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Les liens de la semaine (29 octobre)

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Les pratiques participatives des sites d'information : compte-rendu de la session du 18 octobre 2011. Retour sur cette table ronde animée par Julien Jacob pour faire l’état des lieux des pratiques participatives des sites d’infos en ligne. Cinq professionnels sont venus nous présenter le fonctionnement participatif de leur site : Simon Decreuze de l’Atelier des Médias, Benoît Raphaël pour Le Plus du Nouvel Obs, Philippe Checinski de Citizenside, Yann Guégan de Rue89 et Benjamin Smith pour Wikipédia.

Les points saillants de cette session : Accompagner, organiser et vérifier les contributions : le participatif est une activité journalistique à part entière.C’est l’envie, parfois le besoin de témoigner qui priment chez les contributeurs, plus que la volonté d’une rémunération : les contenus issus du participatif tendraient vers une « démonétisation ».Une pratique qui semble émerger : au-delà du participatif, de « l’invitatif » ? Simon Decreuze, l’Atelier des Médias L’Atelier des Médias, c’est d’abord une radio, fondée par Philippe Couve, qui en 2007, a voulu créer une vraie communauté.

Non monsieur Frappat*, les journalistes n'ont pas besoin d'un nouveau code de déontologie. Journalistes : pas besoin d'un nouveau Code de déontologie ! La décision d’engager un débat sur un nouveau code de déontologie des journalistes, prise lors des Etats généraux de la presse, à l'initiative du président Sarkozy, s’inscrivait dans la logique de ce rassemblement, tout entier tourné vers la satisfaction des revendications des patrons de presse, amis pour beaucoup du pouvoir en place. Ainsi était calculé sous le frauduleux prétexte de « modernisation », de plans massifs de départs dans les entreprises.

De l’intérêt des médias ? Peut-être, mais certainement pas de l’intérêt des journalistes, au vu du texte présenté par la "commission des sages", qui non seulement ne traite des principes professionnels qu’en terme de devoirs du journaliste vis-à-vis des lecteurs, auditeurs ou spectateurs, ce qui est normal, mais aussi vis-à-vis de sa hiérarchie "dans le cadre d’une politique éditoriale définie". Bruno Frappat, journaliste, ancien président du directoire du groupe Bayard Presse. Journalistes au pays des robots. Crédit: Flickr/CC/Brett Jordan >> Lire cet article en Anglais >> Les algorithmes, ces robots intelligents qui trient des tonnes d’informations pour les classer selon la demande des utilisateurs, sont – déjà – les collègues des journalistes. La cohabitation automatique/manuel a déjà lieu lorsque les journalistes tentent de rendre un contenu “facebookable” (visible sur le fil d’actualités de Facebook) ou “Google friendly” (visible sur Google) en utilisant les paramètres des algorithmes.

Ou lorsque les éditeurs sous-traitent une partie de la page d’accueil de leurs sites d’infos – de fait, les boîtes avec les articles les plus envoyés, les plus commentés, les plus populaires sont gérées par des robots, non par la main humaine. Quelle est la prochaine étape? Comment ça marche? “Pour certaines informations très brèves, très simples, une rédaction robotisée peut fonctionner”, estime Frédéric Filloux, auteur de la Monday Note et professeur à l’Ecole de journalisme de Sciences Po.

Alice Antheaume. Huffington Post Québec: c'est pour bientôt. ShareThis Mise à jour 09/12/11: Le Huffington Post Québec annonce la nomination de Patrick White au poste de rédacteur en chef et éditeur. Rédacteur en chef de Canoe.ca depuis près de deux ans, Patrick White a 20 ans de journalisme sous la cravate, dont plus de 10 ans en tant que correspondant pour l'agence Reuters à Québec, Montréal, Londres et Paris. Il entrera en fonction le 19 décembre. Installé au Canada depuis sept mois, Huffington Post compte deux millions de visiteurs uniques par mois, dont 200.000 proviennent de la belle province.

