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Crise argentine

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Il y a 10 ans, la crise en Argentine. Argentine. Résurrection économique. Diego Avila s’est écroulé sur la chaussée de Villa Fiorito, une localité de la province de Buenos Aires qui empile les maisonnettes de briques et de tôles à flanc de colline. Une balle de 9 millimètres vient de lui fracasser le crâne. En compagnie d’une poignée de pillards, il tentait de mettre à sac une petite épicerie de son quartier. Ce matin du 19 décembre 2001, les policiers présents sur les lieux jurent qu’ils ont vu le propriétaire du magasin tirer sur le groupe du haut d’une terrasse voisine.

Ils ne sont pas intervenus. Etat de siège Le Fonds monétaire international (FMI) va lâcher les Argentins et leur refuser un nouveau crédit. Dix ans plus tard, une Argentine transfigurée affiche une arrogante santé. Dix millions d’Argentins (sur plus de quarante millions) vivent toujours dans le plus grand dénuement, mais la relance a quand même profité aux plus déshérités. «Sortie de crise» Reste que l’Argentine bénéficiait de beaucoup plus d’atouts que la Grèce.

Des nuages à l’horizon. Etude des risques par pays : Argentine. Principaux Indicateurs économiques (p) : prévision Ressources naturelles agricoles, énergétiques et minérales Amélioration de l’environnement des affaires Niveau d’éducation supérieur à la moyenne régionale Retour du pays sur les marchés internationaux Faiblesse du compte courant Dépendance aux cours de matières premières agricoles Inflation persistante Goulets d’étranglement dans les infrastructures appréciation du risque L’économie est sortie de la récession Après s’être contractée en 2016, l’économie argentine a rebondi en 2017.

La victoire de la coalition au pouvoir (la formation Cambiemos de centre droit) aux élections de mi-mandat d’octobre 2017 devrait renforcer la confiance des entreprises en 2018, améliorer les perspectives des investissements privés et donner une impulsion à la croissance du PIB l’année prochaine. Le double déficit demeure un point épineux Le gouvernement est parvenu à son principal objectif budgétaire de 4,2 % du PIB en 2017.

Dernière mise à jour : Janvier 2018 I. Que se vayan todos ! Au moment de la crise grecque et européenne, reprise du premier chapitre du livre de François Chesnais et Jean-Philippe Divès sur l'Argentinazo - CALPA. Ce qui se joue en Argentine Ce livre est écrit dans l’urgence, dans le cours même d’un mouvement dont l’issue n’est pas connue ni même prévisible. Il s’adresse à celles et à ceux qui sont engagé(e)s directement, à un titre ou à un autre, dans le combat contre la mondialisation capitaliste, ou qui se sentent concerné(e)s par celui-ci. Il faut, sans tarder, s’intéresser à l’Argentine, de même qu’il faut comprendre, au-delà de ce pays, les enjeux immenses de ce qui se joue aujourd’hui en Amérique latine.

Du fait d’une dette extérieure écrasante et de la contrainte qui lui est imposée d’en assurer le paiement coûte que coûte, l’Argentine connaît un chômage et un degré de paupérisation d’une gravité jusqu’alors jamais connue par des économies industrialisées, hors des situations de guerre et de sortie de guerre. L’Argentine s’effondre littéralement sous l’effet des politiques capitalistes de contre-réforme néo-conservatrice (celles qu’on nomme souvent un peu vite " néo-libérales "). L'Argentine existe encore. La réorganisation des services d'eau et d'assainissement en Argentine à l'heure néolibérale. Cependant au-delà de cette tendance commune, les nouveaux dispositifs institutionnels observables ne convergent pas vers un modèle de gestion des services unique et clairement identifié. Bien au contraire, sur le terrain se cristallisent des solutions très diverses. Cette diversité se décline en premier lieu par la polysémie que revêt en pratique le vocabulaire importé.

Si le terme « concession » désigne toujours une situation dans laquelle le responsable « naturel » d’un service en confie l’opération à un tiers, la durée et le contenu concret des modalités de cette opération se révèle très variable. Le contrat de concession de Buenos Aires se présente sous la forme d’un document de plusieurs centaines de pages censé orchestrer le déroulement des 30 années à venir. La diversité apparaît de manière encore plus flagrante dans la composition des nouveaux dispositifs institutionnels. L'Argentine à l'épreuve. Le processus politique actuel et les résistances au changement dans la fameuse crise de 2002 — expression d’un quart de siècle déprimant — fait apparaître de nombreux problèmes précis et décisifs, à commencer par le style du président Kirchner, qui pose la question de l’autorité. On découvre un président pour qui le pouvoir exécutif est un pouvoir actif, un homme prêt à soutenir les initiatives, préoccupé de la couverture médiatique, et enclin au populisme bien connu dans la vie politique latino-américaine [4] Ce que Machiavel appelait la verita effettuale. [4] .

Est-il doctrinaire ou opportuniste en préférant une suite de succès, quels qu’ils soient, à la qualité d’une option ? Pour beaucoup, c’est une inconnue : comme doctrinaire, il a une lecture de l’histoire beaucoup trop sélective ; ses choix révèlent une capacité à rassembler l’opinion publique, mais des simplismes dans le rôle d’éducateur civique pour une reconstruction à long terme de la société civile. Argentine géographie d'une crise. Au mois de janvier, dans les boulangeries de Buenos Aires, le prix du pain devait augmenter d’environ 25 %.

La raison ? Les meuniers ne pouvaient se procurer de grains sinon au cours mondial exprimé en dollars. La dévaluation à laquelle venait de procéder le gouvernement du président Duhalde avait pour conséquence l’augmentation des prix payés chez l’un des principaux producteurs de céréales de la planète. L’absurdité de cette situation, tout comme les pillages de supermarchés par des populations affamées vivant dans l’une des plus grandes régions agricoles de la planète, font sentir que la crise actuelle ne se résoudra pas par une simple mesure monétaire. Cette crise n’est malheureusement pas la première que connaît l’Argentine. Au-delà de la seule question monétaire qui a focalisé les commentaires, la crise est aussi sociale, politique, culturelle et territoriale. Les villes Les provinces Le deuxième niveau est régional. Le Mercosur Le monde L’Argentine du bicentenaire. La crise économique va t-elle foudroyer l'Argentine ? Argentine : vers une sortie de crise.

Argentine : l’année de tous les dangers. Un an pour continuer à avancer, maintenir la stabilité politique et sociale, jusqu’au nouveau scrutin présidentiel prévu le 23 octobre 2011. C’est le défi de Cristina Fernandez de Kirchner, Présidente de la République argentine. Une nouvelle page de la vie politique s’ouvre après le décès de Nestor Kirchner. A quelques mois des élections présidentielles, la disparition brutale de l’ancien président Nestor Kirchner, dont on pensait qu’il briguerait un nouveau mandat pour succéder à la Présidente en exercice Cristina Fernandez de Kirchner, rebat complètement les cartes. Les prochains mois vont être semés d’embûches pour la Présidente Cristina Kirchner, pour mener à bien la politique entreprise depuis 2003. Une politique reposant sur un paradigme différent, en rupture avec ce qu’avait connu le pays jusque là : basée sur la demande, la création d’emploi, et le rôle de l’Etat dans la lutte contre l’exclusion, des relations différentes avec le FMI, la construction d’une politique régionale….