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Actualité articles 3 - Le cerveau

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La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau › Cerveau. Selon une étude américaine, la pratique régulière de la méditation modifie l'activité de l'amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d'anxiété. Crédits : Life Science Databases(LSDB) Une étude américaine montre que la pratique régulière de la méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau. S'engager dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets (Boston, Etats-Unis), et publiée le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.

Si les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d'une personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui habituel, cette étude vient aujourd'hui montrer que la méditation peut aussi engendrer des modifications neuronales durables, c'est-à-dire subsistant après l'activité de méditation proprement dite. Résultat ? Des chercheurs ont mis le cerveau sur écoute ! › Cerveau. <p>En analysant les signaux électriques émis par le cortex auditif de 15 volontaires en train d'écouter quelqu'un en train de parler, des chercheurs ont pu reconstruire informatiquement les mots qui avaient été entendus par les volontaires <em>(Credit: Adeen Flinker/UC Berkeley)</em></p> Des chercheurs ont réussi à "deviner" les mots entendus par des volontaires... en décryptant l'activité électrique de leur cerveau.

Une première, qui pourrait déboucher sur d'importantes applications médicales. C'est une prouesse étonnante, mais aussi quelque peu troublante, à laquelle le neurologue Brian Pasley et ses collègues de l'Université de Californie (Berkeley, Etats-Unis) sont parvenus. Et pour cause, puisque ces chercheurs ont fabriqué un programme informatique capable de deviner les mots entendus par le cerveau, en s'appuyant sur la seule analyse de l'activité électrique du cortex auditif (l'aire cérébrale qui traite les informations auditives). 256 électrodes sur le lobe temporal Résultat ?

Cerveau : sa structure serait bien plus simple qu’on ne le pensait ! On pensait le cerveau humain d'une complexité inimaginable. On le pense toujours, mais ses secrets pourraient être moins profondément enfouis que prévu. Sa structure de base est simple et ressemble à un quadrillage ou une grille tridimensionnelle. © Martinos Center for Biomedical Imaging, Massachusetts General Hospital, MGH-UCLA Human Connectome Project Cerveau : sa structure serait bien plus simple qu’on ne le pensait ! - 2 Photos Pour un voyage dans le cerveau, lire notre dossier Le cerveau, ce sont des dizaines de milliards de neurones reliés les uns aux autres à travers des centaines de milliards de connexions.

Leur protocole et les résultats sont détaillés dans la revue Science. Le cerveau se structure selon trois axes qui forment une grille Quatre espèces de primates non-humains ainsi que des volontaires humains ont servi de cobayes. L'image est parlante. Cependant, cette grille n’est pas parfaite pour autant. Des perspectives intéressantes… mais sont-elles crédibles ? Des chercheurs rendent un cerveau transparent. Le cerveau est l'organe le plus complexe de l'organisme. Il assure la régulation de toutes les fonctions vitales. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0 En vidéo : des chercheurs rendent un cerveau transparent - 1 Photo Le cerveau est incontestablement l’organe le plus complexe du corps humain.

Il contient en moyenne 100 milliards de neurones, chacun étant connecté à environ 10.000 de ses voisins. Le nombre de connexions potentielles est donc astronomique : un million de milliards ! Et ce n’est pas tout : le réseau neuronal, loin d’être statique, évolue au cours de la vie. Un plongeon dans le cerveau d'une souris rendu transparent grâce à la technologie Clarity puis imprégné d'anticorps fluorescents, se fixant sélectivement sur les neurones. Une étude récente, publiée dans la revue Nature, pourrait permettre d’avancer dans la compréhension du fonctionnement cérébral. Le cerveau est un organe très riche en lipides. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Le cerveau et le langage. L’hypothèse d’un 3e cerveau : le mimétique! | CentPapiers. Une expérience inédite révèle les bases cérébrales du contrôle de soi › Cerveau. Le cortex préfrontal joue un rôle crucial dans le contrôle de nos émotions et de nos pulsions.

Le rôle central joué par le cortex préfrontal dans le contrôle de nos impulsions, connu par les chercheurs depuis longtemps, vient d'être mis en lumière via une expérience inédite. C'est une étonnante première scientifique qui vient d'être réalisée dans les murs de l'Institut des Sciences du Comportement, à l'Université de Nijmegen (Pays-Bas). En effet, la neuropsychologue Inge Volman et ses collègues ont réussi à mettre au jour le rôle central joué par le cortex préfrontal (une aire cérébrale située sur le devant de notre crâne, à la hauteur du front) dans le contrôle de nos impulsions, grâce à une expérience totalement inédite.

