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Décembre 2010

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[revue de presse] - [86] - [samedi 4 décembre 2010] Dan Israel, Arrêt sur image Enquête sur les récents articles du Monde et du Figaro autour de l'attetat de Karachi... "Le Monde ne croit pas au lien qui pourrait exister entre l'attentat de Karachi, qui a tué 14 personnes dont 11 employés français de la DCN le 8 mai 2002, et l'arrêt du versement des commissions sur ventes d'armes par Jacques Chirac, en 1995.Et il le dit de façon très nette, sans doute pour la première fois : "Y a-t-il un lien entre l'attentat de Karachi et le financement de la campagne présidentielle de 1995 ? Probablement pas, mais chacun a intérêt à entretenir cette fiction juridique pour faire avancer un dossier si sensible qu'il est constamment menacé d'étouffement.

"Ces phrases ouvrent l'article de Franck Johannès, qui détaille la "construction judiciaire un peu acrobatique" du dossier, auquel sont consacrées trois instructions différentes. Christophe Barbier, L'express Bruno Place, L'observateur du cambraisis C'est chose faite depuis le 1er décembre. Selon M. L Observateur du Douaisis: Affaire de Karachi/ Jean-Jacques Candelier prêt à tout dire au juge. Karachi : le lien entre attentat et rétrocommissions, "fiction juridique" ? Des documents oubliés dans l'affaire Karachi. La politique expliquée aux blondes - 7 - Karachi c'est fasheune. Ké Karachi ? Non amie blonde Karachi ce n'est pas le dernier it-cocktail de l'hiver ou le nom d'un jeune créateur qui monte.

Karachi c'est une ville du Pakistan. Un pays exotique situé vers l'Inde où les dirigeants sont des méchants à moustaches mais on ferait semblant qu'ils seraient gentils cause qu'ils ont la bombe atomique et qu'ils vont tout faire péter si on les fait chier. Alors me demandes-tu pourquoi parle-t-on du Pakistan pour une affaire qui se passe en France et à laquelle tu ne comprends que couic de rien du tout. Bouge pas, je t'explique. Dans l'ordre chronologique pour que ton neurone arrive à s'y retrouver. 3 Mars 1993 : la gauche perd les élections legislatives (pour changer) Mitterrand est obligé de subir une seconde cohabitation.

Pour le plus grand bonheur de Nico qui a quand même les pieds dans la boue dans cette affaire. Et quand Nico a les pieds dans la boue, vu sa taille, il est rapidement recouvert. Enfin moi je dis ça. Karachi: des lettres et une facture de 2007 impliquent l'Elys?e. Directeur de la publication :Edwy PlenelDirecteur éditorial :François Bonnetservices secrets extérieurs) reconvertis dans le privé, Patrick Vau-gien et Thierry Lohro.

En contrat avec la DCN, les deux anciensespions étaient chargés de tester la solidité des menaces de Jean-Marie Boivin et d’empêcher le grand déballage promis par ce der-nier.Personne au sommet de l’Etat, a fortiori à quelques mois d’uneélection présidentielle, n’avait à gagner à la divulgation publiquedes petits secrets de cuisine des ventes d’armes. Surtout pas lefavori de l’élection, le candidat de l’UMP, Nicolas Sarkozy.Or, selon les confidences faites par Jean-Marie Boivin à Gérard-Philippe Menayas (ancien directeur financier de la DCN) et repor-tées sur des carnets saisis par la police, la mission d’octobre 2006,au cours de laquelle le premier affirme avoir été menacé physi-quement, aurait été ordonnée par un certain .

ComprendreNicolas Sarkozy La phrase est suivie de l’annotation suivante : «source Lux», «chantage». «M. Karachi: des lettres et une facture de 2007 impliquent l'Elysée. Karachi : plainte contre Villepin et Millon - Monde - Actualité Challenges.fr. Karachi: Sarkozy inform de l'existence d'une facture. Mediapart publie des documents qui «placent une fois encore Nicolas Sarkozy et la présidence de la République au cœur du volet financier du dossier Karachi». Nicolas Sarkozy a été mis en copie le 16 mai 2007, le jour de son intronisation à l’Elysée, d’une facture de 8 millions d’euros présentée par Jean-Marie Boivin, un protagoniste clé de l’affaire Karachi, à la Direction des Constructions navales (DCN). Ces huit millions sont réclamés pour «services rendus», dit le courrier, «le prix d’un chantage», assure Mediapart. >> Si vous n'avez rien compris au Karachigate, c'est ici Ce document est entre les mains du juge Renaud Van Ruymbeke, qui l’a récupéré après une perquisition des policiers de la Division nationale des investigations financières au siège de la DCN.

