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Généralités bibliothèque

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Document-60169 (Objet application/pdf) Médiathèques, lutte des classes ? Les jeunes et les inégalités numériques. L’association Lecture Jeunesse organisait à la mairie du 10e arrondissement de Paris, le jeudi 7 juin 2012, un colloque intitulé « Les jeunes et les inégalités numériques ».

Les jeunes et les inégalités numériques

Sonia de Leusse – Le Guilloux, directrice de l’association, a ouvert la discussion par cette question : « Peut-on parler d’une “fracture numérique” au sein des adolescents et jeunes adultes ? » Six invités sont intervenus pour tenter d’y répondre en abordant tous les aspects du problème, socio-économique, éducatif, scientifique et psychologique. Élie Maroun, chargé de mission national à l’ANLCI (Agence nationale de lutte contre l’illettrisme), a tout d’abord rappelé que la compétence numérique était l’une des compétences-clés définies en France et au niveau européen pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. «Leçons d’un séjour prolongé en bibliothèque départementale en 20 mots clés» - Dominique Lahary. Publié le 19/10/2012 • Par Hélène Girard • dans : A la une, France.

«Leçons d’un séjour prolongé en bibliothèque départementale en 20 mots clés» - Dominique Lahary

La bibliothèque rurale, un lieu de vie nécessaire. La France compte un très grand nombre de bibliothèques publiques de petites dimensions, qui ne sont pas « normatives » au regard des critères fixés pour bénéficier du concours particulier de la dotation générale de décentralisation, à savoir 0,07 m² par habitant pour les communes de moins de 25 000 habitants 1.

La bibliothèque rurale, un lieu de vie nécessaire

À ce « réseau » de bibliothèques s’ajoutent des réseaux parallèles, tel celui des Bibliothèques pour tous 2, réseau issu des mouvements de l’éducation populaire. De ce fait, la France ne compte pas quelque 4 000 bibliothèques publiques, comme les statistiques officielles l’affirment, mais plus de 10 000. L’offre de lecture publique est donc bien plus étoffée que ne le laisse apparaître la statistique publique, et le territoire, surtout dans le monde rural, est couvert de petits établissements offrant certes une gamme de services plus limitée, mais que le public – si recherché – fréquente. Les bibliothèques dans le monde rural. L'aménagement d'une petite bibliothèque rurale. Les bibliothèques rurales ont bien changé !

L'aménagement d'une petite bibliothèque rurale

Du placard à livres, on est résolument passé à LA bibliothèque. Pour y parvenir, il a fallu harmoniser la volonté politique des élus locaux et la stratégie des bibliothèques départementales de prêt en matière d'ingénierie culturelle des bibliothèques. Les uns sont motivés par la mise en place de vrais lieux de lecture. Les petites bibliothèques modèles. Postulats Postulat n° 1 : poser la question de la « petite bibliothèque », c’est aussi poser la question de la grande.

Les petites bibliothèques modèles

C’est d’abord s’interroger sur les limites (en excluant sciemment du champ, du moins provisoirement, les problématiques liées à l’internet comme « bibliothèque virtuelle infinie »), les deux bornes extrêmes de la notion de bibliothèque : y a-t-il un seuil au-dessous duquel on ne peut pas encore parler de bibliothèque, mais aussi un seuil au-delà duquel on ne pourrait plus parler de bibliothèque ? Les facteurs de réussite des bibliothèques et médiathèques publiques. Il est bien rare que le Bulletin des bibliothèques de France rende compte d’un rapport circonstanciel, proposé par une bibliothèque ou un groupe de bibliothèques, sur des études de terrain menées auprès des publics.

Les facteurs de réussite des bibliothèques et médiathèques publiques

Mais le rapport Les facteurs de réussite des bibliothèques et médiathèques publiques proposé par le conseil général du Val-d’Oise fera, ici, pièce à cette rareté 1. Car le travail présenté de manière claire mais détaillée vaut tout autant par sa méthode que par ses témoignages, par ses données chiffrées ou qualitatives que par ses conclusions. Un volet quantitatif et un volet qualitatif La méthode, comme toute enquête auprès des publics qui devrait se respecter, inclut tout à la fois un volet quantitatif et un volet qualitatif. En prison, des bibliothèques au rabais. Extrait de la série 6 m2, Maison de détention de Saint-Martin de Ré, 2007 © Mélanie Desriaux Accorder une remise de peine de quatre jours pour chaque livre lu : telle est la mesure pour le moins déroutante adoptée en juin dernier dans quatre prisons surpeuplées du Brésil.

