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Jean-François Champollion 1790-1832

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Jean-François Champollion. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-François Champollion

Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune Il disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ». Naissance et enfance[modifier | modifier le code] Origine[modifier | modifier le code] Naissance et petite enfance[modifier | modifier le code] Une étrange histoire[Note 4] qui court sur la naissance de Champollion nous raconte que sa mère, affectée de rhumatisme au point de l’empêcher de se mouvoir, fut guérie par un paysan qui lui promit, alors qu’elle avait 48 ans, la naissance d’un fils. Il apprit tout seul à lire dans un missel dès l’âge de 5 ans [13]. Une éducation dirigée par son frère[modifier | modifier le code] Fin mars 1801, il part de Figeac pour arriver à Grenoble le , quittant sa famille pour rejoindre son frère Jacques-Joseph[Note 9] qui dirige son éducation[19]. La tâche étant beaucoup trop lourde[Note 10], il décide de confier son élève à l'abbé Dussert, pédagogue réputé de Grenoble[Note 11],[21].

Champollion, l'inventeur de l'égyptologie. Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune. Jean-François Champollion Egyptologue français né à Figeac dans le Quercy, le 23 décembre 1790.

Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune

Né dans la maison de la rue de la Boudousquairie, il est le septième et dernier enfant de la famille Champollion. Le père était libraire et la mère issue d’une famille de tisserands. Le jeune Jean-François fait preuve d’une grande précocité : à cinq ans il apprend à lire seul, dans les livres de la librairie paternelle, à 11 ans, il entre au tout nouveau lycée de Grenoble.

Le jeune garçon stupéfie les inspecteurs généraux en traduisant à la perfection les vers les plus difficiles de Virgile et Horace. Durant cette période, il étudie l’hébreu, l’arabe, le syrien, l’araméen. En 1807, il quitte le lycée et présente son essai de « description géographique de l’Egypte avant la conquête de Cambyse » devant l’Académie des Sciences et des Arts, ce qui lui vaut d’être élu à cette Académie. A Paris, il travaille sur une copie de la pierre de Rosette découverte en 1799. Pierre de Rosette par Webmaster. Pierre de Rosette. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pierre de Rosette

La première traduction du texte en grec est réalisée dès 1803. Il faut cependant attendre près de vingt ans avant que le déchiffrage des hiéroglyphes ne soit annoncé par Jean-François Champollion, à Paris, en 1822, et plus encore avant que les érudits ne soient capables de lire les inscriptions égyptiennes antiques avec assurance. Les principales étapes de déchiffrement ont été : la reconnaissance que la pierre comporte trois versions du même texte (en 1799) ; le fait que le texte en démotique retranscrit phonétiquement des noms étrangers (1802) et que le texte en hiéroglyphes fait de même et comporte d'importantes ressemblances avec le démotique (Thomas Young, 1802) ; enfin, la compréhension que le texte en hiéroglyphes utilise des caractères phonétiques également pour écrire des mots égyptiens (Champollion, 1822-1824).

Le déchiffrement de l'écriture de l'ancienne Egypte. Les études Jean-François Champollion naît à Figeac le 23 décembre 1790.

Le déchiffrement de l'écriture de l'ancienne Egypte

Il y passe sa petite enfance et, élève inconstant mais doué, y apprend le latin, le grec, la botanique et la géologie. En 1801, il rejoint son frère Jacques-Joseph dit Champollion-Figeac à Grenoble. Ce dernier l'inscrit d'abord à l'école centrale de la circonscription pour y suivre les cours du botaniste Villars et du dessinateur Jay puis, à l'automne 1802, à l'institution très réputée de l'abbé Dussert où il étudie l'hébreu, l'arabe, le syriaque et l'araméen. Il se penche sur les noms de la Bible afin d'analyser leurs rapports étymologiques.

On trouvera étrange peut-être que je cherche dans les langues orientales l'étymologie des noms propres, mais l'on ne doit pas oublier que c'est de l'Orient et des Égyptiens surtout que les Grecs ont tiré la plupart de leurs fables. Le début des recherches Dans un courrier adressé à son frère en 1809, Jean-François Champollion souligne son profond intérêt pour la langue copte :