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Plantes de la peau

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Millepertuis - Herboristes du peuple. Sa Majesté l'Ortie. On croyait deviner qu'il avait dû vivre jadis de la vie des champs, car il avait toutes sortes de secrets utiles qu'il enseignait aux paysans. Il leur apprenait à détruire la teigne des blés en aspergeant le grenier et en inondant les fentes du plancher d'une dissolution de sel commun et à chasser les charançons en suspendant partout, aux murs et aux toits, dans les héberges et dans les maisons de l'orviot en fleur.

Il avait des « recettes» pour extirper d'un champ la luzette, la nielle, la vesce, la gaverolle, la queue-de-renard, toutes les herbes parasites qui mangent le blé. Il défendait une lapinière contre les rats rien qu'avec l'odeur d'un petit cochon de Barbarie qu'il y mettait. Un jour il voyait des gens du pays très occupés à arracher des orties. Victor Hugo : Les Misérables Un trésor injustement méprisé Une plante dominante L'ortie commune se reproduit facilement et prospère dans tous les terrains. Mauvaise réputation Poils urticants Cueillette Animaux Horticulture Cuisine Récolte. Le PLANTAIN, plante medicinale, cicatriser les plaies, soigner les bronchites, les conjonctivites, les piqures d'insectes.

Il existe dans le monde plusieurs centaines d'espèces de plantain. Les plantains des régions tempérées sont des plantes vivaces communes et qui sont adaptables au climat tropical ou subtropical. Plantago major, le grand plantain et Plantago lanceolata, le plantain lancéolé ainsi que des formes intermédiaires (Plantago intermedia) sont originaires d’Europe mais maintenant présents aussi bien en Chine, aux Antilles qu’en Nouvelle-Calédonie.

Ce sont de petites plantes vivaces, sans tiges, aux feuilles en rosette, ovales pour le grand plantain, allongées et étroites pour le plantain lancéolé. Les fleurs sont petites, réunies en épis allongés de 10 à 15 cm pour le grand plantain, ou ovoïdes de 1 à 2 cm pour le plantain lancéolé, sur une tige non ramifiée. Les graines sont nombreuses, de très petite taille et se disséminent facilement. Les deux plantains décrits ont des compositions chimiques voisines, ils contiennent : L’extrait aqueux de feuille (décoction) est : La grande bardane (Arctium lappa) La bardane s'utilise comme légume ou assaisonnement, suivant que l'on apprécie ou non sa saveur légèrement terreuse. Les racines se mangent crues (râpées) ou cuites.

Elles ont un peu le goût de l'artichaut mais avec une légère teinte terreuse. Les racines de 2cm de diamètre sont les plus tendres et les plus savoureuses. La racine noircit au contact de l'air, elle doit donc être cuite ou mise à tremper dans de l'eau froide citronnée dès qu'elle est coupée. Au printemps les jeunes pousses peuvent être cuites et consommées comme des asperges ou passées au beurre.

Les jeunes pousses peuvent se manger braisées ou servir à faire des soupes. Les jeunes tiges peuvent être pelées pour en manger l'intérieur à la « croc au sel » par exemple. Les tiges sont également comestibles une fois enlevées les fibres les entourant (comme les cardes). Les toutes jeunes feuilles (avant qu'elles ne deviennent trop amères) peuvent se préparer à la façon des épinards. Le genévrier cade des garrigues, élément de culture provençale - Horizons d'Aton - Beyt Kaaper. Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 08:00 Au cours d'une promenade, sur les pentes du Coudon aux environs de Toulon, prenant de la hauteur pour contempler ce paysage familier qui allie si théâtralement minéral, végétal, ciel et mer, je goûtais autant les odeurs subtiles des plantes de la garrigue que les formes étonnantes des calcaires érodés par le vent et l'eau.

C'est là que j'ai rencontré ce superbe genévrier, qui se couvrait de baies d'une couleur allant du vert tendre à l'orange et au brun rouge. En Provence, nous l'appelons " cade " 1, son nom français étant " genévrier oxycèdre " ou " genévrier cade " 2 ; quant à son nom scientifique latin, c'est " Juniperus oxycedrus ".

A n'en pas douter, un indispensable dans notre jardin imaginaire car il est l'un des plus courants des rivages méditerranéens. Les baies du genévrier cade sont comestibles, mais il ne faut pas les confondre avec les baies de genièvre.