En prison, des bibliothèques au rabais

Que l’on juge cette initiative grotesque ou pleine de bon sens, force est de constater qu'elle place la lecture, mais plus généralement la culture, comme un outil de réinsertion. Elle donne en tout cas l'occasion de faire l'état des lieux des bibliothèques en milieu carcéral, et de réfléchir à la place de la lecture dans les prisons françaises en 2012. Pas de modèle pour les bibliothèques.

Troisième lieu

Usages et pratiques documentaires des jeunes à l'ère du numérique. Cette journée d’étude, organisée le 5 avril dernier par le Service commun de la documentation de l’université d’Artois 1 1 a réuni un public nombreux et varié : documentalistes, bibliothécaires, étudiants de l’université d’Artois ou de Lille 3.

Usages et pratiques documentaires des jeunes à l'ère du numérique

Franck Laurent, inspecteur pédagogique régional, vit dans cette journée un moyen d’assurer la liaison collège-lycée-université, la documentation devenant « une civilité partagée » et un outil pour lutter contre l’échec scolaire. Les usages et pratiques documentaires des jeunes à l’ère du numérique évoluent. « Faut-il encore des bibliothécaires ? « Faut-il encore des bibliothécaires ?

« Faut-il encore des bibliothécaires ?

» Cette interrogation teintée d’un soupçon de provocation, posée à l’occasion du Salon du livre de Paris, le 19 mars dernier, a réuni autour d’une table ronde modérée par Christophe Pavlidès, directeur de Médiadix, Anne-Marie Bertrand, directrice de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, Dominique Arot, doyen de l’Inspection générale des bibliothèques, et Marie-Christine Pascal, chargée de mission au Service du livre et de la lecture, au ministère de la Culture et de la Communication. Devant un public véritablement entassé dans « l’agora de Biblidoc », les intervenants devaient questionner des sujets tels que : « Qu’est ce qui fait aujourd’hui la spécificité du métier de bibliothécaire alors que ses compétences techniques traditionnelles peuvent sembler être de moins en moins sollicitées ?

Compenser le prêt des livres dans les bibliothèques : une logique perverse ! Un évènement très inquiétant concernant les bibliothèques Belges a eu très peu d’échos en France.

Compenser le prêt des livres dans les bibliothèques : une logique perverse !

Il mérite pourtant qu’on s’y attarde tant la situation est dangereuse pour l’ensemble des bibliothèques publiques. De quoi s’agit-il ? Les bibliothèques belges ont récemment été obligée d’augmenter la rémunération des ayants droit au titre du droit de prêt. En effet, selon cet article de la Libre Belgique : En Belgique, un emprunteur paye un montant forfaitaire de 1 euro par an pour les adultes et 0,5 euro pour les mineurs afin d’avoir accès aux collections de livres des bibliothèques. Tout ne peut pas être gratuit. • Il a été demandé à chaque auteur de rassembler dans sa contribution l’ensemble des arguments à charge ou à décharge sur le sujet considéré. En l’occurrence, il convient de lire ce texte en regard de : « La gratuité, ça paye », N’est-ce pas donner une image faussée de la situation réelle que de faire croire – notamment aux jeunes générations – que tout est gratuit sur les réseaux de l’information numérique ?

Qu’en est-il, parmi d’autres questionnements, du droit d’auteur ? La gratuité, ça paye. • Il a été demandé à chaque auteur de rassembler dans sa contribution l’ensemble des arguments à charge ou à décharge sur le sujet considéré. En l’occurrence, il convient de lire ce texte en regard de : « Tout ne peut pas être gratuit », Dans de nombreux pays dits développés, la gratuité des bibliothèques va de soi, que ce soit dans le monde anglo-saxon ou dans le nord de l’Europe.