Indemnités insuffisantes Jean-Marie Boivin, c’est «l'homme-clé des commissions occultes du contrat Agosta», celui qui «en sait peut-être trop». Sarkozy se dit pas concerné. Karachi : Quand Boivin envoie un double de sa facture de 8 millions d’euros Nicolas Sarkozy, Pr sident de la R publique - AgoraVox le m dia citoyen. On va revenir sur ces paroles magiques de Nicolas Sarkozy, paroles que tout sarkoyzaque aura du mal à contester, à la suite de ces révélations de Médiapart : Des documents confidentiels placent l’Elysée au cœur du volet financier de l’affaire Karachi. Après son élection à la présidence, Nicolas Sarkozy a été destinataire de la copie d’une facture de 8 millions d’euros, prix d’un « chantage d’Etat » sur fond de ventes d’armes.

Un autre courrier adressé fin 2007 par un dirigeant de la DCN à François Pérol, alors en poste à l’Elysée, évoque l’affaire. La police a également récupéré des éléments sur les liens actuels entre Claude Guéant et Brice Hortefeux et l’homme d’affaires Ziad Takieddine. Le NouvelObs nous en dit un peu plus : La facture pour "services rendus" de huit millions d’euros a été adressée à la DCN, avec en copie une série de destinataires dont Nicolas Sarkozy, qui prenait le 16 mai 2007 ses fonctions de président de la République.

Les commissions transitaient par Heine. [revue de presse] - [88] - [14-18 décembre 2010] BERNARD CAZENEUVE (PS) (réponse par FRANCOIS BAROUIN (UMP) Patrick Roger, Le Monde 17/12/2010 La majorité du bureau de l'Assemblée nationale a refusé, mercredi 15 décembre, de transmettre au juge Marc Trévidic les documents et les enregistrements des auditions réalisées par la mission d'information sur l'attentat de Karachi, en 2002. Le bureau de l'Assemblée, invoquant le "principe de séparation des pouvoirs", a estimé que la demande d'accès du juge à des documents internes "interfère avec l'exercice de la mission de contrôle" du Parlement. La transmission des documents, ajoute le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, remettrait en cause la décision de la commission de la défense de ne pas rendre publiques ses auditions. [...]

Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, déplore cette décision qui, selon lui, "ne grandit pas le Parlement". Mina Kaci, L'humanité 15/12/2010 Guillaume Dasquié, Libération 15/12/2010. Attentat de Karachi: ce que François Léotard a révélé aux députés. Affaire Karachi Léotard accrédite la piste de la vengeance. Karachi : François Léotard pense que l'attentat est dû à l'arrêt du versement des commissions. [revue de presse] - [89] - [19-29 décembre 2010] Liberation "Deux ex-de la DCN placés sous le statut de témoins assistés et un ancien de la DGSE qui évoque une intervention de l’Elysée, confirmant les informations de Libération: du nouveau dans la complexe enquête sur l’affaire Karachi.

Chargé d’un volet des investigations sur l’attentat de Karachi en 2002, Renaud Van Ruymbeke, a ainsi placé deux anciens responsables de la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCN), sous le statut de témoins assistés. Comprendre: un statut intermédiaire entre ceux de simple témoin et de mis en examen.

Il s’agit de Philippe Japiot, ancien président de la DCN International et Alex Fabarez, directeur général de la DCNI au moment de l’attentat, selon l’AFP, confirmant une information de France Inter. «Je ne connais pas le dossier Nautilus», se défend Philippe Japiot, interrogé, le 5 mai, par la mission d’information parlementaire sur Karachi. «Voir ce qu’il y a derrière tout ça» France2 M. M. "J'étais convaincu qu'il (M. Anticor 1. Karachigate : cette affaire empêchera-t-elle Sarkozy d'être président ? Chaque semaine depuis trois mois, le Karachigate s'invite dans l'actualité.

Parfois, le relais médiatique joue à plein, forçant une réaction officielle. Plus souvent, les révélations n'intéressent que peu longtemps l'attention médiatique. Et pourtant, cette affaire suit son cours, pas à pas, grâce à l'instance de quelques enquêteurs, officiels ou officieux. A l'Elysée comme au gouvernement, on serre les fesses ou on croise les doigts. C'est selon. En mai 2002, 15 personnes dont 11 Français travaillant pour la DCN ont perdu la vie dans un attentat à Karachi. De nouvelles informations, une succession de courriers, d'extraits d'audition ou de contrats, ont été publiés par France Inter jeudi 23 décembre. Or, une convention de l'OCDE avait rendu illégale, à compter de septembre 2000, ce type de commissions versées à des intermédiaires pour faciliter la vente de matériel, en l'occurrence militaire.

Le journaliste fait notamment état de quatre documents : 1. 2. 3. 4. 1. 2. Le monde est petit. Karachi : finalement, l'Elysée serait bien impliquée. Karachi: un ex de la DGSE évoque une intervention de l'Elysée. Deux ex-de la DCN placés sous le statut de témoins assistés et un ancien de la DGSE qui évoque une intervention de l’Elysée, confirmant les informations de Libération: du nouveau dans la complexe enquête sur l’affaire Karachi. Chargé d’un volet des investigations sur l’attentat de Karachi en 2002, Renaud Van Ruymbeke, a ainsi placé deux anciens responsables de la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCN), sous le statut de témoins assistés.

