background preloader

Le risques de la mauvaise utilisation

Facebook Twitter

Mediator : Une nouvelle étude prouve encore son mauvais usage. Le mésusage du Mediator. Réalisée à partir de 2.576 fiches de patients qui ont pris du Mediator, une nouvelle étude a révélé que ce médicament des laboratoires Servier a été prescrit à de nombreuses reprises en dehors de son autorisation de mise sur le marché (AMM). Des milliers de personnes se sont ainsi vu prescrire cet antidiabétique comme coupe-faim. « Notre étude permet de mettre en évidence une caractéristique majeure de cette crise sanitaire : le mésusage du produit », a commenté David Koenig, l’auteur de cette étude.

Mais cette dernière, mise en ligne par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), ne s’arrête pas là. Elle a également souligné que le risque d’avoir une attaque des valves cardiaques augmente avec la durée et la dose du traitement au Mediator. Un résultat d’autant plus alarmant que certains patients se sont vu prescrire un traitement inadapté et sur-dosé. L’indemnisation des victimes. Jean-Michel Cohen : "Ces médecins jouent aux apprentis sorciers"

L’effet anti-diabétique de la perte de poids perdure une décennie ! « Gesondheetszentrum – Zitha. Le « Diabetes Prevention Study (DPP)» avait montré que des interventions sur le style de vie (perte de poids de 7%, augmentation de l’activité physique) ou l’utilisation de la metformine (2 x 850mg) pouvaient prévenir ou retarder l’apparition du diabète. Dans le dernier numéro du Lancet d’octobre, une étude de suivie de ses patients prouve qu’un bénéfice de ces actions persiste. Cette nouvelle étude (Diabetes Prevention Program Outcomes Study) réexaminait 2766 des 3150 patients (88%) de l’étude initiale répartit sur les 3 groupes (Placebo, Metformine, Life-style intervention).

Après les 2,8 années de l’étude initiale, le suivie de celle ci a été fait pendant une durée médiane de 5,7 années supplémentaires. Pour rappel : l’étude initiale avait montré une réduction par les actions sur le style de vie du risque relatif de devenir diabétique de 58% (contre seulement 31% par la Metformine). Source : 29 octobre, Lancet 2009. Certains médicaments antidiabétiques augmentent le risque d’infections. Cette classe d’antidiabétique, les inhibiteur du DDP-4 (dipeptidyl peptidase-4 inhibitors) inhibent la dégradation de certaines hormones, les incrétines.

Les incrétines sont des hormones gastro-intestinales qui stimulent la sécrétion d’insuline lorsque la glycémie est trop élevée, ralentissent la vidange de l’estomac et limitent la libération du glucagon, une hormone hyperglycémiante. Toutefois ces incrétines sont rapidement dégradées par le dipeptidyl-peptidase 4 (DPP-4). L’inhibition de ce DDP-4 permet alors de maintenir plus longtemps actives les incrétines et d’aider au contrôle de la glycémie.

Cependant ces inhibiteurs de la DDP-4 ont aussi d’autres effets. En particulier, ils se fixent sur certains globules blancs jouant un rôle dans l’immunité. Pour cela ils ont travaillé à partir d’une banque de données de l’OMS qui regroupe tous les effets secondaires recensés avec les antidiabétiques oraux. Source Marjolein J. Diabetes Care January 26, 2011 vol. 34 no. 2 369-374. Effets à long terme du traitement antidiabétique intensif sur le risque cardiovasculaire. Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG. Règles éditoriales du site Résumé de l'article Effets à long terme du traitement antidiabétique intensif sur le risque cardiovasculaire L’étude ACCORD: L’étude ACCORD est une étude visant à étudier les effets d’un traitement intensif du diabète sur le risque cardiovasculaire.

L’objectif de la présente étude est d’étudier les effets à long terme à savoir à 5 ans d’un traitement antidiabétique intensif administré sur une période moyenne de 3,7 ans. La population étudiée: La population étudiée consiste en des personnes ayant un diabète évoluant sur une période médiane de 10 ans avec un taux d’hémoglobine glycquée moyen de 7,5% et ayant un risque cardiovasculaire élevé et/ou une maladie cardiovasculaire associée. Les résultats : Commentaire Commentaire: OBÉSITÉ: Un (nouvel) antidiabétique envisagé pour la perte de poids. OBÉSITÉ: Un (nouvel) antidiabétique envisagé pour la perte de poids Actualité publiée le 17-01-2012 Un anti-diabétique pour la perte de poids? Cela ne peut que rappeler l’affaire du Mediator.

Mais ici, il n’est pas question de mésusage, juste d’une étude sur un médicament actuellement utilisé pour traiter certains cas de diabète. Il s’agit des agonistes du récepteur du GLP-1 (Glucagon-Like Peptide) qui peuvent réguler la glycémie et …supprimer l'appétit. Mais si la piste est prometteuse, la nouveauté de ces traitements mérite, et dans l’indication diabète et a fortiori dans l’indication obésité, de nouvelles études.

Des conclusions publiées dans l’édition du 13 janvier du British Medical Journal. Aujourd’hui ces anti-GLP-1 sont utilisés pour contrôler la pression artérielle chez certains patients diabétiques, mais cette nouvelle étude a examiné s’ils pouvaient aussi contribuer à la perte de poids, des personnes diabétiques comme chez des non diabétiques. Diabète et insulinothérapie Diabète. Loi sur les médicaments : les nouvelles règles du jeu. Peut-on prescrire des médicaments pour d'autres pathologies que celles pour lesquelles ils ont reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM)? La question est importante. D'un côté, les médecins qui recourent à cette pratique sont menacés de sanction mais, de l'autre, ces prescriptions controversées peuvent ouvrir la voie à de nouveaux usages de ces médicaments.

D'où le risque, en légiférant, de restreindre les découvertes thérapeutiques: un écueil que la récente loi sur le contrôle des médicaments semble avoir évité. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a informé récemment les médecins que le Rivotril ne pourra désormais être prescrit dans une autre indication que l'épilepsie uniquement par les neurologues et les pédiatres sur ordonnance sécurisée. Or, des praticiens l'utilisaient régulièrement pour ses capacités sédatives et anxiolytiques… Liberté de prescription Pas de géant dans la connaissance du patient. Association d'Aide aux Victimes du Mediator et aux Victimes de l'Isoméride (A.V.I.) Mediator : « Des experts savaient dès 1998 » Médicament pour diabétiques en surpoids prescrit aussi comme coupe-faim, le Mediator a été commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009.

Il a été retiré du marché car il aurait provoqué la mort d'au moins 500 patients. Sur France Info, hier, Me Joseph-Oudin, avocat de victimes, a révélé que, « dès le 30 avril 1998, le comité technique de pharmacovigilance de l'Afssaps - l'Agence du médicament - notait que le Mediator avait des liens très étroits avec l'Isoméride ».

Cet autre coupe-faim, commercialisé en 1985, a été interdit en 1997 après la découverte de cas d'hypertension artérielle pulmonaire et d'anomalies des valves cardiaques. « Compte tenu de la suspicion, le comité demandait des enquêtes officielles pour établir les liens possibles entre le Mediator et des valvulopathies. » Dans un communiqué, la HAS a répondu au Canard enchaîné. Elle déplore une présentation « tronquée » de son travail. En 2006, Xavier Bertrand était ministre de la Santé. A Strasbourg, une association gère l'angoisse des victimes du Mediator - Médecine & Santé - SANTE - - Les Echos.fr.