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TBI

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L'interactivité/interaction en classe avec le TBI. En associant la dimension d’interactivité à cet objet technique qu’est le tableau numérique, les concepteurs se sont en quelque sorte piégés : en effet si l’interactivité porte initialement sur la relation que l’usager entretien avec le tableau (et donc l’ordinateur associé), elle s’est aussi invitée dans la classe, c’est à dire dans la relation pédagogique : si le tableau est interactif, alors la classe le serait aussi ! Or ce n’est pas vraiment le cas… A regarder les vidéos d’usage, à lire les nombreux documents, ont peut indiquer qu’il y a trois catégories de situations principalement mises en place : celles dans lesquelles l’enseignant interagit seul avec l’écran/tableau, celles dans lesquelles ce sont les élèves qui passent, un par un, au tableau et qui interagissent, et celles dans lesquelles le tableau est utilisé pour accompagner l’interactivité du groupe classe.

Dans le cas présent, c’est la question de l’interactivité qui est au centre. A poursuivre B Devauchelle. Il y a si longtemps… le TBI… La publication d’un travail de recherche sur le TBI en milieu scolaire constitue un apport intéressant au vu du nombre de produits de cette nature vendus en France et dans le monde (en particulier au Québec et en Grande Bretagne). Le travail publié sous la responsabilité de Thierry Karsenty – – et réalisé avec ses collaborateurs et étudiants est d’autant plus intéressant qu’il arrive peu de temps après la remise en cause, judiciaire, d’un marché qui visait à équiper tous les établissements du Québec en TBI. Ce document qui se veut un travail scientifique rigoureux, offre un regard assez large sur cette question particulière de l’apport du TBI pour les apprentissages. Cependant, quelques éléments de ce rapport posent question. C’est pourquoi après en avoir rappelé les apports, nous essaierons d’en faire une critique constructive.

En premier lieu saluons l’effort méthodologique aussi bien pour sa transparence que pour sa critique. Bruno Devauchelle.