En effet, pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont temporairement... "désactivé" le cortex préfrontal de volontaires sains, pour constater ensuite chez eux une capacité amoindrie à contrôler leurs impulsions ! Résultat ? Les synapses apprennent mieux en rythme › Cerveau. <p>Chaque synapse -cette zone de contact située entre deux neurones- possède une fréquence d'apprentissage "préférée" : si les signaux nerveux qui lui parviennent correspondent à cette fréquence, alors l'apprentissage sera optimal (<em>Crédit : INSERM / J.P Gueritaud).

</em></p> On savait que nos synapses apprennent plus ou moins bien selon la fréquence des signaux nerveux qui leur parviennent. Grâce à un modèle mathématique, des chercheurs viennent de découvrir que cette fréquence n'a pas besoin d'être forcément très élevée pour que l'apprentissage soit optimal. En fait, chaque synapse possède une fréquence d'apprentissage "préférée", laquelle varie selon la distance qui la sépare du noyau neuronal.

Lorsque nous apprenons quelque chose de nouveau, notre cerveau créée de nouvelles connexions entre les neurones, puis il renforce la connexion entre les neurones de ce réseau neuronal nouvellement créé. Comment renforcer la connexion entre deux synapses? Des chercheurs ont filmé le passage du cerveau en "mode survie" › Cerveau. Lorsque nous nous retrouvons dans une situation dangereuse qui menace notre sécurité ou celle de nos proches, un réseau cérébral bien spécifique s'active en quelques secondes. Ce qui nous plonge dans un état de vigilance très élevé <em>(crédits image : Erno Hermans / Université de Nimègue). </em> En diffusant à des volontaires des images violentes, des neurobiologistes hollandais ont réussi à identifier les zones cérébrales qui s'activent lorsque nous nous retrouvons dans une situation qui menace notre survie. Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous sommes exposé à une situation qui nécessite une réaction de notre part afin d'assurer notre survie, comme par exemple une agression ?

Aujourd'hui, c'est chose faite, grâce aux travaux menés par le neurobiologiste hollandais Erno Hermans et ses collègues de l'Université de Radboud, à Nimègue (Pays-Bas). Un recours au film "Irréversible" de Gaspar Noé Pour y parvenir, les chercheurs ont diffusé à 80 volontaires des extraits de films. Le cerveau d'un foetus de 6 mois est déjà équipé pour le langage. Alors même que le cerveau est en construction, les fœtus de 6 mois utilisent spécifiquement certaines régions à l'écoute d'un nouveau mot ou d'une voix inconnue. À cet âge précoce, le cerveau se prépare déjà au langage. © Emily Evans, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0 Le cerveau d'un foetus de 6 mois est déjà équipé pour le langage - 2 Photos À la naissance, les nouveau-nés sont capables de distinguer des syllabes proches, de reconnaître la voix de leur mère et de différencier diverses langues humaines.

Ces capacités chez le petit humain sont-elles dues à la présence de mécanismes innés propres à l’espèce humaine pour traiter la parole, ou à un apprentissage rapide des caractéristiques de la voix maternelle pendant les dernières semaines de grossesse ? Des hommes, des femmes et des syllabes À ce stade de développement, le cerveau est immature puisque les neurones sont encore en train de migrer vers leur localisation définitive.

Le cerveau des fœtus s’adapte très tôt au langage. Les neurones créés durant l'adolescence sont cruciaux pour la sociabilité › Cerveau. <p>Une étude menée sur des souris suggère que les neurones formés à l'adolescence sont indispensables au développement des compétences sociales <em>(Crédit : <a href=" Otoko</a>). <br /></em></p> L'incapacité à produire correctement de nouveaux neurones pendant l'adolescence pourrait influer sur les compétences sociales futures. Un résultat issu d'une étude menée par des neurologues américains sur des souris. Des chercheurs viennent de découvrir que les neurones créés par le cerveau lors de l'adolescence seraient vraisemblablement cruciaux pour la suite de l'existence.