Comprendre: un statut intermédiaire entre ceux de simple témoin et de mis en examen. Il s’agit de Philippe Japiot, ancien président de la DCN International et Alex Fabarez, directeur général de la DCNI au moment de l’attentat, selon l’AFP, confirmant une information de France Inter. «Je ne connais pas le dossier Nautilus», se défend Philippe Japiot, interrogé, le 5 mai, par la mission d’information parlementaire sur Karachi. «Voir ce qu’il y a derrière tout ça» (source AFP) Intervention de l’Elysée en 2008, selon un témoin - Affaire Karachi. Karachi: Anticor se constitue partie civile. L’association Anticor a décidé lors de son Conseil d’Administration du 2 décembre 2010, par l’intermédiaire de son Conseil Maître Jérôme KARSENTI du barreau du Val de Marne, de se constituer partie civile dans le cadre de l’information judicaire ouverte chez le juge Van Ruymbeke à la suite de l’attentat de Karachi notamment pour les faits de corruption active et passive relatifs aux contrats d’armement.

L’association estime en effet, que les révélations de ce dossier mettent en évidence l’importance structurelle de la corruption dans le fonctionnement de l’Etat et ce jusqu’à son plus haut niveau. La gravité des faits dénoncés ne peut échapper à personne, tant elle démontre, que les plus hautes autorités de l’Etat ont utilisé les prérogatives du pouvoir qui leur étaient démocratiquement confiées par les citoyens, pour satisfaire contre l’intérêt général, contre l’intérêt économique, des intérêts partisans et personnels. 2010 vu par Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi: "On est devenus des it-journalistes" Janvier Notre première rencontre, en 2009, c’était à Cherbourg. Cette fois-ci, rendez-vous a été pris avec Magali Drouet à Paris, à deux pas de la place de la République.

Elle est partie civile dans l’enquête sur l’attentat de Karachi. Entre elle et Sandrine Leclerc, qui a aussi perdu son père au Pakistan en 2002, pas de risque de voir l’affaire enterrée. Février Certes, il avait fait alliance en 1998 avec le FN pour conserver son poste de patron de la région Rhône-Alpes, tache indélébile dans sa carrière politique. Mars Place Beauvau. “Bon, maintenant, passez-moi Vincent… Quoi ? On se regarde, réprimant à grand-peine un fou rire nerveux. Avril Ce n’est pas le château de Walt Disney mais pas loin. Mai Il est enfin sorti. Juin Comme un remake de La Vie des autres, version française. Grande discussion collective à Mediapart. Affaire Karachi : des notes de la DGSE ne seront pas déclassifiées.

Karachi : 28 documents sur 54 de la DGSE ne devraient pas être déclassifiés. La commission qui décide si oui ou non les documents classés secret défense, ou sous toute autre appellation qui empêche de les rendre publics, est composée, il faut le rappeler, d’UMP. Cette commission avait déjà déclaré non avenue la perquisition des locaux de la DGSE pour l’affaire Karachi, alors que cette perquisition avait été autorisée dans l’affaire ben Barka il y a à peine quelques mois (juste pour nos nationalistes qui pensent que des secrets qui déclencheraient la troisième guerre mondiale auraient été ainsi dévoilés, justifiant l’interdiction de la perquisition la DGSE bien qu’une autre ait eu lieu sans rien déclencher et sans soumettre la France à un risque stratosphérique).

L'ami Morin, dans le poste à ondes électromagnétiques (fréquences modulées) avait joué au malin et, monté sur ses ergots de coq à 2 %, s'était déclaré le meilleur de la classe (France Inter). N’oublions jamais : Sarkozya delenda est ! Vignette Wikipédia, sous-marin Agosta. Sarkozy : Karachi, Servier et quoi d'autre ? Vous souvenez du off/on des pédophiles où Nicolas Sarkozy disait qu’il ignorait tout des contrats Agosta. Voilà un nouveau témoignage, à la justice (donc pas n’importe où) d’un acteur majeur, Alain Juillet, ex numéro 2 du contre espionnage (donc pas n’importe qui) qui dément cette affirmation. Ce sont Médiapart et Libération qui nous en parlent. Alain Juillet, selon son témoignage, aurait été missionné par l'Elysée pour rencontrer Jean-Marie Boivin afin de savoir ce qu'il avait dans le ventre et pour négocier avec lui (son silence ?) : Alain Juillet, ancien membre de la DGSE, a affirmé le 17 décembre au juge Van Ruymbeke avoir été mandaté en 2008 par l’Elysée pour « voir ce qu’il y a derrière tout ça », selon son procès verbal d’audition, cité par Mediapart.

Ce témoignage du 17 décembre est en parfaite contradiction avec les déclarations de Nicolas Sarkozy. Mais avec Nicolas Sarkozy on n'est jamais au bout de nos surprises. Voilà, c'est comme cela que cela se passe en Sarkozie. Mai 2010: Ziad Takieddine livre sa vérité sur l'affaire Karachi dans le JDD.