« La médiation scientifique en géosciences » par Arnaud LEMAISTRE | Sur les Sciences de la Terre et de l'Environnement. Arnaud Lemaistre (Promotion 054) nous ouvre les portes de son Palais, celui de la découverte des géosciences, celui de la médiation! Depuis plus de vingt ans, Arnaud conçoit des expositions, recherche la meilleure manière de simplifier le message sans trahir la science mais aussi d'allier l'esthétisme de l'objet ou de l'idée... Le métier de médiateur c'est aussi la part théâtrale, l'animation face aux groupes. Bref, un métier entre science, art et éducation pour partager l'amour de notre Terre.
HL Le Palais de la découverte, situé dans l’aile ouest du Grand Palais à Paris – © Universcience – C. Vétéran de l’Institut Géologique Albert de Lapparent (IGAL), vénérable ancêtre de Lasalle Beauvais, j’ai connu les locaux situés au sein de l’Institut catholique de Paris entre 1989 et 1991, puis ceux de l’Institut Polytechnique Saint Louis de Cergy, entre 1991 et 1994.
Présentation d’un exposé sur le volcanisme, à une classe de Cours Moyen – © Universcience – A. Arnaud LEMAISTRE (Promotion 54) La culture scientifique et technique pour l'émancipation ! AVERTISSEMENT : élue EELV, je suis aussi adhérente « famille » aux petits Débrouillards, de plus je vis avec un cadre de l'association. Le texte qui suit est donc forcément teinté de conflit d'intérêt, avec une légère odeur de crevette. Voilà, vous êtes prévenus. « C'est la crise ». Je vous le mets là, dès le début, parce que comme certains répondent à toute question philosophique par « parce que dieu existe », d'autres ont le « c'est la crise » comme réponse automatique à toute question de choix budgétaire. Ceci posé, on peut donc avancer. Personne ne conteste l'importance de l'accès à la culture scientifique et technique. On voit bien l'inégalité de fait entre ces deux conceptions.
Parce qu'elle est émancipatrice, la médiation de culture scientifique et technique devrait recevoir l'appui fort des élus de gauche, notamment de ceux de la gauche de la gauche et des écologistes. La médiation scientifique par la BD : support de vulgarisation des années 1950 à nos jours. Alliage_CST. Inmédiats : Innovation - Médiation - Territoires. 24 heures de science avec Jacques Kirouac.
Lors de notre voyage au Québec pour le Forum International Sciences et société, nous avons eu la chance de rencontrer Jacques Kirouac, directeur du réseau de culture scientifique Science pour tous. L’occasion de revenir avec lui sur la fête de la science québécoise : « les 24 heures de science. » Pourriez-vous nous présenter les 24 heures de science ? La première édition a eu lieu en 2006, mais le projet a été initié en 2004, lors d’un colloque Science pour Tous donné à l’Université de Sherbrooke.
Les participants souhaitaient organiser une « fête de la science », un événement scientifique annuel qui se déroulerait sur 24 h. Nous avons donc fait une présentation aux régions pour les convaincre de s’impliquer. Au début, c’était : « mais pourquoi faites-vous ça là ? », « mais non, ça ne va pas, on a les Défis génies inventifs à ce moment-là ! Quand vous dîtes « 24 heures », cela veut dire qu’il se passe aussi des choses la nuit ? Oui, c’est une ouverture ! Non. Quels sont vos partenaires ? Night Science - Learning through Research Workshop Paris 13-15 July 2012.
Vulgarisation versus médiation : interview de Jean-Marc Galan. Rapprocher les professeurs de la science vivante. Pierre Léna est le président de la Fondation La main à la pâte. En janvier 2012, l'Académie des sciences, ainsi que les Écoles normales supérieures de Paris et de Lyon ont mis en place une Fondation de coopération scientifique pour l'éducation à la science. Une fondation supplémentaire cohabitant avec celles qui existent déjà ?
Non, sa mission est bien définie et une telle structure, indispensable, n'existait pas encore. La France est riche d'une jeunesse qui veut apprendre et comprendre, ainsi que de scientifiques créatifs, d'industries innovantes et de professeurs attentifs à leurs élèves. Pourtant, ses résultats dans les évaluations internationales de performances scolaires sont préoccupants, et trop de jeunes quittent le collège en échec, orientés par défaut vers des filières qu'ils n'ont pas choisies. La culture scientifique doit être au cœur de la cité. Combien de responsables politiques, combien même d’intellectuels parmi les plus respectés, sont-ils conscients que la culture scientifique appartient pleinement à la culture ? Il n’est certes pas bien d’ignorer Shakespeare, Rembrandt, Mozart, Victor Hugo, ou Picasso. Mais pourquoi devrait-on ignorer sans complexe Copernic, Galilée, Pasteur, Hubble ou Fleming ?
L’épanouissement de la culture scientifique est aussi nécessaire que celui de tous les autres visages de la culture, culture artistique, littéraire, ou musicale. Les autorités publiques se sont trop souvent désintéressées des outils de la culture scientifique, et le mécénat privé prétendu scientifique ne s’exerce qu’avec des œillères, un compte-gouttes, et un souci aigu des intérêts du donateur.
Le palais de la Découverte, créé par Jean Perrin à l’époque du Front populaire, est menacé. Pourtant, les autorités responsables se plaignent de la désaffection des jeunes pour les carrières scientifiques. Que faudrait-il donc faire ?