Mise à jour 24/10/11: Le Huffington Post Québec sera lancé début 2012. AOL Canada et Huffington Post Media Group en ont fait l'annonce ce matin lors du "International Women in Digital Media Summit" en Ontario. Ce lancement interviendra peu après la mise en ligne, à la fin de l'année, du Huffington Post France en collaboration avec le Groupe Le Monde. 16/09/11 - Arianna Huffington lancera prochainement une version québécoise du Huffington Post. La presse quotidienne veut croire en son avenir. Les éditeurs de presse cherchent des solutions, notamment en développant l’offre numérique. Plusieurs plans sociaux engagés Des milliers d’exemplaires de journaux ont été déversés hier matin sur les trottoirs de la rue La-Fayette à Paris, devant le siège du Syndicat de la presse quotidienne nationale (patronat).

En menant cette action coup de poing, certains syndicats du livre (Info’Com-CGT et Filpac-CGT) ont voulu protester contre les plans sociaux, récemment engagés à France Soir, à La Tribune et au Parisien/Aujourd’hui en France. La direction de France Soir, au bord de la faillite, a annoncé qu’elle voulait abandonner sa version papier. À La Tribune, un plan social est en discussion dans un climat de défiance : la rédaction suspecte la direction de vouloir à son tour passer au tout numérique depuis la suspension de la parution du titre du 8 au 19 août dernier. La presse régionale n’échappe pas à la course aux économies. De nouvelles organisations en expérimentation. Une vision du futur selon Microsoft : tout tactile et réalité augmentée. L’Autorité de la concurrence accepte les monopoles locaux dans le secteur de la PQR. Depuis 2005, le ministre et l’Autorité ont rendu 4 décisions d’autorisation sous conditions. Deux d’entre elles ont permis la création d’un monopole local et deux autres l’expansion à des départements limitrophes.

On peut dès lors s’étonner que les autorités en charge des concentrations aient accepté la création de monopoles ou de quasi-monopoles locaux dont il aurait pu être redouté qu’ils profitent de leur situation pour augmenter leurs prix vis-à-vis du lectorat et des annonceurs et mener une politique d’uniformisation éditoriale qui aurait pour conséquence d’altérer la diversité des journaux. S’agissant des prix des journaux, les autorités compétentes ont estimé que le pouvoir de marché des opérateurs était limité. En effet, il existe un plafond de verre que les éditeurs ne peuvent franchir, sauf à perdre des lecteurs. Par ailleurs, une augmentation du prix facial des journaux aurait une seconde conséquence.

Photojournaliste cherche financements. Fabriquedartistes.com pour les beaux-arts, My Major Company, Sellaband pour la musique, ou encore Jaimelinfo.fr pour les sites d'informations en ligne. Le crowdfunding, financement collectif ou "par la foule" se développe. Dernier bastion a être tombé : le photojournalisme, avec le site emphas.is, lancé en janvier 2011. Ou comment compter sur les internautes pour pallier la crise qui frappe le métier. Si vous avez toujours rêvé d’envoyer Robert Capa en reportage, ce site est fait pour vous. « Les 14 950 dollars que j’espère récupérer serviront à payer les vols, la nourriture, l’hébergement, les transports intérieurs en Côte d’Ivoire, Nigéria et Tchad. Des backers ? Le photojournalisme traverse une crise profonde Belgo-tunisien de 38 ans, basé à New York, le photographe indépendant Karim Ben Khelifa est à l’origine de la démarche avec Tina Ahrens, ex-éditrice photo de Geo Allemagne, et le développeur Fanuel Wever.

Neuf projets financés depuis janvier 2011. Demain, le journal s'achètera en Facebook Credits. Pas à pas, Facebook poursuit sa colonisation du Web, animé par son ambition de le rendre parfaitement social. Il y a un an et demi, le réseau social propulsait ainsi le bouton "J'aime" sur tous les sites qui en voulaient. Une façon d'infiltrer subtilement la Toile tout en rapatriant une partie des contenus, via des liens, sur la plateforme. Facebook s'apprête à poser une nouvelle brique dans cette stratégie de conquête, en étendant l'usage de sa monnaie virtuelle à des sites tiers. Pour l'heure, Facebook teste l'usage de ses Facebook Credits - jusqu'ici monnaie courante dans des applications hébergées sur la plateforme - avec le site de jeux GameHouse, explique Inside Facebook.

