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Michel Onfray, ou le désert philosophique français. Dans le numéro du 18 avril du journal « Le Monde », le philosophe ( ?) Michel Onfray s’autorise à signer une virulente diatribe contre les dix candidats à la campagne présidentielle, n’en épargnant aucun, les accusant tous de privilégier les passions tristes, sans pour autant, à aucun moment, éclairer le lecteur sur ce que pourraient bien être, en fait les passions joyeuses, celles dont il assure qu’elles « augmentent la puissance d’exister », qu’elles « créent, assemblent et rassemblent, fédèrent » ; qu’elles se retrouvent « dans la politique citoyenne » ; avouez qu’on ne peut être plus vague, plus imprécis ! Sans doute M. Onfray considère-t-il l’ésotérisme comme une pratique s’imposant à qui prétend revendiquer une posture philosophique.

Quoiqu’il en soit (tout en n’excluant pas, d’aileurs, que l’auteur du présent blog n’ait pas été en mesure de saisir la pensée, peut-être trop subtile et trop profonde, de M. [Louis R. Michel Onfray: de la grandeur de Camus | Chantal Guy | Entrevues. Vous proposez une «biographie» de la pensée d'Albert Camus, en quelque sorte. Car s'il est vrai que l'on reconnaît la valeur littéraire de son oeuvre, il en est autrement de sa pensée. Je tiens pour une impossibilité de séparer la vie et l'oeuvre, la pensée et l'existence. Une philosophie ne m'intéresse que si le philosophe a tâché de la vivre et ne s'est pas contenté de rêver sa pensée. L'histoire de la philosophie est pleine de faussaires qui ont enseigné une chose et pratiqué l'inverse... Je me retiens de donner des noms! La discipline grouille également de menteurs, d'affabulateurs, de créateurs de légendes, d'opportunistes, de carriéristes dont l'oeuvre est une machine destinée à produire leur célébrité.

Vous faites l'apologie de Camus, un homme au parcours sans faute selon vous. C'est l'apologie de Camus, mais c'est aussi le procès de Sartre. C'est une opposition entre la vision apollinienne et dyonisienne de la philosophie, de la vie, que vous illustrez. La philosophie par Michel Onfray. Mon abécédaire Anarchie Revendiquer son inscription dans la tradition anarchiste ne va pas sans mal...

Car je dois faire face conjointement à la prévention conservatrice (l'anarchiste est toujours un poseur de bombe) et à la prévention corporatiste (les gardiens du Temple, les grands prêtres du dogme estampillent en cas de stricte orthodoxie dûment constatée par leurs soins). Dès lors, entre les deux mâchoires de cette tenaille, il ne fait pas bon se réclamer d'une étiquette qui compte moins pour moi que les actions libertaires que je mène dans ma vie de tous les jours, y compris et surtout dans les deux aventures d'Université Populaire qui me sollicitent quotidiennement - loin des bombes et des prêches du clergé anarchiste...

Car il n'y a pas d'Anarchie mais seulement des preuves concrètes d'anarchisme. Bonheur Un gros mot dans la philosophie du XXe siècle; un réel souci dans celle d'aujourd'hui, et c'est tant mieux... Enfer L'enfer des philosophes? Média Y aller, ne pas y aller? Onfray rejoint la pensée unique anti-internet. A quoi sert Michel Onfray ? La question essentielle, qui se pose lors de la sortie du dernier livre de Michel Onfray : Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne [1], est celle-ci : quel est le sens de la campagne médiatique destinée à imposer un ouvrage basé sur la falsification des faits comme un « livre évènement » ? Nous n’allons pas reprendre ici les éléments, que nous partageons, de la critique développée par Elisabeth Roudinesco dans « Onfray projette sur l’objet haï ses propres obsessions » [2] . Notre propos n’est pas de défendre la pratique psychanalytique, ni d’ailleurs Freud en tant que tel.

Le personnage Onfray est un révélateur de la décomposition sociale actuelle. Dans la post modernité, quelque chose de notre humanité est touché et c’est de cette faiblesse que jouit l’auteur. Selon les paroles mêmes de son auteur, l’ouvrage serait le résultat de cinq mois de lecture, pendant lesquels, Michel Onfray aurait lu tout Freud et en aurait tiré un point de vue définitif. Contre histoire de la philosophie / le laboratoire de la philosophie vivante chez Michel Onfray - Rania Kassir. Après ce bref parcours dans le sillage de la philosophie de Michel Onfray, le moment est venu de dresser un bilan des réflexions déjà abordées au fil du mémoire. Pour y parvenir, on remonte au grand principe autour duquel s'est articulée la philosophie de Michel Onfray : le respect et l'exaltation de la vie ici-bas. Ce principe s'avère le seul critère d'évaluation des deux positions qui condensent les réflexions déjà examinées, à savoir : l'histoire de la philosophie et la contre-histoire de la philosophie.

Cela signifie que pour juger de la valeur de chacune des deux positions et pour parvenir à retracer cette ligne de démarcation que Michel Onfray l'a voulue établir tout au long de son oeuvre, il nous faut soumettre les deux concurrentes à un examen bien déterminé : Quelles peuvent être leurs rapports avec la vie ici-bas ? Ces pensées oeuvrent-elles en faveur d'une émancipation ou d'un amoindrissement de la vie ? Contre-pédagogie : Principes pour une pédagogie libertaire. Michel Onfray un chien de garde nouvelle manière. Ce mec m’insupporte depuis un moment.

Il vient encore de dépasser les bornes avec son dernier livre que je n’achèterai certainement pas ni ne lirai d’ailleurs. Je l’ai entendu et écouté sur France-Inter à une émission où il était invité (11-12h30). Il a bavé sur Sartre et vanté dithyrambiquement Camus. Ma position concernant ces deux écrivains/philosophes reste constante depuis les années 60 : je les estime tous deux, pour chacun leur personnalité et leur apport très différent au monde.

J’ai toujours été en désaccord sur prendre l’un pour taper sur l’autre. Et Onfray reste chez lui. Après avoir bavé sur Freud sans aucunement tenir compte de la réalité du vécu d’êtres humains en souffrance, il s’en fout visiblement des dégâts collatéraux qu’il peut commettre, le concret, les gens il s’en fout, sa théorie prime sur le réel. Je cite le Monde Diplomatique : Des intellectuels s’engagent maintenant pour Sarkozy. Pour mémoire je vous rappelle que Zola s’engagea (Dreyfus), Voltaire aussi (Calas). Michel Onfray « nouveau philosophe » à retardement. Difficile de trouver un titre original pour introduire ce sujet. J’avais le 12 janvier 2012 déjà écrit un article ce sur même sujet (son dernier livre) intitulé : Michel Onfray un chien de garde nouvelle manière tout était dit. Alors pourquoi j’y reviens ? Parce que d’autres en parlent et disent comme moi. J’en ai été informé sur Là-bas si j’y suis que j’écoute souvent, pas toujours attentivement car je fais autre chose en même temps.

C’était le jour de la revue mensuelle du Monde Diplomatique, ce qui a retenu tout à coup mon attention c’est le ton de celui qui parlait, dont j’ignorais l’identité, qui était remonté, en colère, la parole rapide et pleine d’une émotion moqueuse. Et comme je suis abonnée au Monde Diplomatique j’ai attendu de le recevoir et j’ai lu (pas tout de suite, j’ai commencé par l’économie), et j’ai découvert le nom de l’intervenant qui a écrit un article sur Onfray : Jean-Pierre Garnier, sociologue et auteur de Une violence éminemment contemporaine, ed.