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FUKUSHIMA

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Fukushima: des photos inédites de la catastrophe publiées par Tepco - JAPON. Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima publie, pour la première fois, plus de 2 000 photos inédites inconnues du grand public, prises aux pires moments des jours qui ont suivi le séisme et le tsunami géants, entre les 15 mars et 11 avril 2011.

Fukushima: des photos inédites de la catastrophe publiées par Tepco - JAPON

Tepco prépare, en ce moment, le démantèlement de quatre des six réacteurs et anticipe de nouvelles pertes pour l'exercice en cours qui se termine à la fin mars. Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles Ces photos de Tepco montrent à quel point le pire a été évité d’extrême justesse à Fukushima. Certains de ses employés nous ont dit il y a un an déjà : « Nous sommes allés en enfer. Nous en sommes revenus vivants par miracle ».

Ces photos publiées par l'opérateur japonais traduisent leurs propos. Tepco ose, pour la première fois, montrer avec ces 2 145 photos qu’il s’en est fallu de très peu pour que l’accident de Fukushima ne tourne à l’apocalypse nucléaire. Fukushima Reactor 4: The Most Important Story Nobody's Talking About. “It is no exaggeration to say that the fate of Japan and the whole world depends on No. 4 reactor.”

Fukushima Reactor 4: The Most Important Story Nobody's Talking About

-Former Japanese Ambassador to Switzerland Mitsuhei Murata to UN Secretary-General Ban Ki-moon It’s the most important story nobody’s talking about: the continued dire situation at Japan’s Fukushima Daiichi nuclear plant, ravaged by a massive earthquake and Tsunami last March. Judging by the official position of the Japanese Government – which maintains the worst of the catastrophe has passed, declaring the plant now “stable” – and drying up of mainstream media coverage, it’s easy to see how most of the world has been lulled into a false sense of security about Fukushima. But in recent months, increasingly troubling reports from high-ranking Japanese and American politicians, diplomats and nuclear experts have been trickling into the blogosphere and alternate media like the irradiated water still seeping from the plant into the Pacific Ocean.

But that has begun to change. Dr. Damien Gillis. 36% des enfants de Fukushima présentent des grosseurs anormales. Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima. [Mis à jour le vendredi 15 juin 2012] - Selon des géologues japonais, un nouveau séisme de forte magnitude pourrait se produire à Fukushima.

Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima

Des experts et des diplomates pointent le danger d’une nouvelle catastrophe, dont la gravité surpasserait largement Tchernobyl. Dans le bâtiment du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi, la piscine de stockage des combustibles usés risque de s’effondrer si un nouveau séisme important se produisait à proximité du site – ce que craignent des géologues. Sa structure a subi d’énormes contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu en mars 2011. Perchée à 30 mètres au-dessus du sol, elle contient 1535 assemblages combustibles, soit environ 264 tonnes de matériaux extrêmement radioactifs [1]. Son effondrement pourrait provoquer une catastrophe d’une ampleur sans précédent, d’un ordre de gravité encore bien supérieur à celui de Tchernobyl.

Fukushima : une catastrophe d'origine humaine, pas naturelle. La Commission indépendante d’experts nucléaires a rendue hier son rapport d’enquête sur Fukushima.

Fukushima : une catastrophe d'origine humaine, pas naturelle

Cette commission, chargée par le parlement japonais de déterminer les circonstances de la catastrophe nucléaire qui a commencée le 11 mars 2011, a publié un rapport accablant de 641 pages. Elle est composée de dix experts, sismologue, avocats, médecins, journaliste scientifique, professeurs désignés par les parlementaires. Photo xtcbz (Flickr) Une enquête menée sans compromis La commission a mené un travail de recherche approfondie, avec des entretiens auprès de 1 176 personnes, pendant plus de 900 heures lors des 6 derniers mois… Des responsables sont clairement désignés : TEPCO, mais aussi le manque de réactivité des agences gouvernementales japonaises. La Commission d’experts était dirigée par Kiyoshi Kurokawa, ancien président du Conseil Scientifique Japonais, qui a écrit, dans le rapport que la fusion “ne peut être considérée comme une catastrophe naturelle. “Une arrogance impardonnable” FUKUSHIMA INFORMATIONS.

Où irez-vous si Fukushima explose ? Tandis que le club des journalistes parisiens nous bombarde de gros titres sur le dernier tweet de Valérie Trierweiler (passionnant !)

Où irez-vous si Fukushima explose ?

, les mésaventures de Ségolène (navrant !) , le départ de Laurence Ferrari (émouvant !) Ou encore les déclarations des (ir)responsables Européens sur la crise des dettes publiques, la situation à Fukushima tourne à la catastrophe sans que cela ne mérite une ligne dans nos journaux ni même quelques secondes d’antenne. Et pourtant, si l’objectif des journalistes officiels est de « vendre du papier » ou « faire de l’audience », puisque beaucoup d’entre eux ne s’en cachent même plus, parler de ce qui se passe réellement à Fukushima leur permettrait d’exciter les foules, à juste titre pour une fois. Mais pour l’instant, c’est le silence… de mort. Une question de survie de l’espèce humaine L’explosion d’une centrale nucléaire libère pourtant dans l’atmosphère une grande quantité de radionucléides radioactifs. Cela ne coûte quasiment rien. Mutations chez les papillons de Fukushima : quelles conclusions en tirer ? Question : Que penser de la méthodologie adoptée et du sérieux de l’étude ?

Mutations chez les papillons de Fukushima : quelles conclusions en tirer ?

Michel Fernex : Cette étude consacrée à un papillon bleu commun au Japon montre que les retombées radioactives de Fukushima altèrent le génome de cette espèce animale [1]. C’est un excellent travail de recherche conduit sur le terrain et au laboratoire par sept universitaires. Les photos illustrent bien les altérations congénitales qui étaient déjà présentes deux mois après les explosions chez les papillons femelles, et qu’on retrouve amplifiées dans les deux générations qui ont suivi. On était en droit d’attendre une telle qualité et une telle rapidité de la part des universitaires japonais. On doit d’autant plus regretter qu’aucune Faculté de Médecine de ce pays hautement qualifié dans ces domaines n’ait eu le même courage.