En France, non seulement cette question fait régulièrement débat, mais il faut qui plus est constater que, peu ou prou, 80 % des bibliothèques publiques ne permettent le prêt des documents qu’avec une carte payante. Il est clair également qu’un certain nombre de professionnels et a fortiori d’élus revendiquent ce système 1. La lecture publique est un service de la collectivité rendu à la population Il faut replacer dès le départ les équipements de lecture publique dans leur contexte municipal ou intercommunal. Bibliothèque pour tous, précaires et exclus compris. Vue du premier étage de la BPI. (Hervé Lequeux pour « Le Monde ») Il vient tous les jours, week-end compris, s’installe souvent à l’espace presse ou à un poste d’ordinateur, lit les journaux, consulte des ouvrages des rayons Religion ou Sciences, participe à des discussions politiques animées. Malick Ndiaye, 52 ans, fréquente la bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou, à Paris, depuis vingt ans. « A l’époque, j’étais étudiant en économie.

J’ai longtemps travaillé comme expert comptable. Mais suite à des problèmes de santé, j’ai dû cesser mon travail il y a deux ans. » Les vêtements qu’il porte trahissent un déclassement brutal, mais aussi le soin apporté à être le plus présentable possible. L’espace des télévisions du monde est prisé par les publics les plus précaires. Les chômeurs forment 3 % des 5 000 utilisateurs quotidiens de la BPI. . « Toutes les bibliothèques publiques accueillent des usagers en difficulté. Un accompagnement spécifique pour les migrants. Bilan de l'activité 2011 des bibliothèques municipales.

Le ministère de la Culture et de la Communication vient de diffuser l'étude synthétisant les données recueillies sur l'activité des bibliothèques municipales en France. Plus de 7500 établissements sont audités pour ce rapport, et d'ores et déjà, se présentent comme le premier réseau culturel en France. La synthèse porte sur l'année 2011 et dévoile plusieurs tendances significatives, pointe le MCC. Bibliothèque de Saint-Sever (40), Frédéric Buisson, CC BY 2.0 C'est tout d'abord le maintien de la bonne fréquentation des bibliothèques que l'on peut constater pour l'année 2010 ainsi qu'une forte hausse sur la période 2006-2011 (+ 11 %).

En revanche, pour cette année 2011, on assiste à une baisse de l'emprunt de livres (- 5 % par rapport à 2006), mais une hausse de l'emprunt des autres documents (documents sonores et vidéos en particulier : + 10 %). Le ministère distincte par ailleurs deux types d'établissements, dont les résultats sont encourageants : Pour approfondir. Et sinon, c’est comment, d’être bibliothécaire ? Tu te laisses pousser le chignon ? Dans la foule de commentaires qui ont accompagné mon article, avec un tas de gens qui ne constituent pas mon lectorat habituel, il y avait un tas d’avis différents : ceux qui se sont reconnus dans mon truc, ceux qui ne s’y sont pas reconnus, quelques haters, un ou deux spammeurs sous coke de chez Soral, et une catégorie assez insolite mais répandue de gens qui avaient l’air absolument et totalement déconnecté de ce qui constitue la réalité (voire "l’utilité") de mon métier de Bibliothécaire.

C’est normal, il est pas très connu, ce métier (15% des gens pensent que c’est payant d’entrer dans une bibliothèque, et à la louche un usager sur 5 pense que nous sommes bénévoles). Bon. Il me semble utile de constituer un document (que personne ne lira jamais, c’est la loi du deuxième article après un clashbuzzlol) pour expliquer un peu l’ensemble de ce que "nous", bibliothécaires, faisons, en me basant sur les remarques des commentaires de l’article précédent. Les maladies professionnelles. Bibliothèque : des modèles abordables, pour une présence numérique. Si le numérique en bibliothèque dispose d'outils plus développés outre-Atlantique, et de possibilités commerciales un peu plus vastes qu'en France, les établissements n'ont pas toujours les fonds nécessaires pour se doter d'une vitrine numérique à même de relayer leur offre.

Heureusement, des développeurs généreux proposent désormais des modèles low cost mais fonctionnels pour les établissements. Derrière les barbelés, la bibliothèque du camp de Guantanamo. Une collection de qualité. La semaine dernière était la semaine de soutenance des mémoires des élèves conservateurs. Une élève s’est vue questionner sur une expression qu’elle avait employée, parlant d’"une collection de qualité". La candidate s’en est tirée avec élégance, mais la question a persisté à me tarabuster, tant j’ai lu ou entendu souvent cette expression.