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Histoire

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Histoire de 1837-1838 » Les premiers romans canadiens-français en 1837. Jonathan Lemire janvier 22nd, 2011 En notre province, ce sont d’abord les journaux qui sont bien établis à Montréal, (La Minerve, le Vindicator, L’Ami du Peuple) et à Québec (Le Canadien, La Gazette de Québec). Avec l’effervescence politique qui caractérise l’année 1837, on voit naître La Quotidienne, Le Populaire, Le Libéral et l’inévitable Fantasque. Ces journaux sont les premiers à publier des extraits de romans européens. Par exemple, à partir de 1835, L’Ami du Peuple publie des extraits de l’œuvre de Balzac. Le Glaneur reproduit quant à lui quelques histoires des Chateaubriand, Lamennais, Dumas, Janin et Hugo. À Montréal, le principal pôle littéraire se situe à la librairie d’Édouard-Raymond Fabre. Au Bas-Canada, l’intérêt pour la littérature de fiction débute dans la décennie 1820, mais « prend des formes plus concrètes après 1830 avec le romantisme ».

Tout de même, les deux premiers romans canadiens-français paraissent précisément en 1837. Histoire de la littérature québécoise - le roman. [Ce texte a été publié en 1954. Pour la référence bibliographique précise, voir la fin du texte.] Le roman canadien-français eut des débuts plus que modestes ; à peine peut-on constater son existence en cette période de notre histoire littéraire. Les raisons qui expliquent cette carence ne sont pas difficiles à trouver. Le roman est un genre littéraire de luxe, peut-on dire, puisqu'il a surtout pour fin de plaire et d'amuser. Or, si les amusements sont utiles, ils ne sont pas nécessaires.

ESSAIS. — Nouvelles et récits plutôt que romans proprement dits, plusieurs sont reproduits dans l'un ou l'autre des quatre volumes du Répertoire national compilé par J. Ces essais n'ont pas d'originalité ; ils ne sont spécifiquement canadiens ni par la forme ni par le fond. PHILIPPE-AUBERT DE GASPÉ (1814-1841), fils de l'auteur des Anciens Canadiens, publia en 1837 le premier roman canadien paru en volume : Le Chercheur de trésor ou l'Influence d'un livre. Les années d'études s'écoulent. La littérature québécoise, le portrait des québécois. Les Archives de Radio-Canada. Contes et légendes - Fédération des Québécois de souche. Vive le Québec libre! (archives de Radio-Canada) Date de diffusion : 24 juillet 1967 Lorsque le général de Gaulle arrive à Montréal, le 24 juillet 1967, il est au Québec depuis la veille et gagne Montréal en suivant le Chemin du Roy. Il doit ensuite poursuivre sa visite à Hull et à Ottawa, mais son discours et, surtout, son « Vive le Québec libre!

» écourteront son périple. Il reprend l'avion le 26 juillet, sans avoir rencontré le chef du gouvernement fédéral, Lester B. Pearson. S'est-il laissé emporter par sa verve ou bien a-t-il sciemment lancé ce cri qui semble entériner le désir d'indépendance des Québécois? Selon Alain Peyreffite, homme politique gaulliste, la phrase fatidique n'a pas été le fait d'une improvisation, pas plus, ajoute-t-il, que l'appel du 18 juin 1940 incitant les Français à résister à l'occupation allemande.

Il est venu, affirme Peyreffite, à Montréal en 1967 afin d'exhorter les Canadiens français à préserver leur identité française. « L'appel à la liberté, lancé le 24 juillet, n'eut rien de fortuit », avance-t-il. ONF (Office national du film) Le confort et l'indifférence (Denys Arcand) L'Acadie, l'Acadie?!? Extrait de la sélection : L'œuvre de Pierre Perrault Alors qu’ils sont en tournage à Winnipeg pour le film Un pays sans bon sens! (1970), par le plus grand des hasards, Michel Brault et Pierre Perrault font la rencontre de deux étudiants acadiens qui les informent de la tenue prochaine d’une manifestation à Moncton, au Nouveau-Brunswick, pour réclamer plus de services pour les francophones.

En février 1968, Brault et Perrault s’y rendent donc afin de filmer cette marche de protestation vers l’Hôtel de Ville pour promouvoir le respect du bilinguisme. Puis, contre toute attente, les cinéastes se font refuser l’accès à la séance du conseil municipal où se déroule l’événement. À l’intérieur, le maire Leonard Jones accueille froidement les étudiants et les oblige à s’exprimer en anglais – séquence qui sera filmée par la station de télévision CKCW-TV de Moncton. . — Denys Desjardins. Bref d’histoire de la littérature québécoise. C’est autour des années 1960 qu’apparaît le roman contemporain québécois. Arrivés dans la Révolution tranquille, les écrivains sont libérés de la censure et du climat de peur de la Grande Noirceur.

Le discours littéraire devient alors politisé, les écrivains se rallient à diverses causes, notamment celle de l’indépendance du Québec. La question de l’identité nationale émerge dans la littérature de l’époque. La littérature québécoise prend des allures de liberté, spécifiquement en ce qui concerne le langage.

C’est ainsi que les écrivains commenceront à faire des expériences sur le matériau linguistique. On verra apparaître notamment le joual, forme de langage qui sera plus développé au théâtre. La dramaturgie québécoise naît, pour sa part, en 1948 avec, notamment, Gratien Gélinas à qui l’on doit la pièce « Tit-Coq ». La littérature québécoise a de multiples facettes. Abla Farhoud transmet bien ce sentiment d’angoisse à l’égard d’une communauté inconnue.