Libye. Combats à Benghazi, un avion de chasse abattu - Conflits. L'anonce d'un cessez-le-feu par les autorités libyennes n'était visiblement qu'un coup de bluff de plus de la part de Kadhafi.
En effet, de violents combats ont lieu depuis samedi matin à Benghazi, le fief des insurgés libyens. Des bombardements ont lieu, les forces pro-Kadhafi seraient entrées dans les faubourgs de la ville, enfin un avion de chasse a été abattu par les rebelles. 23h. Kadhafi menace d'attaquer des objectifs en Méditerranée Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi menace d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée et affirme que les «dépôts d'armes» sont ouverts pour défendre la Libye, à la suite de l'opération militaire occidentale contre son pays. 22h47. La télévision officielle libyenne a affirmé samedi qu'un avion français avait été abattu par la défense antiaérienne libyenne dans la région de Tripoli, une information rapidement démentie par l'état-major de l'armée française 22h35. 21h. 20 h 50 Tirs de missiles 20h20. 19h30. 19h. Ultimatum à Kadhafi et sommet à Paris.
Un sommet aura lieu aujourd'hui à Paris.
Hier, un ultimatum a été lancé lancé en fin de journée au colonel Mouammar Kadhafi exigeant la fin « immédiate » des attaques contre sa population, sous peine d'une action militaire. « La résolution 1973 adoptée par le Conseil de sécurité impose des obligations très claires qui doivent être respectées », a affirmé l'Elysée dans un communiqué. « La France, avec les É tats-Unis, le Royaume-Uni et des pays arabes estiment qu'un cessez-le-feu doit être mis en oeuvre immédiatement, c'est-à-dire que toutes les attaques contre les civils doivent prendre fin », poursuit le texte menaçant le chef du régime libyen d'« une mise en oeuvre de la résolution imposée par des moyens militaires ».
Le communiqué a été publié à l'issue d'une réunion ministérielle à l'Elysée autour du président Sarkozy, la deuxième de la journée. Nord Éclair. Hey butcher, Obama tell u Non negotiable !!! Lybie : Bombardements aériens au sud-ouest de Benghazi. En profondeur Opération militaire contre le régime de Kadhafi Mise à jour le samedi 19 mars 2011 à 23 h 26 Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont lancé samedi plusieurs attaques contre des cibles stratégiques libyennes et les forces fidèles à Mouammar Kadhafi.
Cette vaste offensive survient quelques heures après que 22 pays réunis à Paris se soient entendus sur les mesures militaires à prendre pour protéger les civils contre le régime Kadhafi. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé 112 missiles de croisière sur la Libye. Les missiles, notamment des missiles américains Tomahawk, ont été lancés depuis des navires et des sous-marins situés en Méditerranée à proximité de la Libye. Selon le Pentagone, plus de 20 objectifs ont été touchés par les frappes, notamment des systèmes de défense antiaérienne. Selon la chaîne Al-Jazira, la base aérienne de Mitiga, tout près de Tripoli, a été frappée. Une vingtaine d'avions français ont pris part à cette opération. Protéger la population. Kadhafi sous la menace de frappes aériennes. Cessez-le-feu Muammar Kadhafi a-t-il senti le vent du boulet ?
Jeudi soir encore, le Guide libyen au pouvoir depuis quarante-deux ans promettait une offensive « sans pitié » aux 700 000 habitants de la ville rebelle Benghazi (est). Il a radicalement changé de ton, hier midi. Son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, a annoncé la « fin de toutes les opérations militaires » lancées contre l'insurrection qui secoue le pays depuis un mois. Ce cessez-le-feu « immédiat » a été décrété alors qu'un compte à rebours était engagé. Ultimatum Ce premier recul de Kadhafi n'a guère convaincu les Occidentaux : « Nous jugerons les actes, pas les paroles », déclarait, hier, le Britannique DavidCameron, annonçant l'envoi d'avions de combat Tornado et Typhoon. L'agence européenne de contrôle aérien interdit les vols vers la Libye. United Nations Webcast.
Libye : Tripoli entre doute et colère après le vote de l'ONU. Un mélange de colère, de fatalisme, de doute et d'incrédulité.
Voilà à quoi ressemble, vu de Tripoli, la réaction des kadhafistes au vote par le Conseil de sécurité des Nations unies, peu après minuit, de la résolution 1973. D'abord, la fureur, illustrée de manière tapageuse par l'irruption, ce vendredi vers 1H30 du matin, d'une centaine de partisans du Guide de la Jamahiriya dans l'hôtel Rixos, QG des médias étrangers et théâtre d'une conférence de presse du vice-ministre des Affaires étrangères Khaled Kaïm.
Courroux spontané de jeunes patriotes du quartier, comme le soutient un traducteur du Bureau libyen de l'Information? On est en droit d'en douter. Rien n'a entravé l'intrusion dans une enceinte dûment sécurisée de la horde verte. Le fatalisme, c'est celui de ce chauffeur de taxi au coeur de la nuit tripolitaine: "Les menaces et les sanctions, lâche Khaled, on a l'habitude.
Volte-face.