background preloader

TICE

Facebook Twitter

France : «L'école parle un langage antédiluvien» Pour Marc Prensky, l'inventeur du concept de Digital Natives («les natifs du Web»), les professeurs doivent devenir des coachs. Selon vous, l'école tourne le dos à la modernité? Lorsque les élèves passent le portail, ils font un saut dans le passé. On leur demande presque d'oublier le monde dans lequel ils vivent, d'abandonner leur téléphone portable, l'Internet… D'écouter sans participer.

L'enseignement repose encore sur un système vertical, avec le professeur qui sait et les élèves qui notent. Mais aujourd'hui, toutes les connaissances du monde sont sur le Net. Le rôle du professeur n'est plus de les faire passer du tableau aux cahiers sans transiter par les cerveaux, comme dit la blague, mais d'aiguiser l'esprit critique, d'améliorer l'apprentissage. Wikipédia a remplacé le cours et le copier-coller l'exposé? S'il s'agit de rassembler les données, Wikipédia fait souvent l'affaire. À quoi sert l'école si elle court après les technologies? La technologie n'est pas une fin en soi. France : «Génération Z» : des connaissances superficielles. Selon un rapport, les moins de 20 ans, dits «génération Z» ne sont pas si compétents avec les nouvelles technologies. Ils les utiliseraient plus dans un but récréatif que formateur.

Missionné par François Fillon, le député Jean-Michel Fourgous, spécialiste UMP du numérique à l'école, vient de lui remettre un épais rapport «Apprendre autrement à l'ère du numérique». S'il est de bon ton aujourd'hui d'affirmer que la «génération Z», comprenez les moins de vingt ans, est parfaitement à l'aise avec les nouvelles technologies et dépasse de loin ses aînés, rien n'est moins sûr. Les compétences de cette «génération numérique» sont «très superficielles» selon le député. Ils passent essentiellement leur temps à échanger, s'amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard. Un usage qui peut être formateur mais qui est surtout récréatif.

Selon une enseignante citée dans le rapport, «nos élèves utilisent les ressources informatiques de façon quantitative, non qualitative. CoderDojo - Youth Coding Clubs Movement. Scenari-platform] Twitter. Utilisation de Twitter à l'école Primaire : écrire pour lire. La classe magique™ Education et nouvelles technologies : y croire ou ne pas y croire. Après un premier article polémique (voir Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas), Matt Richtel a continué son enquête pour le New York Times sur le « pari éducatif high-tech ». Comme le montrait déjà le début de son enquête, ses derniers articles dessinent un fossé, une coupure assez radicale, entre ceux qui croient dans les vertus des technologies pour l’éducation et ceux qui n’y croient pas, avec des arguments aussi faibles dans l’un ou l’autre camp que ceux qu’on éprouve entre les tenants du livre papier et du livre électronique.

La valeur des TICE dépend-elle du niveau d’argent dépensé ? Le second article de cette série s’intéressait donc au « boom des logiciels éducatifs », mais avant tout pour dénoncer leur manque de résultats effectifs. Ainsi, les évaluations de ces logiciels montrent qu’ils n’ont « aucun effet discernable » sur les résultats aux tests standardisés que subissent les élèves du secondaire aux Etats-Unis. REGARDS SUR LE NUMERIQUE. Nous vous proposons, tout au long du mois de septembre, une série intitulée : « Enseigner autrement », présentant des expériences éducatives innovantes, faisant notamment une large place au numérique. Pour débuter cette série, nous listons les quelques nouveautés technologiques « institutionnelles » de la rentrée … Et si l’on débutait par un saut dans le passé ?

La scène se passe le samedi 1er octobre 1955, sur les bancs du lycée Ampère, dans le premier arrondissement de Lyon, à quelques centaines de mètres de la place des Terreaux. On y voit de (jeunes) élèves prendre possession des lieux qui, une année durant, vont les accueillir. Un tableau que l’on imagine noir, des élèves installés à des tables de deux, un « maître » déambulant dans les rangées, seul autorisé à se lever. Et puis une craie, la date du jour lentement et patiemment tracée? Même sans le son, on sent l’ambiance appliquée, magistrale - ça se passe à partir de 3’00 sur la vidéo qui a capturé la scène, diffusée par l'INA : Kirsten Winkler. Balloon.

VousNousIls. Le nouveau réseau social de Google, sérieux concurrent pour Facebook, suscite déjà l'intérêt des enseignants par ses fonctionnalités originales. Google+ est le nouveau réseau social de Google, actuellement en phase de test mais déjà plébiscité par plus de 20 millions d’internautes. Face à Facebook, Google+ met en avant une meilleure gestion de la confidentialité grâce aux « cercles », des ensembles de personnes (amis, collègues, élèves…) avec lesquels vous allez partager telle ou telle information.

Par ailleurs, Google+ ne limite pas la longueur des contenus, ce qui l’avantage par rapport à Twitter. Ainsi assuré d’une bonne percée dans le milieu des réseaux sociaux, il suscite déjà l’intérêt parmi les enseignants geeks. A l’école Centrale de Nantes par exemple, deux professeurs ont déjà mis en pratique Google+, pour communiquer avec les élèves ingénieurs de leur filière. Compléments de cours en vidéoconférence Quentin Duverger.