En effet, il semble que c'est grâce à eux que l'individu, une fois devenu adulte, serait capable de s'intéresser aux autres et d'interagir avec eux. Des souris peu sociables On le sait, notre cerveau produit des neurones en permanence, de la naissance à la mort. Résultat ? Chez les souris adultes, un comportement social inchangé Voir une vidéo de l'expérience : Les jeux vidéo violents altèreraient bel et bien le fonctionnement du cerveau › Cerveau. Jouer à un jeu vidéo violent durant une semaine réduit l'activité de certaines zones du lobe frontal (figure de droite), par rapport à l'activation cérébrale observée chez des volontaires non exposés à ce type de jeu (figure de gauche).

<em>Crédits : Université de l'Indiana</em> Une expérience d'imagerie cérébrale menée à l'Université de l'Indiana (Etats-Unis) vient de montrer qu'une exposition prolongée à des jeux vidéo violents modifie le fonctionnement du cerveau. Les jeux vidéos violents ont-ils une influence sur le fonctionnement du cerveau, et par là même sur le comportement des joueurs ? Si cette question qui suscite de vifs débats dans la communauté scientifique depuis des décennies est encore loin d'être définitivement tranchée, une étude américaine pour le moins troublante semble indiquer que tel est bien le cas. Imagerie cérébrale à l'appui. Quel est le résultat de cette étude ? Le recours à un "Shoot them up" Comment Yang Wang a-t-il procédé pour parvenir à ce résultat ?

Des chercheurs ont créé un cervelet artificiel › Cerveau. Des neurologues ont réussi à fabriquer un implant cérébral capable de coordonner une action motrice, une fonction ordinairement dévolue au cervelet (ci-dessus). Des chercheurs ont remplacé le cervelet d'un rat, cette zone du cerveau chargée de la coordination des mouvements, par une puce électronique. Laquelle a été capable de coordonner une action motrice, tout comme un cervelet. Ces dernières années, plusieurs laboratoires ont réussi à élaborer des puces électroniques capables de prendre en charge certaines des fonctions du cerveau. L'objectif ? Mettre au point des implants capables d'aider des patients cérébrolésés, voire possédant des prothèses. Toutefois, ces expériences se caractérisaient jusqu'à présent par un flux d'information à sens unique, allant de l'organisme à l'implant électronique, ou bien de l'implant à l'organisme.

Un signal à double sens Il a alors fallu tester l'implant ainsi conçu. Demain, un implant cérébral capable de coordonner plusieurs mouvements ? Certains effets cérébraux du cannabis rappellent ceux de la schizophrénie › Cerveau. Une étude britannique vient de mettre en valeur la façon dont le cannabis désorganise le fonctionnement du cerveau. Une étude britannique montre que le cannabis désorganise fortement le cerveau. Avec certaines conséquences cérébrales qui rappellent celles induites par la schizophrénie. En mesurant les effets d'une drogue analogue au cannabis sur le fonctionnement cérébral des rats, des chercheurs de l'Université de Bristol (Grande-Bretagne) ont découvert que cette drogue induisait une désorganisation cérébrale majeure.

Qui plus est, certains de ces effets constatés par les chercheurs sont analogues à ceux observés chez des patients schizophrène. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont administré à des rats une drogue dont les conséquences chimiques sur le cerveau sont analogues à celles du cannabis. Puis, ils ont soumis les animaux ainsi drogués à des tâches de navigation dans l'espace, tandis que le flux de leurs ondes cérébrales était mesuré.

Le plaisir sexuel et l'argent activent des zones cérébrales bien distinctes › Cerveau. Les récompenses dites "primaires", comme la nourriture ou le sexe, activent dans le cortex orbitofrontal des zones distinctes de celles recrutées par les récompenses secondaires, comme l'argent. Crédits : Sescousse / Dreher / CNRS Des chercheurs viennent de montrer que les plaisirs dits primaires, comme la nourriture ou le sexe, sollicitent des zones cérébrales différentes de celles activées par les plaisirs plus secondaires, telles que l'argent ou la reconnaissance sociale. Une première, car il était jusque là admis que le plaisir, de quelque nature qu'il soit, impliquait exclusivement les mêmes zones cérébrales. Il est connu depuis longtemps que les plaisirs associés à des besoins primaires (nourriture, sexe), activent les mêmes zones cérébrales que les gratifications plus secondaires, telles que l'argent : il s'agit notamment du noyau accumbens et de l'aire tegmentale ventrale, un ensemble de zones appelé "circuit de la récompense".

Résultat ? Comprendre le cerveau, l'esprit, la conscience...