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Enseigner l'Histoire

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Pratiques de savoir en classe et chez les historiens : une étude de cas au collège. Enseigner l'histoire. Comment enseigner l'histoire aujourd'hui ? Caroline Jouneau-Sion est enseignante d'histoire-géographie dans un collège du nord de la France. Elle est membre du conseil d'administration du CRAP (Cercle de recherche et d'Action Pédagogiques, qui édite Les Cahiers Pédagogiques) et participe également aux travaux d'un groupe de recherche sur l'usage du jeu en pédagogie, dans l'équipe Eductice de l'INRP.

Avec une énergie impressionnante, elle s'investit sans relâche sur les réseaux sociaux numériques et dans la réflexion sur l'utilisation des TICE dans sa discipline. Nous l'avons rencontrée pour débattre avec elle des finalités de l'enseignement de l'histoire aujourd'hui, de ses pratiques d'enseignement (première partie de l'entrevue), et de la manière dont les enseignants travaillent ensemble aujourd'hui, grâce aux outils du Web 2.0 (deuxième partie de l'entrevue). Pourquoi enseigner l'histoire aujourd'hui ? L'enseignement de l'histoire a toujours eu pour objectif de faire grandir le sentiment d'identité nationale chez les jeunes. Évoquer le 11 septembre 2001 en classe. Rétrospective : quelques textes parus dans les Cahiers pédagogiques à propos des attentats du 11 septembre 2001, qui peuvent être utiles à l’occasion du dixième anniversaire de cet évènement..

Enseigner le 11 septembre en classe : méthodologie, enjeux et pratiques de l’HistoireUn article de Joël Mak dit Mack paru dans notre dossier de mars 2009 Apprendre l’histoire, présentant différentes activités en classe de lycée professionnel à partir d’un texte de Michel Vinaver, de bandes dessinées ou des rumeurs circulant autour des attentats du 11 septembre. Conjurer la mort et construire la paixLes jours suivants l’attentat, les élèves de 2nde de Pierre Madiot semblent partagés entre l’incrédulité et l’analyse.

Mais il faut d’abord conjurer les images de mort que la télévision leur a transmises et à laquelle la monstrueuse mise en scène des terroristes donne les dimensions d’une tragédie planétaire. Enseigner l'histoire-géographie à partir d'une étude de cas géohistorique. Pourquoi il faut enseigner l’histoire ancienne de l’Afrique subsaharienne. Rédacteur : Catherine Coquery-Vidrovitch On ne peut comprendre la situation actuelle du continent africain sans l’analyser à la lumière des héritages complexes du continent. Celui-ci n’est « né » ni avec les indépendances il y a une cinquantaine d’années, ni avec la colonisation près d’un siècle auparavant, ni avec la « découverte » par les Portugais à la fin du XVè siècle : les Européens n’ont découvert et construit que « leur » Afrique, alors qu’ils étaient, sans le savoir, les derniers arrivés dans une histoire longue de mondialisation.

Car les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement, ne serait-ce que parce que l’humanité y est née. Une construction négative du continent a été conçue au moment où se développait du côté européen la traite atlantique des esclaves noirs. Certes, celle-ci s’ajouta à des traites antérieures plus anciennes, aussi bien vers le monde méditerranéen que vers l’Océan Indien, animées par les Arabo-musulmans depuis le IXe siècle de notre ère. . [1] Cf. C. Le 17 octobre 1961 : un événement oublié dans les programmes scolaires ? Rédactrice : Peggy Derder La fin de l’occultation ? La tristement célèbre date du 17 octobre 1961 correspond à la manifestation de milliers d’Algériens à l’appel du FLN.

Ce défilé pacifique dans les principales artères de la capitale a pour but de protester contre le couvre-feu discriminatoire imposé le 5 octobre aux seuls « Français musulmans d’Algérie » et d’appuyer l’indépendance de l’Algérie portée par le GPRA[1]. Les forces de l’ordre, dirigées par le préfet Maurice Papon, répondent par une répression féroce : 11 000 manifestants (sur un ensemble de 22 000) sont arrêtés et pour beaucoup internés dans des centres où ils subissent les pires violences et tortures. Plus d’une centaine d’Algériens disparaissent. Les événements sont désormais bien connus grâce à la succession récente de travaux d’historiens. Pour ne pas l’oublier dans les programmes scolaires. Or, la lumière apportée aux événements du 17 octobre 1961 est récente et fragile.

Une approche inégale dans les manuels.