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Campagne Web de N. Sarkozy

Facebook Twitter

Les contours de la campagne Web de M. Sarkozy se précisent. Manuel Diaz, l'homme qui numérise le candidat Sarkozy. C'est un petit bonhomme au coeur de la stratégie de campagne du quasi candidat Nicolas Sarkozy. A 32 ans et le seul bac pour diplôme, Manuel Diaz dirige depuis 2007 la filiale française du belge Emakina. Son agence, déjà prestataire Web de l'UMP, a été choisie il y a un mois par le staff sarkozyen pour concrétiser la stratégie numérique mise au point par Franck Louvrier, grand manitou de la com' élyséenne, et Nicolas Princen, trentenaire recruté en mars 2008 comme conseiller numérique de la présidence. Manuel Diaz était à la manoeuvre pour créer le nouveau site de l'UMP, lancé en septembre dernier, comme pour maximiser, à l'initiative de Princen, l'utilisation de Facebook par le président-candidat avec la sortie récente d'une TimeLine dernier cri. Une nouveauté dont même Barack Obama ne dispose pas et qui fait dire à L'Express que Facebook a favorisé l'équipe Sarkozy au détriment des autres candidats lancés dans la course à l'Elysée.

Suivez la présidentielle 2012 sur www.libe2012.fr. L'UMP utilise de faux comptes Twitter. Un paste assez rigolo nous a été signalé. Il s’agit de celui ci. Il concerne la recrudescence de followers en carton de Nadine Morano sur Twitter (des comptes souvent créés à une seconde d’intervalle !). Oui l’UMP utilise bien un botnet de comptes Twitter, nous avons déjà évoqué cette pratique il y a quelques mois.

Mais à la veille d’élections, l’affaire prend tout de suite une tournure bien plus « grave ». Un parti politique qui utilise des faux comptes Twitter, créés de toutes pièces pour amplifier sa propagande, ça ressemble quand même à une manipulation de masse utilisant un procédé déloyal, qui d’ailleurs viole les conditions d’utilisation du service. Ce procédé est ici mis en évidence : « Sur les derniers 2174 followers de nadine Morano 438 sont des comptes avec 0/1 tweet et/ou 0/1 follower ces 438 comptes ont été créés hier, avant-hier, avant-avant-hier,… doucement mais régulièrement ».

Merci à @XRedactionX pour l’info. La stratégie numérique de Nicolas Sarkozy pour 2012. C'est donc ce mercredi soir, sur TF1 lors du journal de 20 heures, que Nicolas Sarkozy devrait officialiser sa candidature à l'élection présidentielle. Le président sortant, qui a fait durer le non-suspense le plus tard possible, pourra ainsi se confronter plus directement à ses rivaux, François Hollande en tête. Et pour cela, la machine de guerre de l'UMP a commencé à se mettre en branle, notamment sur les réseaux sociaux.

Nicolas Sarkozy est sur Twitter... À quelques heures de l'officialisation de sa candidature, Nicolas Sarkozy a rejoint Twitter. Disposant d'un "profil certifié" qui permet de garantir qu'il ne s'agit pas là d'un faux compte, il a pour l'heure publié deux messages. Le profil n'est abonné qu'à un seul compte, celui de l'Élysée, et est suivi par plus de 17 000 personnes à l'heure où nous écrivons ces lignes, dont une part semble être de faux comptes. L'arrivée de Nicolas Sarkozy sur Twitter constitue un revirement dans la stratégie de campagne du président sortant. Dans la war-room des Twittos de l'UMP. Ils sont environ 200. Un oeil sur l'émission, l'autre sur l'écran d'ordinateur à suivre leur fil Twitter.

"Ils", ce sont les "i-volontaires" de l'UMP, une "task-force" réunie mardi soir au siège du parti, rue de Vaugirard, à Paris. Leur but: relayer la parole du candidat sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter. Inlassablement, ils ont posté trois heures durant les propositions, mais également les petites phrases (parfois assassines) du candidat Sarkozy. "C'est important de relayer la parole du président", indique Gonzague, un jeune militant de la France forte. "C'est un terrain militant à occuper, nos adversaires y sont eux aussi". L'organisation est rudimentaire, pas de grande stratégie mais une volonté affichée de rivaliser avec la "gaucho-sphère".

A chaque moment fort de l'émission, le rituel est le même. Une grande majorité des militants présents n'ont pas encore 30 ans, mais ce n'est pas le cas de Françoise. Le bug du buzz UMP. (Flickr - West.m - cc) Ce devait être un des grands rendez-vous médiatiques de la campagne. Mardi soir, Nicolas Sarkozy était l’invité de « Des paroles et des actes » sur France2.

Un petit succès d’audience avec 5,6 millions de téléspectateurs contre 5,5 pour Hollande en janvier. Une maigre consolation pour la droite au vu des sondages ternes pour le président sortant. Mais ce n’est pas ce chiffre qui a été retenu par l’UMP. Le parti se vante en effet d’avoir également mobilisé sur Twitter. Dans un communiqué, Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe du parti et twitteuse active, a noté que « le hashtag DPDA (pour Des Paroles et Des Actes) a été le deuxième le plus utilisé au monde et le premier en France démontrant tout l'intérêt suscité par la parole de Nicolas Sarkozy ». La guerre des « hashtags » Deux « hashtags » (des mots-clés) devaient être utilisés comme signe de ralliement : #dpda et #NS2012. Topsy Bad buzz Même en changeant de méthode, le bilan n’est guère plus glorieux. Sarkozy génère des spams. Sarkozy fait gagner des biscuits “Carla et Nicolas” sur Foursquare.