L'internaute se connecte avec son identifiant Facebook Connect, puis peut acheter des biens virtuels en puisant directement dans sa petite réserve virtuelle de Facebook Credits. Si le test réussit, c'est un incroyable boulevard d'opportunités qui s'ouvre pour Facebook. La Seconde Guerre Mondiale, en temps réel sur Twitter - Vu sur le web. Revivre la Seconde Guerre Mondiale en "temps réel" sur Twitter ? C'est ce que propose Alwyn Collinson, jeune homme de 24 ans, ancien étudiant en histoire à Oxford, qui a lancé le compte Real Time WWII. Depuis le 31 août dernier, soit 72 ans après l'invasion de la Pologne par Hitler, Real Time WWII raconte à l'heure près tous les événements qui ont ponctué la guerre. Alwyn Collinson n'hésite pas à illustrer ses mini-messages de photos ou d'extraits vidéo récupérés sur YouTube. Par exemple, ce mercredi matin, "un sous-marin allemand U-16 a été coulé près de Douvres, par les charges de profondeur du [chalutier anti-sous-marins] HMS Cayton Wyke et [du patrouilleur] Puffin.

Les messages sont enregistrés à l'avance pour être posté du fait décrit en moins de 140 caractères. Son objectif est de permettre de revivre les six années de conflits dans un style épuré comme si les faits étaient en train de se produire. Le musée participatif : quelques initiatives. Twitter : pourquoi les #FF Follow Friday font-ils un flop ? La mode des #Follow Friday, comme son nom l’indique, vient d’outre-Atlantique et a du mal à trouver sa place en France. Ce concept qui sent bon l’odeur de la tablette numérique de Palo Alto, veut qu’un titulaire d’un compte sur Twitter indique #FF suivi de plusieurs comptes à recommander ou à suivre chaque vendredi. Le but est ainsi de mettre en relation une ou plusieurs personnalités entre elles, cinq au maximum. Ainsi, le hashtag #FF ou #Follow Friday permet à chacun d’entre nous, de mettre en lumière des individus «remarquables» qui «méritent d'être connus» ou «reconnus» sur le réseau.

C’est en 2009 que tout a commencé, lorsque la star des nouvelles technos aux US et fondateur de Graphicly, Micah Baldwin, lance la mode des #FF. A l’époque, il ne cite que 2 personnes à suivre ! "Passant ainsi d’une « ecommandation pure» à un «esprit de remerciements» à des «amis d’amis» du web" Décidément, les Français ne font rien comme les autres. Internet, quand le murmure de la réception devient audible | Les Internets. [Version révisée d'une communication présentée au colloque Si la photo est bonne - Institut National d'Histoire de l'Art, 20 et 21 octobre 2011] Tampons Like et Dislike en vente sur lavantgardiste.com.

Dans le tome 1 de l’Invention du quotidien, publié en 1980, Michel de Certeau avait l’intuition de l’existence d’un murmure de la consommation, qu’il ne pouvait que conceptualiser en l’absence d’une médiatisation de cette activité. Il mettait face à face «une production rationalisée, expansionniste autant que centralisée, bruyante et spectaculaire», celle des industries culturelles pour reprendre le terme de notre colloque, et une«autre production, qualifiée de “consommation”: celle ci est rusée, elle est dispersée, mais elle s’insinue partout, silencieuse et quasi invisible, puisqu’elle ne signale pas avec des produits propres mais en manières d’employer les produits imposés par un ordre économique dominant» Capture d'écran YouTube le 19/10/2011. Capture d'écran YouTube le 19/10/2011. Twitter and TV Get Close to Help Each Other Grow. Tablette numérique : la presse écrite va devoir revoir ses ambitions à la baisse.

