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APAISEMENT

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Now I Lay Me Down To Sleep. Photographier la perte d'un bébé. Aux Etats-Unis, des hôpitaux proposent aux parents endeuillés de garder une image de leur enfant mort quelques heures ou jours après sa naissance.

Photographier la perte d'un bébé

Lorsque Dante et Janessa, respectivement 17 et 19 ans, entrent timidement dans la pièce, cela fait à peu près un mois qu’ils n’ont pas longé les couloirs de cet hôpital. «J’ai la gorge serrée», murmure la jeune fille en s’asseyant. Face à eux se trouve Todd Hochberg, photographe. «Je suis désolé pour votre perte. Je peux quitter la chambre si vous le souhaitez pendant que vous regardez les photos.» Il y a une trentaine de jours, l’homme de 58 ans était venu capturer leurs premiers et derniers instants de famille avec Keenan, leur bébé qui décédera –comme attendu après les complications lors de la grossesse– quelques jours plus tard. «Je ne serai pas là pour eux» Photo : Getty Images.

«Je ne serai pas là pour eux»

Prendre la main. Un médecin américain fut intrigué en 1910 par la façon dont les indiens d’Amérique luttaient contre la douleur.

Prendre la main

Il avait remarqué que les Indiens massaient des points situés sur la paume des mains et sur la plante des pieds, points que nous appelons aujourd’hui « zones réflexes » Comme pour l’acupuncture, le massage des zones réflexes repose sur la constatation que l’énergie vitale passe par certains canaux. Normalement, l’énergie circule librement, mais en cas de stress, de douleur ou de maladie, le flux énergétique ralentit ou se bloque.

Notre demeure. Est-ce que les doudous vont au ciel ? "Le grand passage: Mort et Renaissance" Parler de la mort. Offrir des soins de coeur. Au-delà de la mort: la vie à la Maison de soins palliatifs Aube-Lumière de Sherbrooke Alors que le Réseau des soins palliatifs s'apprête à tenir son 25e Congrès annuel à compter de jeudi et que la Semaine nationale des soins palliatifs s'est terminée samedi, Ici Radio-Canada Estrie a voulu connaître le rôle joué par les intervenants qui sont présents pour adoucir le passage vers la fin de la vie.

Offrir des soins de coeur

Le personnel soignant, qui oeuvre auprès de ces patients bien particuliers, est d'une importance capitale lorsque la mort approche. Un texte de Geneviève Proulx et de Renée Dumais-Beaudoin Le personnel de la Maison Aube-Lumière offre des soins qui mènent vers l'inévitable, mais qui ont pour but de rendre ces derniers moments plus doux, qui permettent de vivre jusqu'à la fin parce qu'aux soins palliatifs, on vit encore et peut-être même plus que jamais. « Ils sont encore en vie quand ils arrivent ici et ils sont bien en vie, croyez-moi!

Vivre encore, le temps de la mort. Ni acharnement thérapeutique, ni assistance au suicide, la médecine palliative est encore mal connue des patients comme des soignants.

Vivre encore, le temps de la mort

Pourtant, sans chercher à prolonger la vie à tout prix, cette approche soigne et permet de soulager les malades, jusqu’à leur dernier souffle. Lorsqu'on évoque la fin de vie, souvent c'est comme s'il n'existait que deux alternatives dignes et acceptables. S'en aller paisiblement de mort naturelle ou recourir au suicide assisté. Le reste, ne serait qu'une zone de souffrance, hantée par le spectre de l'acharnement thérapeutique. Neuf personnes sur dix meurent dans un établissement médical. Un reportage d'Eric Bellot et Mario Fossati. Le soins palliatifs en Suisse - Le cours de la vie. Message d'un ami qui mourait. La grande migration. Photo : Getty Images Martin est un ami.

La grande migration

Médecin d’urgence œuvrant à Gatineau, c’est un homme tout ce qu’il y a de passionné et d’impliqué, dans son milieu comme auprès de tout le monde ; aussi sportif, conjoint heureux et père d’un jeune garçon de 5 ans, Liam, qui fait sa joie. Bref, il respire le bonheur. Mais il y a quelques jours, il écrivait ce texte émouvant, à la veille d’un long voyage qui allait le mener auprès de sa Brigitte. Je le laisse nous la présenter. Tous les membres de notre famille ont entrepris un périple inattendu. Nous traversons le Québec d’ouest en est pour nous rendre au chevet d’un ancêtre.

J’espère arriver à temps à son chevet, accompagné de mon fils, pour l’embrasser et lui dire que je l’aime. Je lui ai aussi dit qu’elle ira rejoindre grand-papa Émilien et qu’elle sera comme une étoile dans le ciel. Je n’ai pas de religion, mais j’aime bien l’idée que c’est l’amour que nous donnons à notre famille et à nos amis qui nous permet d’atteindre l’éternité. Voilà. Emmène-toi, Faucheuse. Je suivais de loin son histoire, depuis des mois.

Emmène-toi, Faucheuse

Le quotidien. Aux bons soins de la musique. Si la musique ne peut pas guérir, elle a certainement le pouvoir d'apaiser.

Aux bons soins de la musique

L'Hôtel-Dieu de Québec l'a compris et n'hésite pas à offrir de petits concerts à ses patients en fin de vie. Toutes les deux semaines, deux musiciens se présentent à l'unité des soins palliatifs de cet hôpital, pour faire oublier un peu la maladie. «En fait, on sait pas jusqu'où ça peut se rendre. Mais on voit l'impact que ça a sur les gens autour, et moi, j'aime penser que, dans le fond, les gens retirent quelque chose de ça», explique la Dre Anne Létourneau, qui pratique la médecine à l'unité des soins palliatifs. (Crédit: TVA Nouvelles) Les artistes qui s'impliquent ici, les Porteurs de musique, sont souvent des musiciens professionnels qui oeuvraient principalement en milieu carcéral avant de se tourner vers les soins palliatifs.

«Le fait que la musique puisse toucher au-delà des mots, c'est vraiment quelque chose qu'on avait peut-être sous-estimé», estime le cofondateur de Porteurs de musique, Benoît Cormier. La zoothérapie en fin de vie . Le service de zoothérapie offert depuis l'an dernier à l'Unité des soins palliatifs de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus de Québec porte ses fruits et semble très apprécié de la part des malades en fin de vie.

La zoothérapie en fin de vie .

Bernard Giraudeau: la mort.