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Pédagogie. "Il y a évolution sur le long terme, pas révolution" selon F DUBET - [Éducation et devenir] "Il y a évolution sur le long terme, pas révolution" selon F DUBET François Dubet est sociologue, professeur à l’université de Bordeaux.

"Il y a évolution sur le long terme, pas révolution" selon F DUBET - [Éducation et devenir]

Ce peut être vécu comme un changement très inquiétant quand les acteurs de l’école ne voient pas quel est le sens de ces changements, quand ils savent ce qu’ils risquent de perdre sans entrevoir ce qu’ils peuvent y gagner. Lorsque la politique éducative est peu lisible, l’inquiétude et l’angoisse s’installent bien au-delà de la seule école. Les annonces de Luc Chatel semblent succéder les unes aux autres. Sommes-nous en train de changer de modèle éducatif ? Si l’on se réfère à l’école de Jules Ferry, on peut penser que l’on change radicalement de modèle d’école. A quelles évolutions pensez-vous ? Trois changements me viennent à l’esprit. Enfin, je dirais que notre système est de plus en plus mobilisé.

Vous parlez d’un temps long. On a pourtant le sentiment qu’un bouleversement est en cours. Vous évoquez la singularité de la France. Le blog de Bernard Desclaux» Blog Archive » De quelques caractéristiques de la forme scolaire du secondaire. Bien sûr on peut faire remonter la forme scolaire au XVIe siècle, mais le phénomène social très récent, c’est la généralisation de la scolarisation et son emprise sur le temps de la vie.

Le blog de Bernard Desclaux» Blog Archive » De quelques caractéristiques de la forme scolaire du secondaire

Rappelons simplement qu’en 1950 il y avait 5% d’une génération qui accédait au niveau du bac, et nous en sommes aujourd’hui (depuis dix ans) à 64%. La moyenne d’âge de sortie du système scolaire est 19 ans ! (Sur l’atteinte des objectifs voir ici). Les jeunes sont donc « exposés » à la forme scolaire pendant très longtemps, et tous. Dans les années 1950, 80% de la population des jeunes, au moment de l’adolescence et de la post-adolescence, c’est-à-dire au moment de la construction de l’identité étaient dans un rapport au travail.

Donc quelques unes de ses caractéristiques dans notre secondaire. 1/ Le paradoxe de l’évaluation L’enseignant français se trouve placé dans un drôle de paradoxe. 2/ La diversité des pratiques d’évaluation 3/ Un corps unique d’enseignants. Les Hussards Noirs ont leurs héritiers: les pédagogues! c3a9ducation-3-0-2.jpg (JPEG Image, 1014x730 pixels) - Scaled (88%) Le travail collectif des enseignants : au-delà du mythe. 1Le travail collectif des enseignants représente aujourd’hui un élément clé des grands récits relatifs aux établissements scolaires.

Le travail collectif des enseignants : au-delà du mythe

A l’interface entre l’activité des enseignants au sein des classes et les projets d’établissement, le travail collectif est convoqué pour nourrir cette dynamique et construire de la cohérence dans le projet éducatif des établissements scolaires. Mais, si le travail collectif est aujourd’hui devenu une norme dans la plupart des textes relatifs au métier d’enseignant et aux établissements scolaires, il faut bien convenir que les traces d’un tel travail dans l’activité quotidienne des enseignants sont parfois difficiles à trouver. Dans ce sens, le travail collectif des enseignants peut être rapproché du récit mythique : c’est une histoire qu’on nous raconte, qui commence à s’inscrire dans l’univers scolaire, qui est porteuse d’un projet symbolique, mais qui n’est pas complètement vraisemblable. 16 (100 points à répartir entre les 5 propositions - N = 124)

Enseignants. La fin des concours rejetée par l'Assemblée nationale - France.