La nouvelle ne réjouira pas les éditeurs de presse qui voyaient dans l'iPad leur planche de salut. Outre-Atlantique, les utilisateurs de tablettes numériques - 11% de la population adulte - adorent certes s'informer en "feuilletant" la version "on-line" de leurs quotidiens ou de leur magazine préféré mais à une seule condition : qu'on ne leur demande pas de payer. C'est en tout cas ce que révèle une étude publiée ce mardi par l'institut Pew et le centre de réflexion The Economist Group. 53% des utilisateurs américains de tablettes ont pris l'habitude de suivre l'actualité qui les intéresse en faisant glisser leur doigt sur leur écran tactile.

Ils sont à peine plus nombreux (54%) à faire de même pour consulter leur messagerie. Le premier usage d'une tablette reste évidemment la recherche d'informations de toute nature sur internet (67%). Comment convaincre les lecteurs de payer pour ce qu'ils lisent ? Reste à trouver la solution pour monétiser cette envie de rester informer. (Avec AFP) Infographies | La France en chiffres : internet - Présidentielle 2012. "Un peu plus de 64% des ménages déclarent avoir un accès à internet à leur domicile en 2010 contre 12% en 2000", détaille l'Insee.

Parallèlement, c’est le boom des Smartphones, avec près de 10 millions de Français équipés en 2010, et du e-commerce, avec 52,1% des Français qui déclarent avoir déjà fait des achats en ligne. Mais là où les internautes passent de plus en plus de temps, c’est sur les réseaux sociaux. Selon une enquête CSA/Orange-Terrafemina portant sur les pratiques des Français sur internet, plus d'un internaute français sur deux possèdent aujourd’hui un compte Facebook et plus de 3 millions sont utilisateurs de Twitter. Une progression toute proportion gardée toutefois, puisque les Français ne représentent encore que 1,1% des utilisateurs de Twitter dans le monde. La France en chiffres : Internet © Radio France. Naomi Klein occupe Wall street. Invitée à s'exprimer sur Occupy Wall Street par les manifestants new-yorkais mobilisés depuis 5 semaines, la journaliste altermondialiste Naomi Klein entrevoit dans ce mouvement une lutte légitime à même de durer, pacifiquement, et de questionner le système.

J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »). Ce que j’ai dit sur la place de la Liberté a donc été très court.

Voici la version longue de ce discours [publiée initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal]. Je vous aime. Et je ne dis pas cela pour que des centaines d’entre vous me répondent en criant « je vous aime ». Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré : « Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la beauté de ce qui se crée ici. Notre courage, Bonuses Worthy of Protest for Gannett and Tribune Executives. “The bonus system has gone beyond a means of rewarding talent and is now Wall Street’s primary business,” the newspaper editorial stated, adding: “Institutions take huge gambles because the short-term returns are a rationale for their rich payouts. But even when the consequences of their risky behavior come back to haunt them, they still pay huge bonuses.”

Well thought and well put, but for one thing: If you were looking for bonus excess despite miserable operations, the best recent example I can think of is , which owns USA Today. The week before the editorial ran, Craig A. Dubow resigned as Gannett’s chief executive. His short six-year tenure was, by most accounts, a disaster. Gannett’s stock price declined to about $10 a share from a high of $75 the day after he took over; the number of employees at Gannett plummeted to 32,000 from about 52,000, resulting in a remarkable diminution in journalistic boots on the ground at the 82 newspapers the company owns. “How did Mr. Dataviz by Partikuls | Fhimt.com's datavisualisation collection. Élections Tunisie 2011 – Les Observateurs de FRANCE 24. Facebook : la mémoire cachée. The Full Walter Isaacson/Steve Jobs Interview From 60 Minutes.

Google organise un concours de visualisation de données sur les présidentielles 2012. News Desk: Picturing the Dead. Le Monde Interactif, l'autre chantier du quotidien du soir.