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Conséquences économiques

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Le gouvernement japonais injecterait des fonds publics dans Tepco. Stockmarkets after disasters: Market tremors. Le marché américain affecté par le désastre au Japon - Finance et Marchés - Actualité Challenges.fr. Ce que le tsunami va coûter au Japon. Le coût économique du tsunami et des secousses sismiques qui ont frappé le Japon enfle chaque jour un peu plus. Estimé au départ à quelques dizaines de milliards de dollars, il pourrait finalement atteindre 171 milliards de dollars, soit environ 3,4% du PIB, selon les experts de Credit Suisse. Les quatre préfectures les plus touchées - Iwate, Migayi, Fukushima et Ibaraki - représentent en effet plus de 6% de la richesse nationale de l'Archipel. C'est à peu près autant que les régions de Kobe et Osaka, victimes elles aussi d'un tremblement de terre majeur en 1995. Les préfectures touchées sont également réputées pour la fabrication d'automobiles, de machines de précision, d'électronique et d'informatique.

En d'autres termes, c'est le fer de lance de l'économie japonaise qui est meurtri. Des centaines d'entreprises sont déjà paralysées. Dans le meilleur des cas, la production et les exportations du Japon devraient plonger pendant deux ou trois mois, notent plusieurs experts. Le Japon a-t-il les moyens de rebondir ? Infrastructures de transports endommagées, électricité rationnée, usines à l'arrêt... les destructions provoquées par le tremblement de terre et le tsunami sont colossales. La facture du tremblement de terre et du Tsunami ne cesse d'ailleurs d'être réévaluée pour atteindre 171 milliards d'euros, selon Credit Suisse. De quoi plomber davantage une croissance économique négative depuis la fin de l'année dernière. Bon nombre d'économistes se montrent pourtant optimistes à moyen terme.

Dressant un parallèle avec le séisme de Kobe de 1995, ils soulignent que la reconstruction devrait générer un surcroît d'activité et d'investissement, tandis que le besoin de la population de renouveler ses biens endommagés pourrait doper la consommation. En effet, après le tremblement de terre de 1995, le PIB japonais avait augmenté de 1,9% la même année, puis de 2,6% en 1996, alors que la croissance moyenne de l'économie nippone depuis vingt ans n'est que de 1,5%.

Conjoncture : La BoJ intervient pour rassurer les marchés après le séisme. Avec l'injection de 15.000 milliards de yens, l'établissement espère contrer les effets de la catastrophe dans les circuits économiques. Les indices financiers japonais ont dévissé ce lundi. Alors que le pays reste en alerte ce matin, après une deuxième explosion dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, la Banque centrale japonaise (BoJ) prend des mesures exceptionnelles pour contrer les effets de la catastrophe dans les circuits économiques et financiers.

La BoJ a en effet procédé ce matin à trois injections massives de liquidités pour un montant total de 15.000 milliards de yens, soit 131,2 milliards d'euros. Par ailleurs, Market Watch qui cite l'agence de presse japonaise Kyodo, indique que 3000 milliards de yens supplémentaires seront injectés mercredi. En outre, la banque centrale envisage de racheter pour 10 milliards de yens (870 millions d euros) d'actifs et d'obligations d'entreprises. L'établissement espère ainsi soutenir les marchés. La note du Japon surveillée. L'économie japonaise paralysée après le séisme. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Dégâts matériels, activité industrielle ralentie, actions qui plongent : trois jours après le séisme, le Japon, qui compte ses morts et craint une catastrophe nucléaire, voit aussi son économie paralysée. "Le séisme devrait avoir un impact considérable sur les activités économiques d'un grand nombre de secteurs", a averti le porte-parole du gouvernement nippon, Yukio Edano.

Le tremblement de terre de magnitude 8,9 et le tsunami qui l'a suivi ont en effet dévasté la côte pacifique de la région du Tohoku (Nord-Est), qui représente 8 % du produit intérieur brut (PIB) de la troisième économie du monde. La région du Kanto, plus au sud, qui comprend la mégapole de Tokyo et représente 40 % du PIB, a été touchée aussi, de façon parfois spectaculaire comme à Ichihara, où une raffinerie de pétrole de la compagnie Cosmo Oil a partiellement brûlé. Dégâts matériels La production d'électricité en berne De nombreuses entreprises à l'arrêt.