parvenues, représentent un étonnant couple divin, composé d'un Jupiter barbu, d'allure martiale, avec armes (?) Ces groupes, probablement peints, étaient placés au sommet de fortes colonnes, érigées, semble-t-il, au voisinage de thermes, de sources cultuelles ou de plans d'eau. Addanc. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Origine, apparence et mœurs[modifier | modifier le code] L'addanc était une créature monstrueuse qui, comme beaucoup de monstres lacustres, faisait sa proie de toute personne assez imprudente pour nager ou tomber dans son lac. Selon une légende rapportée par le fameux Iolo Morgannwg (et probablement inventée par lui-même[6]), il causa, entre autres méfaits, une inondation massive qui noya finalement tous les habitants de Grande-Bretagne sauf deux personnes, Dwyfan et Dwyfach, dont les habitants des îles Britanniques descendent[7].

D'après un autre mythe, rapporté également par Iolo Morgannwg, les hongres de Hu Gadarn tirèrent l'addanc hors du lac ; une fois qu'il fut hors de l'eau, il fut privé de ses pouvoirs et on put le tuer, ce qui eut pour effet de mettre fin à la série d'inondations qu'il déclenchait[8]. Selon Édouard Brasey, ce dernier fut aidé en cela par la fée qui régnait sur le peuple de Cristinobyl. Pseudomonarchia daemonum. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Pseudomonarchia daemonum (Pseudomonarchie des démons) est un traité en latin qui présente une nomenclature de la hiérarchie des démons infernaux, leurs attributs, et le moyen de les conjurer. Le Praestigiis daemonum[modifier | modifier le code] La Pseudomonarchia daemonum apparaît pour la première fois en 1577, en appendice de la cinquième édition du De praestigiis daemonum du médecin Johann Weyer (la première édition dont le titre complet est De Praestigiis daemonum et Incantationibus ac Venificiis date de 1563, et fut traduite en français dès 1567 par le médecin Jacques Grévin sous le titre Cinq livres de l'imposture et tromperie des diables, des enchantements et sorcelleries[1]).

L'existence des démons et le problème de la sorcellerie furent largement débattus dans la seconde moitié du XVIe siècle. La Pseudomonarchia daemonum[modifier | modifier le code] Les 71 démons[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Dragon européen. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythologie grecque[modifier | modifier le code] La mythologie grecque amorce également la figure de la créature gardienne (Ladon veillant sur les pommes d'or du jardin des Hespérides, Python sur l'oracle de Delphes, etc.). La figure du dragon gardien fortement présente dans le folklore occidental du Moyen Âge se dessine déjà dans ces créatures reptiliennes. C'est d'ailleurs du grec que provient le mot « dragon » : drákōn (δράκων) dérive de drakeîn (δρακεῖν), aoriste du verbe dérkomai (δέρκομαι) signifiant « voir, regarder d’un regard perçant ».

On retrouve donc le dragon dans la racine étymologique grecque tout comme dans l'image grecque du gardien, du veilleur. Mythologie celte[modifier | modifier le code] Dans les Asturies, le Cuélebre, serpent géant, possède des ailes sans pour autant présenter d'autres membres. Mythologie germanique[modifier | modifier le code] Sigurd combattant Fafnir le dragon Zilant décorant une fontaine de Kazan. Wyrm. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce monstre est souvent représenté par un immense ver de terre, un dragon dépourvu d'ailes ou un serpent rampant. Celui-ci est synonyme de corruption et d'effondrement de la nature. L'autre symbole du Wyrm est l'Ouroboros (le serpent mange sa propre queue) qui montre l'étendue de son auto-destruction. D'après les légendes, il était envoyé par les Dieux en guise de punition. Terminologie[modifier | modifier le code] Wyrm est un mot appartenant à un vocabulaire médiéval / fantastique et qui vient de l'anglais (du vieil anglais) Wyrm.

En français il est souvent soit traduit directement par Wyrm, soit par le mot Guivre (synonyme de Vouivre) et désigne généralement un animal fantastique & imaginaire, une sorte de dragon ou gros serpent sans membres antérieurs. Le Wyrm dans la culture populaire[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Anonyme, (trad. Bibliographie[modifier | modifier le code] Sorcier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sorcier/Sorcière Représentation d'une sorcière.

Créature Origines Œuvres principales Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot français sorcière, féminin de sorcier, dérive du latin vulgaire sortiarius, proprement « diseur de sorts », du latin classique sors, sortis, désignant d’abord un procédé de divination, puis destinée, sort. Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] Les sorciers sont rares dans la Bible et condamnés par Moïse[1]. Il est difficile d'avoir une vision exacte de la pratique de la sorcellerie dans l'Antiquité. Cependant, de nombreuses références (notamment littéraires) témoignent d'une pratique continue de la sorcellerie durant l'Antiquité.

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code] Début des persécutions[modifier | modifier le code] Au début du Moyen Âge, Clovis promulgue la Lex Salica condamnant les sorciers à payer de fortes amendes. Scène de l'Inquisition : sorcières au bûcher. Chasse aux sorcières. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un résumé de 1533 relatant l’exécution d’une sorcière accusée d’avoir brûlé la ville de Schiltach en 1531. La chasse aux sorcières est la recherche et la condamnation de personnes accusées de pratiquer la magie noire. Elle se rencontre à toutes les époques et dans toutes les grandes civilisations, jusqu'à sa remise en cause progressive par le christianisme, puis par la culture scientifique et technologique.

Contexte[modifier | modifier le code] La croyance à la sorcellerie ne peut se comprendre qu'en se replongeant dans les mentalités anciennes. Dans ce contexte culturel, la nature est peuplée de forces surnaturelles. Un humain peut, par divers procédés (invocations, rituels), les mettre temporairement à son service pour faire le bien ou le mal. Cette chasse aux sorcières fait parfois intervenir la justice criminelle. La dernière sorcière à être condamnée en Europe fut Anna Göldin, en 1782 dans le canton protestant de Glaris, Suisse[3]. Mythologie celtique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent.

Il y a cependant des correspondances entre les divinités des différentes zones géographiques, des équivalences dans les mythes et l’omniprésence des druides, tant en Gaule que dans les îles Britanniques. Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans le corpus littéraire appelé Matière de Bretagne, notamment dans le cycle arthurien. La problématique des sources[modifier | modifier le code] Sur le chaudron de Gundestrup (IIe siècle av. Gaule[modifier | modifier le code] Sucellos. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Statuette de Sucellus, musée gallo-romain de Fourvière, Lyon. Sucellos, latinisé en Sucellus, est une divinité de la mythologie celtique gauloise. Onomastique[modifier | modifier le code] Le nom du dieu proviendrait signifierait « bon frappeur » ou « tape dur[1] ». Le théonyme est composé du préfixe su- qui signifie « bon, bien » et de cellos qui désigne le marteau (ou frappeur)[2].

Iconographie[modifier | modifier le code] Ce dieu n’est connu qu'en Gaule et tous les éléments le concernant (représentation sur une monnaie des Unelles, quelques inscriptions et des statuettes en bronze) sont d'époque gallo-romaine. Fonction[modifier | modifier le code] Sucellos a été honoré par les bûcherons, les brasseurs, les tonneliers, les carriers, les constructeurs de radeau. Un dieu de la vie et de la mort[modifier | modifier le code] Comme le Dagda, Sucellos est le dieu qui tue et qui ressuscite avec son maillet, qu’il tient dans la main gauche.

Deo Svcello / Mythologie bretonne. Mort-vivant. Korrigan. Banshee.